La "Mêlée des Montagnes" 2018: L'Ascension !

Ami lecteur, le week-end du 17-18 novembre 2018 fut aussi marqué par un événement exceptionnel pour la communauté SAGA: la première "Mêlée des Montagnes".


Alors qu'approche la "Levée en Masse" 2019 et que nos amis Récugnots s'apprêtent à prendre la route, il est grand temps d'entreprendre la rédaction de la narration de quelques héroïques faits d'armes ayant illustré ces deux journées. Ainsi à la question qui ne manquera pas d'être posée "Il en est où le CR Jean-Mimi ?", sera répliquée telle le rocher projeté par la Géant Ymir sur le voyageur égaré: "et les noix de Michel91, elle sont où les noix ?"


L'Âge de la Magie étant sorti, plus rien ne s'oppose à la parution du compte-rendu. Alors soufflons tous ensemble, soufflons fort, et que la brume qui commence à recouvrir pour l'éternité cet illustre première se disperse.
Allons, Allons, soufflez ! soufflez ! Il en reste quelques pans...



Donc, il était une fois dans un pays lointain...
En haut à droite.

1er partie samedi matin – Conquérir de nouvelles terres
Une guerre commence souvent par l’attaque des terres riches et verdoyantes de l’ennemi. Saurez-vous contrôler et tenir ces objectifs…

Pour l'occasion, je retrouve une vieille connaissance de FOW: Fred, venu avec des Anglo-saxons...
Il est venu en voiture, une voiture avec un grand coffre: c'est pas une bande, c'est une horde !



Face à... au fait, je joue quoi ?
Une petite bande de Jomsvikings: 3 points de gardes et 3 points de guerriers, tous avec armes lourdes. Mon seigneur: Ymir le géant de Gel en personne. Prompt à la colère et prompt à pardonné... une fois les importuns écrabouillés sous un énorme bloc de pierre. A la tête d'une troupe de guerriers morts-vivants, disparus dans les brumes de la montagne et ramenés à la vie pour combattre les intrus qui pénètrent dans le domaine de l'irascible Géant. A noter que les unités sont menées par les filles adorées d'Ymir. Vous les reconnaitrez facilement: petite tenue et grosse arme.
La finesse des montagnes pour la Mêlée des Montagnes !



Premier tour: la bande s'avance sans temporiser vers le premier objectif, représenté par... un chien. Oui: on a perdu les cochons, quant à savoir où ils sont passés: pas le temps de les chercher !
Alors ce sera des chiens...



Sur mon flanc droit, une unité de Gall Gaedhil fait la maline: quelques javelots plus tard, le problème est à moitié réglé.



Malheureusement, il en reste beaucoup d'autres, d'Anglo-saxons... et la marée monte !



Leurs vagues déferlent sur mes unités...



Et à ce petit jeu-là, je m'essouffle bien vite: l'arme lourde est fatale à ma troupe...


Faute de combattants, le Géant décline...



Et dans un tonnerre qui déchire la Montagne, c'est la chute !



DEFAITE: Première fois que je joue ce scénario, première partie avec les Jomsvikings V2, première partie contre la version finalisée des Anglo-saxons V2: mes unités se sont retrouvées au contact trop vite. Un Géant calme est un Géant qui chute !
Félicitation à Fred et essayons de faire mieux pour la seconde partie.



J'aurai pu et j'aurai du prendre plein de photo de la salle en dehors des parties: il y avait plein de choses très intéressantes et pas que les tables de démo (Guerre de cent ans entre autres). J'en ai une: le boulanger en train de découper son pain, pour le repas de midi.
Et son pain est aussi bon qu'il est long ! - Michel 91, pas de commentaire licencieux SVP - Il y a certes du bon pain en région parisienne, mais là, rien qu'à la couleur on devine que ce n'est pas du pain pour des consommateurs parisiens... Et de fait, il a passé haut la main le test de référence: une mie aérée et un pain bien gonflé !
Un grand bravo !

2e partie samedi après-midi – Le convoi
Après un pillage, il est vital de mettre en lieu sûr victuailles, femmes et richesses ! Mais l’ennemi ne va pas probablement pas vous laisser faire…
Celui-là, je l'ai déjà joué et un géant averti en vaut deux !

Contre Koen et ses Normands. Proost Koen !


Je prends la corde...



Balle au centre pour Koen...



Cela s'est passé très vite, mais énervés par le fiasco face aux Anglo-saxons, les guerriers jomsvikings se sont jetés sur le centre normand, imprudemment avancé et ont tout massacré: chariot et escorte...
Du coup, ils sont moins nombreux et un peu fatigués: c'est bien compréhensible.



Tel le Petit Poucet, mais un Grand Poucet, Ymir pousse ses suivants vers le bord de table opposé, semant de petites unités derrière lui pour gêner la fatidique poursuite...



Le chemin vers la sortie est dégagé...



A l'opposé de la table, les Normands ont réduit les guerriers du Géant et n'ont plus d'opposition...



Et c'est la sortie du chariot, avec les provisions pour tenir tout l'hiver, et l'hiver, tout en haut de la Montagne, est bien long et bien rude !



VICTOIRE: Protéger son chariot et casser celui de l'adversaire, un boulot simple pour du Joms. Koen ne connaissait pas la faction et m'a laissé utiliser ma fatigue, ce qui m'a bien aidé.



Un peu plus long, sur une autre table, d'autres chariots s'affrontent: allez les cochons ! allez les cochons !
On les a retrouvés !

3e partie samedi après-midi - Combat des chefs
Un classique pour finir la journée avant le banquet…
Je retrouve aussi un joueur classique: Raphael et ses Derniers Romains.


Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été sympa durant la partie: je suis à pieds, il est monté. J'ai des armes lourdes, il a des armes de tirs.
Alors j'ai bien pourri le terrain... à fond !


Observez la disposition des mes unités: en face, je serais inquiet de voir un dispositif aussi ordonné.
Pour une fois où je sais clairement ce que je vais faire...



Raphaël déploie sa bande comme il le peut, entre marais et rocaille...



Le piège ne tarde pas à se refermer: les troupes de Raphaël s'engouffrent au centre de la table et les Joms chargent ses archers dans les rocailles: les archers sont massacré, les Joms tiennent la rocaille et la cavalerie encerclée.



De fait, on refait Andrinople...


La ligne des barbares des Montagnes tient le choc...



Et le pire arrive lorsqu'elle lance une irrésistible contre-attaque qui balaie les rangs romains...



Le Romain n'a plus de centre, ni d'aile droite et le Géant occupe son objectif de victoire: la pataugeoire au Géant !



La partie se termine par une rencontre impromptue entre le seigneur romain et un reliquat d'unité Joms: je n'en ai pas de souvenir, mais je parie que cela s'est mal terminé pour le Romain !



VICTOIRE: J'ai fini par me rappeler que le Joms est une faction de contre-attaque et qu'il faut laisser l'adversaire s'approcher, laisser grimper sa colère avant de lui rentrer dans le lard. Le problème est quand même d'avoir un adversaire qui s'approche. Là, j'ai laissé deux terrains au centre de la table pour le laisser croire qu'il pouvait y être en sécurité. Erreur fatale...


Accessoirement, je n'ai pas dû avoir à me plaindre des jets de dés non plus... et il me semble me rappeler que les siens furent plutôt catastrophiques.



Pas de photo malheureusement de la petite fête nocturne, avec un excellent repas, avec plein de rab, bien arrosé par les non-conducteurs et qui a viré à l'atelier dégustation avec l'ensemble des échantillons ramenés quelques joueurs. Puisque l'on vous a dit qu'il fallait y être !

4e partie dimanche matin – Terre sacrée
Quel que soit votre peuple, il existe de nombreux endroits qui ont une importance mystique toute particulière et les contrôler vous apportera les faveurs des dieux….

Contre Christophe et de nouveau des Normands.
Christophe a accompli un excellent parcours et je ne vais pas tarder à me rendre compte qu'il gère une bande bien redoutable...


Ymir et ses "petits", en blocs compacts...



Les Normands prêts à venger ceux de Koen...



Le Géant se garde à droite... pour être attaqué sur sa gauche: première torpille normande.



La même vue du camp normand...
Ces gars n'ont pas prévu de rentrer à la maison ce soir !



Et ils n'ont pas fait le voyage pour rien: avec la combinaison "Poursuite" et "charge", une petite unité de 4 cavaliers suffit à éliminer une plus grosse unité adverse. Avec une allonge de 2L. C'est efficace, imparable et à terme, c'est suffisant pour gagner une partie.


Du coup, la cavalerie normande enveloppe en gardant ses distances.
Même pas la peine de penser à leur courir après...



Les pertes s'accumulent: il est temps d'occuper les terrains et de serrer ses fesses de Géant... Christophe a un nombre réduit de torpilles: il faut attendre la fin de l'orage.



Je grappille les points lorsqu'ils se présentent, contrairement à Christophe qui semble prendre son temps pour préparer une grosse charge...



Arrive l'inattendu: l'arbitre annonce la fin de la partie. Mauvaise lecture du scénario: Christophe pensait avoir encore le temps de prendre l'avantage et à trop bien préparer sa charge générale, elle n'est jamais partie !


VICTOIRE: Pas très méritée et inespérée, tant l'affaire était mal embarquée. Mauvaise idée d'affronter du Normand à découvert. Et dire que j'étais content de ne pas tomber contre du Breton... Pour gagner, il faut absolument ignorer la colline douce centrale et s'accrocher le plus rapidement aux terrains difficiles.
En résumé, le Normand peut réaliser une charge dévastatrice à 2L avec ses petites unités de guerriers montés et dispose de deux capacités pour retraiter durant le tour de l'adversaire. Avec ça, les tournois ne devraient-ils pas se résumer à: lequel d'entre eux sera le premier ?

Excellent CR !
Mais où est passé le marcassin ?

Jeaznoj a écrit:Excellent CR !
Mais où est passé le marcassin ?

[SPOILER] Tu vas voir à la fin pourquoi je ne l'ai pas amené chez ces sauvages. Ni en pays Henaff d'ailleurs !

Jeaznoj a écrit:Excellent CR !
Mais où est passé le marcassin ?

A la vache ! Il est allé retrouver une coquine laie

5e partie dimanche début d’après-midi – Briser les idoles
Alors que les combats font rage, détruire les symboles de puissance des dieux adverses peut porter un coup fatal à l’ennemi et le faire capituler…

A peine le temps de faire honneur aux excellents diots régionaux qu'il faut remettre le couvert. Cette fois-ci contre Olivier et ses Normand.
Olivier doit prendre le train, il va falloir jouer en Blitz: cela ma convient tout à fait !


Une composition torpilles à gogo !



Du coup, j'aligne bien moins de monde... pour protéger mes idoles !



Olivier a un seul problème: il est limité à une torpille par tour... c'est mon seul avantage.
Du coup, il doit faire des choix difficiles: nettoyer mes gardiens avant de s'attaquer à mes idoles ou résister à la vague de barbares qui déferle vers les siennes ?



On y va "à la Foch": le plateau Jomsviking le permet et pour agresser à découvert une bande ayant l'avantage de la mobilité et du tir, il vaut mieux ne pas trop réfléchir... A bas les jarres normandes !vive les tonneaux nordiques !



Et grâce au jeu de jambes jomsviking, je peux même me payer le luxe de mettre la pression sur les torpilles en préparation...



Je me paye même le luxe d'en étriller une au passage lors d'une baisse de régime sur le plateau de capacités normand...



Ymir et ses "petits" ont brisé la première jarre... la seconde ne va pas tarder à subir le même traitement.
La dernière idole normande étant inaccessible, il est alors temps de se replier vers mes bases et renforcer la défense des tonneaux !



D'autant plus qu'Olivier n'ayant plus à défendre ses idoles brisées, développe enfin son attaque...



C'est à ce moment de la partie que commencent mes problèmes de D6: alors qu'Olivier réalise des attaques "moles" sur mes idoles et mes troupes, mes jets de sauvegarde sont absolument catastrophiques. Mes idoles se brisent quasiment toutes seules à l'approche des cavaliers normands...



Il ne me reste plus qu'à transformer la ruine où se trouve mon dernier tonneau en fort Chabrol.
Bien m'en prend: dans une ultime tentative, Olivier attaque avec ses cavaliers et un plateau nu, et connait une insolente réussite...



EGALITE: La seule faiblesse du Normand est d'être mono-torpille par tour. Dans un scénario où il faut attaquer, il en est réduit à chaque tour à une attaque optimisée de ses cavaliers et un tir de volée avec ses archers. Il y a donc de la place pour son adversaire... à condition de ne pas devoir courir après ses cavaliers.
Rien n'empêche le Normand de composer sa bande avec un seigneur, un prêtre pour être sûr d'avoir le bon dé de capacité au bon moment, une unité d'archers, 4 petites unités de torpilles et une grosse unité de gardes pour finir le travail à partir de 5ème tour...

Petit Benhur a écrit:

Jeaznoj a écrit:Excellent CR !
Mais où est passé le marcassin ?

A la vache ! Il est allé retrouver une coquine laie

Nous voici arrivés à la fin de ce compte-rendu...

Commençons par les remerciements:
- Un grand merci à Hobby Shop et à son équipe pour l'organisateur de leur premier événement SAGA V2;
- Un grand merci à tous les Récugnots et à toutes les Récugnotes pour leur accueil;
- Un grand merci à tous les joueurs pour leur bonne humeur et leur fougue;
- Un grand merci à touts les conducteurs qui ont participé au ont routier entre La-Tour-Du-Pin et La Batie-Divisin.


Côté Jomsviking: une bande générique tient bien la route. Leur plateau est suffisamment riche pour s'adapter aux conditions particulières des scénarios. Le choix de l'arme lourde aurait été judicieux face à des bandes adversaires composées de gardes. Il n'y en a pas eu, d'où le peignage en règle de la première partie. Si c'était à refaire, je jouerais cette liste:

• 1 seigneur
  
• 1 point de gardes avec armes lourdes
  
• 5 points de guerriers
  

Côté scénarios, je mets une note de 1 à 5 cochons...

• 1er partie samedi matin – Conquérir de nouvelles terres      
  Un bon compromis entre la nécessité d'avancer pour marquer des points et de massacrer l'adversaire pour dégager les objectifs et l'empêcher d'en marquer.
  La mention "aucun décor ne peut être placé à moins de C d’un marqueur d’objectif" est à l'avantage des cavaliers-tireurs, aux fantassins de faire attention au placement du terrain...
  
• 2e partie samedi après-midi – Le convoi        
  Difficile de gagner sans avancer et s'exposer. J'apprécie tout particulièrement: le fait que les points de massacre ne rentrent pas dans la détermination de la victoire: seule la mort d'un chariot et d'un seigneur rapportent des points, et la limitation de mouvement des chariots.
  S'il faut courir à travers la table de jeu, l'infanterie a quand même des objectifs raisonnables.
  
  
• 3e partie samedi après-midi - Combat des chefs  
  J'ai un gros problème avec ce scénario-là !  
  Je veux bien courir après un tireur embusqué et fuyant, mais autant y avoir quelque chose à gagner. Alors si en plus l'adversaire attend tranquillement que ma bande soit réduite au tir et dispersée pour lancer une grosse contre-attaque...  
  Soit, ce scénario permet peut-être de rééquilibrer les chances en tournoi en favorisant les bandes de tireurs. A supposer qu'elles soient défavoriser pour les autres (le convoi par exemple). Peut-être faudrait-il juste de renommer en "Allez-y: tirez-moi dessus !"  
  
  
• 4e partie dimanche matin – Terre sacrée    
  Un grand classique assez proche du premier.
  J'apprécie particulièrement la mention "A la fin du tour de chaque joueur, l’adversaire compte le nombre de Pv (points de victoire) qu’il gagne lors de ce tour". Donc, si le gars prend la fuite à chaque tour, il n'est pas prêt de marquer des points.
  Malheureusement, le faible nombre de terrains présentant un handicap pour la cavalerie et les tireurs favorise ce type de troupe en fin de partie et comme le nombre de points de victoire gagnable augmente à chaque tour...
  
• 5e partie dimanche début d’après-midi – Briser les idoles          
  Mon préféré: comme pour le second scénario, les points de massacre ne comptent pas, seul compte la réalisation de l'objectif. Au diable les pertes et la distance: il faut y aller, puisqu'il n'est pas possible de tout défendre, et puis c'est tout.
  
  

Et pour finir, on a retrouvé les cochons !

Très bon CR, et 6 mois après tu a encore une bonne mémoire ^^ Perso je me souviens surtout de la bouffe et de mes hurlement le dimanche matin !

Le meme destin que Jeanne-d'Arc, pauvres betes ...sante subito!

Jean-Michel II a écrit:
Et pour finir, on a retrouvé les cochons !

Elle a pris cher la famille de Marcot...