Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
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Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Une vie de souffrance et de sacrifices.
Sa femme était morte de désespoir, il y a bien longtemps. Ses enfants étaient devenus des étrangers. Ils vivaient comme des princes de la récolte des clous de girofle dans la Grande Ile. Pour combien de temps encore ? Le pouvoir du Sultan déclinait et les Etrangers devenaient de plus en plus insolents.
De ceux qui l’avaient connu dans la Grand Île et pouvaient l’appeler par le nom que lui avait donné son père, bien peu étaient encore en vie. Pour les autres, il était Al-Nadaba, celui qui arpentait la Piste des Larmes, là où les hommes accumulaient des montagnes d’or ou trouvaient une fin abominable.
Il avait le pouvoir de Vie et de Mort sur les nombreux serviteurs qui garnissait ses postes entre les Grands Lacs et l’Océan. La Vie prenait la route de l'Est, et croisait celle de la Mort qui prenait la route de l’Ouest.
Aujourd’hui, il reconnaissait la Mort dans les traits des hommes qui l’entouraient. Tous des hommes que la souffrance et les sacrifices avaient poussés inexorablement vers lui.
Sa souffrance, ses sacrifices à lui l’avaient poussés vers Elle. Elle s’étendait tout autour de lui, enchevêtrée par la végétation et ses ténèbres. La Cité des Anciens était silencieuse, avide d’assister au drame qui allait se dérouler.
La fréquence des attaques sur le campement avait dépassé ce qu’il pouvait accepter. Ses hommes lui obéiraient tant que la peur qu’il leur inspirait serait la plus forte. Il n’y avait qu’une seule explication : un Dominant avait dû émerger au sein de leur abominable communauté, mettant fin à leurs querelles sanglantes. Ils poussaient maintenant leurs chasses à la périphérie des ruines et avaient fini par trouver le campement : ses occupants représentaient des mets de choix.
Il savait où les trouver, lui aussi. Il savait comment mettre fin à leurs attaques. Il l’avait déjà fait. Et il était prêt à en payer le prix. Encore.
C’est pour cela qu’il avait formé une colonne et s’était enfoncé dans les ruines. Pour y trouver de nouvelles richesses, pensaient-ils. L’idée qu’il les conduisaient à la mort n’effleuraient pas leur esprit brutal. Ses hommes allaient mourir et il les remplacerait comme à chaque fois par de nouveaux malheureux qui s’enrôlaient plein d’espoir dans ses postes.
La piste était facile à suivre : la végétation ensanglantée était piétinée ou arrachée. Ils n’avaient pas de prédateur dans la Cité. Combien des temps leur proie restait-elle en vie ? Il préférait ne pas trop y penser : sa cruauté n’avait jamais été gratuite. Leur esprit bestial était un puit abyssal de cruauté. Si les Anciens les avaient créés, le Mal qui s’était abattu sur leur Cité aurait dû être un bienfait pour ce Monde. En réalité, il était encore pire. Au-delà de l’imaginable.
La matinée touchait à sa fin et la colonne continuait à s’enfoncer droit devant elle dans les ruines. Les hommes devenaient nerveux : jamais ils ne s’étaient encore enfoncés aussi loin. Le Lac devait être tout proche. Enfin, il reconnut les Portes et ordonna à la colonne de prendre sur la gauche. Un ordre parcourut les rangs : passé les Portes, il tuerait de ses mains le premier à rompre le silence. Tous savaient que ce n'étaient pas des paroles en l'air. La piste qu’ils suivaient commença à descendre légèrement. Les ruines disparurent totalement et firent place à une végétation plus dense : ils avaient pénétré dans l’Arène que les Anciens avaient édifiée pour les jeux déments. Enfin, une masse énorme leur fit face. La colonne s’approcha et fut secouée par une vague de terreur : un Crâne simiesque géant lui faisait face et ce crâne était entouré d’une montagne d’ossements. Certains étaient humains et témoignaient de repas récents. Des hurlements déments explosaient dans les crânes des hommes muets qui s’attroupaient autour de cette macabre scène. Leurs esprits brutaux commençaient à comprendre. Trop tard, Al-Nadaba avait aperçu des mouvements dans les fourrés alors qu’aucun souffle d’air ne traversait la jungle.
D’un signe de sa main, il fit s'approcher les chefs de groupes, pour les soumettre à ses ordres. Impossible de revenir sur leurs pas : ils étaient encerclés. Les alentours devaient être explorés pour trouver une autre issue.
Gardant la moitié de ses groupes autour de lui, Al-Nadaba envoya les autres reconnaitre les fourrés.
La peur qu’il inspirait à ses hommes était forte et il savait aisément remplir leur esprit d’actions simples et de promesses de combat.
L’exploration se déroulait rapidement…
… jusqu’à ce que le groupe de Ruga-ruga oublie les consignes de ne surtout pas pénétrer dans les fourrés.
A peine y étaient-il rentré qu’un effroyable tumulte s’en éleva. Un silence angoissant retomba presque aussitôt, mais le mal était fait. Tous ressentaient que l’accalmie n’allait pas durer. Il était temps de finir d’explorer les environs pour trouver une échappatoire.
Al-Nadaba fit déployer le groupe de ses meilleurs tireurs face à une troué dans la jungle : il sentait une menace prête à bondir hors des fourrés. Comme une ombre menaçante s’approchait, il ordonna au groupe d’ouvrir le feu pour soulager leur angoisse : il se faisait une règle de rester maître des événements. Quitte à les provoquer. Le combat allait enfin commencer.
Un gorille bondissait de la jungle et se ruait vers le groupe le plus proche. Son pellage était d’un blanc sale mais c'est l’éclat dément de son regard de feu qui frappa de stupeur les hommes.
En même temps, un énorme bruit de végétation abattue s’éleva à l'arrière de la colonne: un gorille géant apparut à son tour.
Le groupe de bundukis se repliait rapidement pour tenter de se mettre à bonne distance du monstre. En vain.
Le premier gorille venait d’aborder un premier groupe : il se saisit férocement d’un malheureux porteur et le rejeta, brisé et inerte, sur le sol.
Le gorille géant écrasait de sa main énorme un bunduki alors que le reste du groupe se repliait vers un autre groupe.
La foudre explosa du cœur de la jungle comme une fusillade générale explosait. Les gorilles furent plusieurs fois touchés sans que cela ne ralentisse leur fureur.
Des fourrés alentours, de nombreux hurlements sauvages s’élevaient pour encourager les gorilles.
Enfin, un nouveau tir bien ajusté abattit le premier.
Les hurlements qui s’élevaient aux alentours prirent des intonations démentielles de colère.
Et le gorille géant accourut dans un grognement vengeur !
Il fondit sur les groupes autour d’Al-Nadaba et fit de ses hommes un abominable carnage. Il s’emparait de victimes hurlantes et de ses bras monstrueux les déchiraient devant les yeux révulsés de terreur de leurs compagnons.
Les ordres d’Al-Nadaba fusaient et les hommes reformaient leurs rangs pour lâcher à bout portant des salves meurtrières qui semblaient sans effet contre la fureur du monstre.
Les hurlements des hommes et des monstres s’unissaient de manière impie dans le sang et la fumée. Comme le gorille géant s’acharnait sur une nouvelle victime, Al-Nadaba en profitait pour un rapide repli avec les derniers Ruga-Ruga survivants pour former une ultime ligne de résistance…
… et amener le monstre dans la ligne de vue d’un groupe de zanzibaris.
D’une voix puissante, il commandait un nouveau tir avec tous les groupes qui restaient en état de combattre.
Enfin, le monstre était foudroyé et tomba raid mort sur le sol. Les hurlements s’élevèrent une dernière fois avec une intonation surprise et se turent. Un silence absolu retomba sur la jungle.
Al-Nadaba donna aussitôt le signal du regroupement et les survivants du combat purent enfin s’engager vers l’issue qui avait été trouvée.
Le Dominant avait été abattu et les éclaireurs avaient trouvé un fétiche. Une bonne journée pensa Al-Nadaba. En quittant les lieux du combat, l’horrible cicatrice qui lui barrait le visage se tordit en un cruel rictus : une vie de souffrance et de sacrifices, oui, mais pour les autres !
Sa femme était morte de désespoir, il y a bien longtemps. Ses enfants étaient devenus des étrangers. Ils vivaient comme des princes de la récolte des clous de girofle dans la Grande Ile. Pour combien de temps encore ? Le pouvoir du Sultan déclinait et les Etrangers devenaient de plus en plus insolents.
De ceux qui l’avaient connu dans la Grand Île et pouvaient l’appeler par le nom que lui avait donné son père, bien peu étaient encore en vie. Pour les autres, il était Al-Nadaba, celui qui arpentait la Piste des Larmes, là où les hommes accumulaient des montagnes d’or ou trouvaient une fin abominable.
Il avait le pouvoir de Vie et de Mort sur les nombreux serviteurs qui garnissait ses postes entre les Grands Lacs et l’Océan. La Vie prenait la route de l'Est, et croisait celle de la Mort qui prenait la route de l’Ouest.
Aujourd’hui, il reconnaissait la Mort dans les traits des hommes qui l’entouraient. Tous des hommes que la souffrance et les sacrifices avaient poussés inexorablement vers lui.
Sa souffrance, ses sacrifices à lui l’avaient poussés vers Elle. Elle s’étendait tout autour de lui, enchevêtrée par la végétation et ses ténèbres. La Cité des Anciens était silencieuse, avide d’assister au drame qui allait se dérouler.
La fréquence des attaques sur le campement avait dépassé ce qu’il pouvait accepter. Ses hommes lui obéiraient tant que la peur qu’il leur inspirait serait la plus forte. Il n’y avait qu’une seule explication : un Dominant avait dû émerger au sein de leur abominable communauté, mettant fin à leurs querelles sanglantes. Ils poussaient maintenant leurs chasses à la périphérie des ruines et avaient fini par trouver le campement : ses occupants représentaient des mets de choix.
Il savait où les trouver, lui aussi. Il savait comment mettre fin à leurs attaques. Il l’avait déjà fait. Et il était prêt à en payer le prix. Encore.
C’est pour cela qu’il avait formé une colonne et s’était enfoncé dans les ruines. Pour y trouver de nouvelles richesses, pensaient-ils. L’idée qu’il les conduisaient à la mort n’effleuraient pas leur esprit brutal. Ses hommes allaient mourir et il les remplacerait comme à chaque fois par de nouveaux malheureux qui s’enrôlaient plein d’espoir dans ses postes.
La piste était facile à suivre : la végétation ensanglantée était piétinée ou arrachée. Ils n’avaient pas de prédateur dans la Cité. Combien des temps leur proie restait-elle en vie ? Il préférait ne pas trop y penser : sa cruauté n’avait jamais été gratuite. Leur esprit bestial était un puit abyssal de cruauté. Si les Anciens les avaient créés, le Mal qui s’était abattu sur leur Cité aurait dû être un bienfait pour ce Monde. En réalité, il était encore pire. Au-delà de l’imaginable.
La matinée touchait à sa fin et la colonne continuait à s’enfoncer droit devant elle dans les ruines. Les hommes devenaient nerveux : jamais ils ne s’étaient encore enfoncés aussi loin. Le Lac devait être tout proche. Enfin, il reconnut les Portes et ordonna à la colonne de prendre sur la gauche. Un ordre parcourut les rangs : passé les Portes, il tuerait de ses mains le premier à rompre le silence. Tous savaient que ce n'étaient pas des paroles en l'air. La piste qu’ils suivaient commença à descendre légèrement. Les ruines disparurent totalement et firent place à une végétation plus dense : ils avaient pénétré dans l’Arène que les Anciens avaient édifiée pour les jeux déments. Enfin, une masse énorme leur fit face. La colonne s’approcha et fut secouée par une vague de terreur : un Crâne simiesque géant lui faisait face et ce crâne était entouré d’une montagne d’ossements. Certains étaient humains et témoignaient de repas récents. Des hurlements déments explosaient dans les crânes des hommes muets qui s’attroupaient autour de cette macabre scène. Leurs esprits brutaux commençaient à comprendre. Trop tard, Al-Nadaba avait aperçu des mouvements dans les fourrés alors qu’aucun souffle d’air ne traversait la jungle.
D’un signe de sa main, il fit s'approcher les chefs de groupes, pour les soumettre à ses ordres. Impossible de revenir sur leurs pas : ils étaient encerclés. Les alentours devaient être explorés pour trouver une autre issue.
Gardant la moitié de ses groupes autour de lui, Al-Nadaba envoya les autres reconnaitre les fourrés.
La peur qu’il inspirait à ses hommes était forte et il savait aisément remplir leur esprit d’actions simples et de promesses de combat.
L’exploration se déroulait rapidement…
… jusqu’à ce que le groupe de Ruga-ruga oublie les consignes de ne surtout pas pénétrer dans les fourrés.
A peine y étaient-il rentré qu’un effroyable tumulte s’en éleva. Un silence angoissant retomba presque aussitôt, mais le mal était fait. Tous ressentaient que l’accalmie n’allait pas durer. Il était temps de finir d’explorer les environs pour trouver une échappatoire.
Al-Nadaba fit déployer le groupe de ses meilleurs tireurs face à une troué dans la jungle : il sentait une menace prête à bondir hors des fourrés. Comme une ombre menaçante s’approchait, il ordonna au groupe d’ouvrir le feu pour soulager leur angoisse : il se faisait une règle de rester maître des événements. Quitte à les provoquer. Le combat allait enfin commencer.
Un gorille bondissait de la jungle et se ruait vers le groupe le plus proche. Son pellage était d’un blanc sale mais c'est l’éclat dément de son regard de feu qui frappa de stupeur les hommes.
En même temps, un énorme bruit de végétation abattue s’éleva à l'arrière de la colonne: un gorille géant apparut à son tour.
Le groupe de bundukis se repliait rapidement pour tenter de se mettre à bonne distance du monstre. En vain.
Le premier gorille venait d’aborder un premier groupe : il se saisit férocement d’un malheureux porteur et le rejeta, brisé et inerte, sur le sol.
Le gorille géant écrasait de sa main énorme un bunduki alors que le reste du groupe se repliait vers un autre groupe.
La foudre explosa du cœur de la jungle comme une fusillade générale explosait. Les gorilles furent plusieurs fois touchés sans que cela ne ralentisse leur fureur.
Des fourrés alentours, de nombreux hurlements sauvages s’élevaient pour encourager les gorilles.
Enfin, un nouveau tir bien ajusté abattit le premier.
Les hurlements qui s’élevaient aux alentours prirent des intonations démentielles de colère.
Et le gorille géant accourut dans un grognement vengeur !
Il fondit sur les groupes autour d’Al-Nadaba et fit de ses hommes un abominable carnage. Il s’emparait de victimes hurlantes et de ses bras monstrueux les déchiraient devant les yeux révulsés de terreur de leurs compagnons.
Les ordres d’Al-Nadaba fusaient et les hommes reformaient leurs rangs pour lâcher à bout portant des salves meurtrières qui semblaient sans effet contre la fureur du monstre.
Les hurlements des hommes et des monstres s’unissaient de manière impie dans le sang et la fumée. Comme le gorille géant s’acharnait sur une nouvelle victime, Al-Nadaba en profitait pour un rapide repli avec les derniers Ruga-Ruga survivants pour former une ultime ligne de résistance…
… et amener le monstre dans la ligne de vue d’un groupe de zanzibaris.
D’une voix puissante, il commandait un nouveau tir avec tous les groupes qui restaient en état de combattre.
Enfin, le monstre était foudroyé et tomba raid mort sur le sol. Les hurlements s’élevèrent une dernière fois avec une intonation surprise et se turent. Un silence absolu retomba sur la jungle.
Al-Nadaba donna aussitôt le signal du regroupement et les survivants du combat purent enfin s’engager vers l’issue qui avait été trouvée.
Le Dominant avait été abattu et les éclaireurs avaient trouvé un fétiche. Une bonne journée pensa Al-Nadaba. En quittant les lieux du combat, l’horrible cicatrice qui lui barrait le visage se tordit en un cruel rictus : une vie de souffrance et de sacrifices, oui, mais pour les autres !
Dernière édition par Jean-Michel II le Dim 7 Fév - 12:26, édité 8 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Premier épisode de la troisième série d'expéditions vers la Cité Perdue: deux expéditions zanzibaris, la première menée par le cruel Al-Nadaba avec pour objectif la destruction de la Cité, la seconde par un jeune héros au grand coeur parti découvrir les Royaumes Guerriers...
Dernière édition par Jean-Michel II le Sam 6 Fév - 22:04, édité 1 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Un beau scénario et un récit / Compte rendu bien présenté.
Bravo , vivement la suite
Bravo , vivement la suite
_________________
Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière
Audiard
Piotr Szut- Messages : 216
Date d'inscription : 06/05/2019
Age : 72
Localisation : LE CHEYLAS (38)
Jean-Michel II aime ce message
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Superbe compte-rendu. Merci!!
_________________
One day too
I may fall
I will enter Odin's Hall
I will die sword in hand
My name and my deeds will
Scorch the land
Siaba- Messages : 253
Date d'inscription : 28/10/2010
Age : 54
Localisation : Albi (81)
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
J'aime beaucoup l'intervention de Snow Flake.
korre- Messages : 887
Date d'inscription : 31/05/2012
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Excellent rapport!!
Je ne connais pas ce jeu mais j'ai aimé et tu m'a donné envie.
La suite! La suite! La suite!
JuJu
Kaleb Daark
Je ne connais pas ce jeu mais j'ai aimé et tu m'a donné envie.
La suite! La suite! La suite!
JuJu
Kaleb Daark
Kaleb Daark- Messages : 17
Date d'inscription : 16/04/2017
Age : 45
Localisation : Dreux
Re: Au coeur des ténèbres : La Piste des Larmes
Merci: ça arrive mais je vais devoir me documenter sur la vie à Zanzibar pour le récit...
3 nouvelles bandes sont en cours de recrutement dans les environs: 2 Royaumes guerriers et la colonne de Lady Isobel Poppington !
3 nouvelles bandes sont en cours de recrutement dans les environs: 2 Royaumes guerriers et la colonne de Lady Isobel Poppington !
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
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