Saint Âne des Roubignoles, Nancy, 19 et 20 mai 2012 - discussion

A la demande de Jehan, pour faciliter les choses, il faudrait que TOUS LES INSCRITS s'enregistrent ici:
http://www.tabletoptournaments.net/eu/t3_tournament.php?uri=non-inultus-premor-iii&type=t

Merci d'avance!

c'est fait (pas de section spéciale pour Saga ?)

Effectué ^^

Nous sommes passé à 30 places??Cela va faire plaisir à certains

hamstersamourai a écrit:Effectué ^^

Nous sommes passé à 30 places??Cela va faire plaisir à certains

C'est pour Wab + Saga + ADG, les 30 places, il me semble...

Pour l'élément marin, et comme Saga prévoit qu'on amène ses décors, puis-je me pointer avec ma rivière et l'installer sur la table de jeu ?

oui et en plus si tu as un poisson rouge tu peux le mettre dedans aussi

messire flush a écrit:A la demande de Jehan, pour faciliter les choses, il faudrait que TOUS LES INSCRITS s'enregistrent ici:
http://www.tabletoptournaments.net/eu/t3_tournament.php?uri=non-inultus-premor-iii&type=t

Merci d'avance!

Inscription faite ...

Ben moi j'attends ma "green card" et je suis sur liste d'attente alors je ne m'inscris pas encore!

Je vous le dis, ça sent le racisme anti-Scot ça, j'suis sûr que si j'avais été Normand ou Viking j'aurais pas eu de souci, mais là les Irlandais tout de suite ça coince!

La rivière (ou la côte) te sert pour protéger potentiellement un flanc de ton "village", ou de ton antre, flanc qui ne sera praticable que par ceux de tes ennemis qui disposeront d'un pitit bâteau dans leur sac.

Ensuite... On peut imaginer qu'il y aura des tables avec un élément de rivière, ponctuellement...

MAIS! ... Tout votre matériel marin sera honteusement réquisitionné..... Car les grands garçons (et les grandes filles) qui le voudront/pourront/mériteront (s'ils sont équipés des dits éléments zaquatico-sportifs) auront l'occasion jubilatoire de s'illustrer en participant à un scenario où je veux voir tout le monde en slip de bain: A LA POURSUITE DE JOUET DES FLOTS (qui est, comme tous les lecteurs d'Ultima Pravda le savent, le vaisseau amiral de la flotille de Plouflushig, commandé par l'admirable et jovial Aotrou Kersauzon)...

Pour le reste, je n'oublie pas les zaut', ami(e)s de la terre ferme et de la musique, qui devront, eux, courrir sus, le pied leste (et sec), l'haleine fraiche, et la cuisse légère, en un road movie des plus hots baptisé: THELMA, BOB ET LOUISE (représentation unique, le samedi!).

Chacun son Stahïl!

... C'est des malades ... Dans quoi je me suis enrôlé ...

Messire flush ... Toi aussi, t'es un chef ... (Sir! Yes! Sir!) ...

Celtic Boy a écrit:Ben moi j'attends ma "green card" et je suis sur liste d'attente alors je ne m'inscris pas encore!

Je vous le dis, ça sent le racisme anti-Scot ça, j'suis sûr que si j'avais été Normand ou Viking j'aurais pas eu de souci, mais là les Irlandais tout de suite ça coince!

Pfffffffffffff... même pas vrai!

D'ailleurs, on manque un peu de peau verte... y a que du ch'veux jaunes, presque!

Je vous dis ça dès que je peux.

Par contre, c'est bien 16 places pour SAGA. Pas 30.

A tous, pour être certain qu'on parte d'un même -bon- pied, et que pesonne ne soit déçu, je reprécise ici que cette campagne SAGA tourne autour des légendaires St Âne, St Bob de Risovitch, et St Flushomban. Je ne remettrai pas en question l'historicité de ces illustres personnages, mais je préfère répéter ici que la Quête des Saintes Burnes sortira un p'tit peu du cadre historique, qu'il s'agit d'un doux délire, et que je veux, j'exige, de tous les participants qui l'intègrent qu'ils sont invités à venir partager cette petite folie, pour s'amuser dans un esprit de partage jubilatoire (et nager dans le lait d'ânesse) (d'où la pertinence des su-dits slips de bain).

Le point du jour... En gras, ceux qui m'ont confirmé leur présence il y a peu, en rouge, les Jokers qui auront éventuellement un rôle dont la perfidie dépassera d'une bonne hâche celle des autres joueurs:

- ALEX! - A définir
- Craig / LEIF CRAIGSSON / Cheveux Jaunes en partie christianisés / Affirme détenir une relique de St Georges, que d'aucuns (Tradition de Ploufluchig) disent être une touffe de poils de crinière de St Âne / Apportera a priori un bâteau...
- Cpt Miller - Gallois
- Florence - Normands
- Krakr - Famille de CEDRICSEN / Infâmes ANGLO DANOIS
- Ulfr - A définir.
- El Presidente - JARL CHRISTOPHEN / JOMSVIKING AU SERVICE DE PLOUFLUSHIG!
- Aouti - A définir
- hcollin - Gallois pouilleux
- Auréliam "the bastard" - Jomsvikings
- Hamstersamourai - Gallois, a priori
- GOET - A définir
- Borisovitch - Russ - DETENTEUR DE MOULT RELIQUES - LE SAMEDI SEULEMENT
- Di-Stephano - Cheveux Jaunes de la pire espèce - Adepte d'Odin et autres fantaisies norroises - disposera a priori d'un Knorr.
- Nainpossible - A définir

Niklaus ne pouvant finalement pas venir, une place se libère.
J'attends toujours la réponse de Cedricsen (Nainpossible).

Pour Celtic Boy + El Magnifico, une place pour deux, pour le moment. Ou même... une place et demi, puisque Boris ne viendra que le samedi...

Je peux couper un Marnais en deux pour faire le compte et me permettre de participer?

On trouvera une solution, Celtic Boy, une Quête de Saint Âne sans Scots ne saurait exister!

Au pire du pire je veux bien remplacer Boris dimanche. Je serais spectateur le samedi... (bon pour la buvette locale remarque!)
Surtout que je détiens une relique du bon Saint Patrick qui vaut son pesant de Guinness. Il serait dommage qu'elle n'intègre pas la quête de St Âne!
En tout cas Messire Flush, sois vivement remercié pour tes efforts, je saurai m'en souvenir au moment de m'acquitter de l'obole liquide évoquée par le règlement (un poil de corruption ne fait pas de mal non plus)!

ça me ferait plaisir de te retrouver parmi nous, Arnaud !

Tu joueras les deux jours, Arnaud, j'ai besoin d'un Scott (et de Guinness!)

Je m'arrangerai avec Alex, et je l'occuperai le samdei en lui lançant un gant d'hermine, au besoin!

Dès que je saurais avec certitude si Cedricsen / Nainpossible est des nôtres, j'officialiserai les choses sur un autre post.

Sinon, inutile d'aller sur T3, si vous ne voulez pas.

YES! C'est une super nouvelle, je t'envoie rapidement toutes les infos relatives à ma bande et à ses deux apôtres, Saint Pad'Trique et St Colombin dès confirmation.
Pour T3 du coup moi et El Magnifico (Philippe) on s'inscrit ou pas?
Dès ce week-end je commence les travaux pour mon village...typiquement Scot...!

Great... Attention cependant: les reliques ou pseudo reliques doivent être d'un des trois Saints mentionnés... Et vous ne savez pas s'il s'agit de vraies reliques ou de pseudo-reliques!
Une piste cependant... St Flushomban, comme son nom l'indique, est d'origine gaëlle...

Pour T3, ce n'est pas indispensable.

Pour ceux qui n'avait pas lu le début de la geste de nos Très Saints personnages... histoire de vous mettre dans le bain...


Je, Korentin Kerfadec, recteur de la paroisse de Plouflushig à laquelle son nom est attaché, atteint par l’âge mais aussi sain d’esprit que peut le permettre ma toison blanchie par le temps, ai entrepris de relater la véritable et très Sainte histoire de Saint Flushomban, homme Saint parmi les Saints, dont la piété immense et le zèle christique ont été reconnues du Très Haut, et permirent l’évangélisation des peuples barbares d’outre Vistule, grâce à l'aide précieuse de Saint Bob de Risovitch, afin que tous sachent, en la terre d’Armorique comme Outre Couesnon, comment il vécut, quels prodiges il fit, et pourquoi nous devons le considérer ainsi que Saint Âne comme les très saints patrons de notre petite nation.


Flushomban le Bon, abbé-évêque de Llanbihoue, haut lieu de culture monastique et de foi cis en Cambrie occidentale, guidant le troupeau que Dieu lui avait confié, vivait humblement et dans une piété extatique, qui faisait de lui l’homme le plus estimé de toute la Britannia depuis la disparition d‘Arthur, Fils d‘Uther Pendragon, quand il fut en l’an 650, en sa quarantième année, lâchement pris avec ses moines par l’infâme et cruel Cedricson le Vieux, chef d’une bande d’impitoyables Saxons à l’haleine putride.

Malgré sa grande faiblesse intellectuelle plus due à son rang qu‘à sa race, tant il est vrai que les peuples aiment à se choisir des incompétents pour les guider, conscient qu’il était que la maîtrise ultime qu’avait le Saint Homme dans l’art unique de distiller les poireaux pourrait l‘aider à trouver femme en redonnant une fraicheur relative à sa bouche généralement emportée par d‘infâmes relents de pieds de hareng dont il se nourrissait quotidiennement, le roitelet aux cheveux jaunes lui épargna la vie, et le réduisit en esclavage, pour qu’il lui prépara chaque soir son breuvage salvateur.

Ordonc, Flushomban, durant de longues et douloureuses années, exécuta la tâche ingrate et infamante de redonner au tyran Cedricson une haleine moins fétide, sans pour autant omettre de journellement remercier le Seigneur des bienfaits qu’Il lui avait jusque là prodiguer, et en priant afin qu’un jour il puisse regagner Ses illustres faveurs.

C’est la nuit de Pâques de l’an 662 qu’il entendit, émanant du fond de l’étable où l’on le faisait dormir, qu’on lui parlait: « Flushomban, bon disciple, le Très Haut ne t’a point abandonné! » Flushomban se leva, et s’approcha de l’endroit, plongé dans les ténèbres, d’où semblait provenir la voix qu‘il avait ouïe. Il n’y vit rien d’autre que son vieil et fidèle âne, Sac’h Bras, le « sévèrement burné ». A l’instant précis où il avait pris la décision d’aller se recoucher, persuadé qu’il était d’avoir eu une hallucination provoquée par les fortes vapeurs d’alcool de poireaux qu’il inhalait avec constance sans le vouloir, Flushomban fut saisi de stupéfaction quand il vit La Merveille: son âne lui parlait, et reprenait son discours, ajoutait: « il te faut quitter cet endroit au plus vite, et traverser les mers. Dieu te charge d’une mission que seul le plus sage des Britons pourra exécuter !»
Le Saint homme s’effondra aux sabots du Saint Âne, pleinement honoré par le Créateur, ne sachant que dire sinon lui témoigner sa totale gratitude, et qu’il était prêt à faire selon Sa bonne volonté, et qu’enfin rien ne saurait lui être plus agréable que de reprendre le service de Sa Gloire pour gagner auprès de lui une place en Paradis au côté des anges et des martyrs.
« Flushomban, il te faudra être brave, partir prestement, affronter la fureur de la mer, pour aller convertir les cheveux jaunes qui vivent de l’autre côté des Flots, avant qu‘ils ne découvrent les joies du scoutisme, et que leur vienne l’envie de vivre de trépidantes et belliqueuses aventures, loin du regard vides de leurs parents débiles et indignes.
- Che? Peux-tu répéter, mon bon Sac‘h Bras? Apostropha le Briton.
- Non. Dit sobrement le Très Saint Âne, qui était fatigué et voulait dormir tôt, car il savait une longue route les attendre.
- Mais tu déconnes plein tube, mon âne tant chéri que béni, ces gens n’ont point d’âme, je ne pourrais le faire!
- On ne discute point les ordres du Très Haut, Flushomban, tu n’es point dans l’ignorance qu’Il est irritable… et… reprends toi, bordel à cul! Je t’aiderai.
- Mais… enfin… cela ne se peut! Il est tout à fait hors de question que je collabore avec l’ennemi héréditaire blond-tisonné, en une politique odieuse de renoncement à mes principes moraux qui enracinent chauvinisme et préjugés au plus profond de mon être, et que je collabore, fut-ce avec le Très Haut, à la conversion de ces hordes sanguinaires!
- Deus dixit.
- Un âne qui parle latin… Plus rien ne m’étonne, sinon le dessin qu’aurait Notre Très Saint Père… Cela ne se peut! Imagine à quoi ressemblerait le Paradis s’il devait s’encombrer d’eux!
- J’ai en vérité bien du mal à imaginer à quoi peut ressembler le paradis des hommes… Y boit-on comme dans le nôtre du lait d’ânesse à satiété? Mais cessons là toute tergiversation: c’est un ordre du Très Haut! Si tu n‘obéis point, il te laissera là, à faire ton sirop de poireaux jusqu’à la fin de ta misérable vie… Réfléchis, je partirai à l’aube, avec ou sans toi ».

Nul besoin de préciser dans notre discours fleuri que la nuit du Saint Homme fut des plus agitée, partagé qu’il était de vouloir bien exécuter la volonté divine, et la répugnance qu’il avait de devoir travailler à la salvation des âmes prétendues d’êtres infernaux qu’étaient à ses yeux les Germains de Trans-Mer.

Cependant que le soleil matinal dardait de ses premiers rayons, il se leva et alla au fond de l‘étable, la mine triste et sévère, de l’homme résigné qui s’en va à la mine. Il vit son âne bâté, déjà sur le départ, et le prit à l’encolure, lui glissant à l’oreille, avec courage et détermination, qu’il l’accompagnerait.

Et voilà notre Saint partant vers l’Orient sans éveiller plus de soupçons que quand il allait en son carré de poireaux pour y ramasser le fruit de la terre qui lui permettait de préparer son breuvage, comme à l’accoutumée.

Avant qu’une heure ne passe, les Saxons se rendirent compte de l’absence du maître distillateur, et, après un moment de panique indescriptible, réunirent les quelques mauvais cavaliers du clan, afin de lui donner la chasse. Or, Dieu, dans Son infinie sagesse, avait doté les ennemis des fils de Brutus d’une odeur telle que, le vent leur venant de dos, ils étaient précédés d’une demi lieu au moins de leur odeur poisseuse, ce qui, en l’occurrence, permit à Flushomban et à son fidèle destrier d’être prévenus de leur présence odieuse et de gagner le rivage en déjouant leurs poursuivants, alarmés qu‘ils avaient été dès la première effluve.

Nulle embarcation ne les y attendaient, et quand la pestilence saxonne vint à nouveau à ses narines, Flushomban crut un instant sa fin être toute proche.
« Nous sommes faits, mon âne chéri, je t’ai beaucoup aimé! A Dieu donc! » déclara-t-il, quand il vit la hideuse horde finalement s’approcher.

L’âne eut un braiment joyeux, et, serein et pétri de confiance, nulle autre route ne s’offrant à lui, il entra courageusement dans les flots…


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Longue et périlleuse fut la traversée de la Mer Britannique, car les flots, à l’image des hommes qui la traversent parfois, peuvent être traitres et redoutables. La bête illustre, par amitié pour son maître, naviguait vers le midi plutôt que vers le Levant, et sans doute le Très Haut, se sentant abusé par ce détour notoire, était tout courroucé. Aussi, cependant que Sac’h Bras, Flushomban toujours sur son dos, nageait sans relâche, ses forces l’abandonnèrent, à la huitième heure du jour. Il semblait à nouveau que le Saint Homme et sa monture étaient en perdition. Nul rivage où poser le sabot, nul îlot ou rocher où trouver du repos, nul boisson, ni nourriture, et la mer qui forçait.

Cela faisait bien trois heures que la Saxonnie avait été laissée au diable, et le seul réconfort que Flushomban trouvait était de se savoir libéré du joug malin de son maudit oppresseur.
« Ô, Âne fidèle! Je sens l’épuisement t’étreindre! Faudra-t-il que nous nous noyons céans, au milieu de la Mer hostile? »
Il leva ses yeux vers le ciel, et clama:
« Jésus! Anne! Marie! Dieu Tout Puissant! Je fais ici le vœu puissant que si par Vos interventions miséricordieuses, nous sortons sains et saufs de l’éminent naufrage et de l’atroce fin qui nous guettent, je donnerai les clés du Paradis aux Cheveux Jaunes qui le mériteront! Mais, Ô Dieu Tout Puissant! Fassiez que je puisse une dernière fois revoir mon peuple aimé, et bondissant gaiement, en un An Dro léger, me niquer les petits doigts une dernière fois, comme quand j’étais amant de la belle Morgane, celle-là même qui me fit Vous choisir et désespérer des femmes, quand elle me préféra ce pauvre gueux de Paolig, sous le vénale prétexte qu’il avait meilleure mise que la mienne… Mais… Ô Dieu! Je m’égare, et je me perds une deuxième fois! Je le jure devant Vous, mon âne en est témoin! Accordez-moi cette danse, et j‘irai en Barbarie!»

A ces mots, eu lieu la seconde merveille: Sac’h Bras, le sévèrement burné porta son glorieux nom en un paroxysme douloureux, si tant et fort qu’à la fin il devint évident que portés par l’immensité et la légèreté de sa virilité décuplée, ils pouvaient flottés tous deux sans effort. Et Kornog, que fit souffler le Très Haut lui-même, fit le reste en formant sous eux une vague immense et confortable qui leur fit en un jour et une nuit parcourir les 200 lieux les séparant du continent.

Si bien qu’au petit matin, épuisés, affamés, assoiffés, mais indemnes, les deux êtres échouèrent en la terre promise d’Armorique, en le royaume de Domnoée.
« Quel miracle as-tu là réalisé, mon bon Âne! Que tu sois cent fois loué, que ton nom soit sanctifié, et tes roubignoles qui nous ont sauvés mille fois bénies! »

C’est sur la grève de Penntraezh que de braves pilleurs dépaves, venant juste d’éteindre le feu qui leur avait permis la nuit d’attirer sur les rochers de la baie une esquisse romaine, vinrent les ramasser parmi les agonisants venues de la Mer Intérieure. Déconcertés par son air familier, ces hommes rudes mais bons ne purent longtemps confondre notre Briton d’avec les noyers latins qui l’entouraient.
« O! Ma Doué! Regad’ z-y don’ à çui-ci! On dirait le père Le Gwenn, en plus rougeau! Peut-être çui-ci est-i’ des nôt‘, autant le préserver et lui faire bon accueil, Dieu nous en sera témoin, de vrais chrétiens nous ne tuons point! »

Amenés au bourg voisin, Flushomban eût le bonheur de retrouver là son peuple, ayant quelques années auparavant lui-aussi fait le chemin d’Armorique, pour échapper aux incivilités déplorables des Cheveux Jaunes rendus maîtres de la Cambrie désertée. Il put enfin deviser en son idiome natal, si délicat au regard du parler des Saxons. Dès qu’il se fit reconnaitre, l’on fit vœu de pitance et de grand festoiement, et l’on organisa un grand Fest Nozh en son honneur, où coulèrent mêlés hydromel, cidre, et vin blanc fraichement ramené de Barbarie d‘Outre Erdre. L‘on parla du pays, celui qui avait été quitté, celui en devenir, celui qu'on occuperait jusqu'à la Vire. L‘on remercia Dieu pour les prodiges qu‘Il avait fait par l‘intercession de celui que tous appelaient déjà Saint Âne, et l’on se mit à chanter, puis, au grand plaisir de Flushomban qui tournoya des heures, à danser lestement.

Le lendemain matin, la tête piteusement prise dans un étau puissant, le Saint Homme, allongé qu’il était parmi les femmes de Penntraezh qu’il avait converties durant une nuit de labeur (nuit qui lui assura une belle lignée), fut réveillé par son âne fidèle, qui lui parla sévèrement.
« Flushomban, il est tard. Fais donc tes provisions, prends beurre salée et lard, que nous quittions ce lieu avant qu’elles ne s’éveillent, et demandent à nouveau que tu leur expliquas la Sainte Trinité en usant d'arguments que le pape de Rome ne saurait approuver! »

Et c’est ainsi, sans mentir, que nos deux saints quittèrent l’Armorique pour aller vers l’Orient, laissant derrière eux le peuple le plus chrétien du monde, se dirigeant vers les contrées inhospitalières d’Outre Couesnon, et les Terres Noires d’Outre Moselle…

Salut Pierrick, as-tu décidé d'un emplacement géographique pour la campagne ? Bretagne, Angleterre ?
C'est pour la saga de mon perso, je voudrais savoir où il est censé se trouver en 999, pour que l'histoire se tienne...
Merci.

Même question que Craig. Histoire de savoir un peu plus sur les rôles des belligérants. Vikings, anglo-saxons : pillage? Gallois et autres?? Que feront-ils??

Merci de tes réponses.

Où ça se pass!?! Mais... Je vous attends!

Ca va franchement dépendre de qui joue quoi.

Il y aura du mouvement depuis la Grande Bretagne, jusqu'à la Neva, potentiellement.

Pour la petite Bretagne, pour le moment, elle dort... Sinon qu'un certain Christophensen, impitoyable Jomrsviking, est venu proposé ses services à Messire Flush...

Parce que vois-tu, ma p'tite bande s'est arrêtée sur une île Balte, je veux juste savoir jusqu'où je peux les balader... (toujours d'après les fragments de la saga retrouvés...)

De Brest à Brest Litovsk!
Plus sérieusement, à l'ouest et pour le moment, il y a un joueur sot, 3 joueurs Gallois, moult cheveux jaunes saxons ou vikings, un Russ... Partout où se trouve des reliques de nos trois saints, potentiellement.
Et puis... je ne vais pas vous donner trop d'indications! Pour le moment, il faut juste que vous réfléchissiez pour savoir si vous pensez détenir ou non une relique d'un des trois saints, ou si vous vous en brossez, Odin, Thor, ou le Che coulant dans vos vaines.