Vaires 2015: Le Sacrifice à Odin

Face à l'empire de Charlemagne
Les Saxons formaient encore une nation païenne au VIIIe siècle en dépit des efforts des missionnaires anglo-saxons. Nombre de ces derniers, en effet, vinrent sur le continent, majoritairement de Northumbrie, et professèrent leur foi en Germanie dans l'espoir de convertir leurs frères : les plus connus sont Willibrord (657 ? – 738 ?) et Saint Boniface (680 – 755), qui évangélisèrent les Frisons.
Les Saxons sont considérés à l'époque comme des barbares et des guerriers intraitables. La Saxe est un petit pays au Nord du royaume, forestier et marécageux, ce qui peut être une des raisons pour lesquelles les Saxons lancent souvent des raids meurtriers dans les régions de la Hesse et de la Thuringe. Quatre nations se partagent la Saxe: les westphales (du Rhin à la Weser), les Angrivariens (à l’est), les Nordalbingiens (au nord) et les Ostphaliens venus du massif du Hartz.
La guerre de Charlemagne contre ce peuple dura trente-trois ans. Le facteur déclenchant fut l’attaque des Angrivariens qui transformèrent la basilique de Fritzlar en écurie pour leurs chevaux. Charles associe très rapidement politique et religion. En effet Il fait œuvre de conquête, mais aussi œuvre missionnaire en désirant convertir les païens Saxons. En 772, après avoir pris la citadelle d’Eresburg, Charlemagne fait abattre leur idole, Irminsul, certainement un frêne immense recouvert de talismans. Ce lieu rassemblait le butin des razzias saxonnes. À ce moment, les Saxons négocient et promettent de ne plus envahir les marches du royaume franc et fournissent aussi des otages.
En 774, Charlemagne est occupé à guerroyer en Italie et les Saxons en profitent pour reprendre les hostilités. La riposte est terrible : les soldats envoyés par Charlemagne se déchaînent et laissent la Saxe exsangue mais pas encore soumise.
En 776, les Saxons promettent de se soumettre et de se convertir au christianisme.
En 782, un soulèvement général conduit par Widukind, considéré encore aujourd'hui en Allemagne comme grand héros, conduit Charlemagne à faire exécuter 4 500 révoltés en guise de représailles.
En 784, le roi des Francs lance une nouvelle campagne mais cette fois-ci hiverne sur place, ce qui rompt avec la tradition de l'époque qui voulait que l'on ne se batte pas à la mauvaise saison et que l'on attende le printemps.
En 785, soumission de Widukind et baptême de celui-ci à Attigny. Le premier capitulaire saxon est édicté : De partibus saxoniae.
En 793, nouvelle révolte.
En 794, Nouvelle campagne de Charlemagne en Frise et en Saxe.
En 797, Charlemagne hiverne au camp de Herstel. Annexion de la Saxe au Regnum Francorum. Second capitulaire saxon qui introduit une égalité progressive entre Francs et Saxons. À partir de 799, déportation massive des Saxons (Flandre et Brabant) remplacés par des Francs pour éviter de nouvelles révoltes. « Charlemagne en mêlant les Saxons et les Flamants, d'un diable en a fait deux », est devenu un adage sous Philippe IV le Bel et Philippe VI de Valois.
En 803, conclusion de la paix de Salz.

Scénario SAGA : Le Sacrifice à Odin
Alors qu’au cœur de la forêt, un Seigneur païen (dès runiques) préside une cérémonie consacrée à Odin devant son peuple, un Seigneur chrétien (dès continentaux) et sa bande se déploient à l’orée de la clairière sacrée. La nouvelle de leur progression s’est répandue aux alentours et des villages voisins accourent les secours. Tout est prêt pour le massacre qui s’annonce.

Mise en place :
La partie de déroule sur une table de 120cm sur 180cm.
Chaque joueur choisit un petit bord de table. Le Païen place un cercle de pierre au centre de la table (bords longs) à plus de L de son (petit) bord de table.
Les joueurs placent ensuite alternativement trois bois et trois marais à moins de M de n’importe quel bord de table et à au moins M de tout autre décors.

Durée de la partie :
8 tours

Déploiement :
Le Païen place le Sacrifice à Odin et une unité de 12 levées représentant les fidèles au centre du cercle de pierre. Le Sacrifice à Odin est un terrain infranchissable pour le Païen pour le reste de la partie.
Il dispose de 1 point représentant les serviteurs du seigneur, pour constituer son ou ses unités de départ, à déployer à moins de M du cercle de pierre. Les autres unités sont hors table.
Le Chrétien joue en premier et commence la partie hors table et bénéficie d’une activation gratuite non annulable pour l’ensemble de ses unités.

Règles spéciales :
Le Sacrifice à Odin est le Seigneur du Païen. Son armure est de 3 au corps-à-corps et de 5 au tir. Il ne peut pas être déplacé.
Les levées du cercle de pierre sont les fidèles assistant à la cérémonie et ne peuvent pas être déplacées elles aussi. Tant qu’une levée est présente dans le cercle de pierre, les attaquant ne peuvent entrer dans le cercle de pierres, le Seigneur Païen ne peut être attaqué. Les levées bénéficient d’une activation de tir gratuite par tour : ils jettent des pierres jusqu’à M du cercle de pierre.
Le Sacrifice à Odin permet à toute unité païenne à moins de M de retirer une fatigue à la fin de son tour.

Bandes inépuisables : le Païen peut faire entrer un point de bande par tour par l’un des grands bords de table. Ce point est constitué soit de figurines hors table, soit de figurines perdues. Les figurines spéciales ne peuvent revenir en jeu.
Petite variation sur la règle pour éviter un bouchon de 12 gardes en milieu de table dès le premier tour...


Conditions de victoire :
Le Chrétien gagne si avant la fin du huitième tour, la cérémonie est interrompue. Sinon le Païen gagne.
La cérémonie est interrompue dès que le Seigneur païen utilise l'un de ses dès d'attaque.

Le niveau de victoire est obtenu en comparant les points de massacre des deux camps.

Dans le cas où le Seigneur Chrétien se verrait privé de la victoire par le martyre du seigneur Saxon, une nouvelle séquence du scénario serait débutée...


Scénario SAGA : Chevauchée en enfer
Le Seigneur païen gît sans vie, entouré de son peuple et de ses serviteurs impitoyablement massacrés.  Un étrange silence enveloppe les survivants. Est-ce la fin ? Les païens prétendent qu'une puissante magie règne en ces lieux.
Alors que pas un souffle d'air n'agitait la clairière, un grondement sourd s'élève de la forêt pour se transformer en une violente bourrasque balayant la cime des arbres.
Un frisson parcourt l'échine des guerriers chrétiens survivants comme des hurlements de rage éclatent tout autour d'eux: c'est pas encore gagné !

Mise en place :
Reprise de la partie sans rien changer

Durée de la partie :
4 tours

Déploiement :
Le Chrétien joue en premier.

Règles spéciales :
Toutes les unités païennes retirent une fatigue à la fin de leur tour.

Bandes inépuisables : le Païen peut faire entrer deux points de bande par tour par l’un des grands bords de table. Ces points sont composés soit de figurines hors table 's'il en reste), soit de figurines perdues. Les figurines spéciales ne peuvent revenir en jeu.

Conditions de victoire :
Le Chrétien gagne si avant la fin du quatrième tour, son seigneur quitte la table par son bord de table. Dans le cas contraire, le Païen gagne.

Le niveau de victoire est obtenu en comparant les points de massacre des deux camps.

Alertés par un informateur, les Francs lancent une expédition pour étouffer la révolte avant qu'elle n'embrase toute la région.

Bannières déployées, l'infanterie carolingienne pénètre dans la vallée...


Formée en trois colonnes, progressant rapidement...


Dernière leur cavalerie...


... menée par le Comte Rénier.


Vétéran de la conquête carolingienne, ce dernier sent que l'affaire sera chaude. La vallée est infestée de rebelles et la vitesse sera la clé de la réussite. L'idée d'un massacre de plus l'écoeure, même s'il ne s'agit que de Saxons, même s'il permet d'éviter des catastrophes bien pires.

Pendant ce temps, à l'autre bout de la vallée, le noble Hathumar s'apprête à rallumer le feu de la révolte...


Quelques serviteurs l'accompagnent pour assurer sa protection: une trahison étant toujours à craindre.


Mais l'approche des Francs n'est pas passée inaperçue, et des villages environnants arrivent les renforts...


Dans la vallée, les sentiers traversants les vastes marécages et les profondes forêts résonnent de nombreuses courses précipitées...


Arriveront-ils à temps pour empêcher le massacre ?


Réponse, dimanche prochain !

Hé, pas la peine de mettre la pression. Bien que si ma chope est large et bien remplie, tu peux...

Ce matin, Gruik kid était motivé. Il avait sorti sa plus belle casserole pour faire face au marcassin géant. Mais ce dernier n'était apparemment pas remis de son séjour à Laval. Ou peut être avait-il eu peur?
Toujours est il qu'il avait envoyé Jean-Michel à sa place...

Jean-Michel, le seigneur Rénier, et une trentaine de Francs. Vite Gruik kid est parti rameuter de vaillants guerriers pour protéger la cérémonie en cours.

mais je laisse le reporter vous raconter la suite.

Merci JP !


Des nouvelles des marches Saxonnes en effet: le noble Hathumar est bien au rendez-vous ainsi que son peuple. La cérémonie débute sous l'oeil vigilant de ses serviteurs.


Le Comte Reinier est aussi au rendez-vous et mène vivement ses troupes vers le cercle de pierre.


Mais l'alerte est donnée: la forêt a des yeux et le petit vigile court signaler l'approche des Carolingiens.


Déjà une unité de chasseurs débouche dans la vallée...


Pas de temps à perdre: le Compte presse ses troupes qui traversent hardiment la table, malgré des dés SAGA peu favorables !



Un premier choc comme les serviteurs de Hathumar engagent les cavaliers carolingiens...


...et premier sang.
Une unité de garde débouche à son tour de la forêt.


Mais les renforts carolingiens renforcent la ligne de front...


Et chargent enfin la piétaille saxonne...


...qui est mollement repoussée. Et les gardes saxons contre-chargent le flanc gauche de la cavalerie !



Une nouvelle attaque faiblarde... Les dés 6 semblent en panne des deux côtés !



Attaque générale cavalerie Carolingienne !


Une première unité charge les deux gardes survivants...


Et manque la mise à mort: l'un des gardes survit !

Au tour du comte et de la seconde unité de cavalerie: un seigneur et cinq gardes contre six guerriers.


Les guerriers gagnent le combat et repoussent la cavalerie !



L'affaire tourne mal: un second assaut est nécessaires pour éliminer les guerriers saxons...


Mais le chemin de repli est maintenant bloqué par les chasseurs saxons qui menacent les arrières de la cavalerie carolingienne !
 


De nouvelles troupes saxonnes débouchent de la forêt: l'encerclement de l'avant-garde carolingienne est presque complet.



Le Comte s'élance à la tête des survivants de la première unité de cavalerie pour repousser les archers...


Tandis que l'autre unité charge les levées dans le cercle de pierre...



... et charge encore !
.

La cavalerie carolingienne pénètre entièrement dans le cercle de pierre et repousse le peuple saxon au fond du cercle de pierre.


A l'extérieur, les unités saxonnes isolent complètement le cercle de pierre du reste de la troupe carolingienne.



Stupeur des deux joueurs: le Saxon ne peut attaquer les cavaliers dans le cercle de pierre et les levées commencent à jouer au chat et à la souris avec les cavaliers, le concepteur du scénario n'ayant pas prévu ces coups de Jarnac !


A partir de maintenant...


... les cavaliers vont s'épuiser à la poursuite de ces satanées levées...



De son côté, le comte Reinier, rageant, est forcé de se replier vers son infanterie...


... poursuivi de près par de nouvelles unités saxonnes surgies de la forêt.


Les deux derniers cavaliers carolingiens se sacrifient pour lui permettre de rejoindre le gros de la troupe.


Dernier tour: le peuple saxon est dispersé, laissant Hathumar seul face à la cavalerie carolingienne. Il reste un dé d'activation pour lui permettre de mettre la main sur le rebelle. Comme elle s'apprête à s'élancer, décompte de ses fatigues: 1, 2, 3... et 4 ! Epuisée. Fin de la partie !
   


La cérémonie est achevée. Hathumar est en vie et devient le chef et l'étendard de la révolte. Toutes les marches saxonnes s'enflamment de nouveau. Le comte Reinier est en vie, mais a échoué: l'Empereur ne va pas apprécier.
Victoire majeur saxonne. Je savais que j'aurai dû venir avec Marcot !



Merci JP pour cette partie acharnée !!! Je modifie le scénario pour éviter à l'attaquant de courir trois tours après les levées dans le cercle de pierre.


PS: En plus, j'avais prévu que les levées ne puisse pas se déplacer, mais je l'avais oublié... De toute façon, ce point méritait un petit éclaircissement: l'attaquant ne peut rentrer dans le cercle de pierres et attaquer le seigneur païen qu'après avoir dispersé les levées


PPS: J'en profite pour remercier aussi Alex et Vincent pour les éclaircissements sur le plateau Francs, dont l'avertissement sur la modification de la capacité Planification: plus possible d'activer un seigneur et de jouer un "Nous sommes à vos ordre".
Choix de jouer avec des bannières non judicieux: le plateau Francs avec "Rétribution" permet de s'en passer. Trop de points dépensés en guerriers à pieds: des guerriers à cheval et un prêtre auraient été plus utile qu'un troisième point de guerriers, mieux gérer les dés SAGA et éviter d'avoir à utiliser "Exploitation" et perdre deux tours d'attaque sur huit.

Quand tu m'as rappelé que je pouvais tirer avec le peuple, tu m'as aussi dit que je pouvais les bouger pour optimiser mes tirs, je t'ai pris au mot.
Tu aurais put te rappeler comment j'ai fait brailler Michel 91 à la LEM et savoir que je pouvais être retord (et je fonctionne mieux avec de la fatigue et de la bière).
Bière dégustée après la partie

Bien fait pour moi !


Voilà ce que c'est que de jouer à jeun !!


D'un autre côté, tu aurais pu quand même rincer le cochon avant la fin de la partie !!!


PS: Faire brailler Michel 91, c'est trop facile, cela ne compte pas !


Il faut en profiter, il est en vacances, il ne consulte pas le forum...

La longueur de la table est impressionnante mais rend une attaque d'infanterie difficile par la seule distance à franchir

Quelques suggestions sur le scénario :

• avoir un point d'entrée des renforts du défenseur fixé aléatoirement (la taille de la table joue alors autant contre le défenseur que contre l'attaquant mais il faut probablement prévoir une durée plus longue).
• donner à chaque tour une activation de mouvement gratuite aux fantassins de l'attaquant. Cette activation ne peut pas finir en contact en mêlée. Elle ne compte pas comme une activation de mouvement si elle est faite en ligne droite vers le cercle de rochers (une seconde activation ultérieure ne génère donc alors pas de fatigue et le défenseur a intérêt à placer rapidement une unité sur le chemin direct)

AUGER Vincent a écrit:La longueur de la table est impressionnante mais rend une attaque d'infanterie difficile par la seule distance à franchir

Quelques suggestions sur le scénario :

• avoir un point d'entrée des renforts du défenseur fixé aléatoirement (la taille de la table joue alors autant contre le défenseur que contre l'attaquant mais il faut probablement prévoir une durée plus longue).
  
• donner à chaque tour une activation de mouvement gratuite aux fantassins de l'attaquant. Cette activation ne peut pas finir en contact en mêlée. Elle ne compte pas comme une activation de mouvement si elle est faite en ligne droite vers le cercle de rochers (une seconde activation ultérieure ne génère donc alors pas de fatigue et le défenseur a intérêt à placer rapidement une unité sur le chemin direct)
  

Merci Vincent pour ces idées...

On est d'accord que pour ce genre de raid, il faut de la mobilité, mais pour les 2 camps.
la table faisait 180 (6L) sur 120 (4L). La cavalerie franque a parcouru 4L en 2 tours et arrive sans fatigue.
Mon infanterie doit parcourir presque 2 L pour rejoindre les combats. Au bout de 3 M elle peut être dans la zone d'effet de la ceremonie et perdre une fatigueàa la fin de mon tour. Avec une entrée aléatoire la défense peux devenir impossible et le defenseur n'a plus qu'a empêcher l'attaquant de fuir.
Je peux t'assurer que je n'en menait pas large de voir ses cavaliers pratiquement sur l'objectif et de devoir choisir entre amener du monde et faire une frappe préventive.

J'avais choisi vicking pour bénéficier d'une levée d'archers et avoir un plateau runique simple.

Le joueur chrétien prenant de la full cavalerie avec un pretre (guerrier pour bénéficier d'un deuxième nous sommes a vos ordres ou un des autres pour adapter son plateau aurait pu faire très mal). Bon, des cure-dents chez le défenseur aussi.

le scénario est bien, il faut le rejouer. Pour l'améliorer

Je n'ai pas eu l'impression que le Chrétien soit particulièrement désavantagé: un tour sans pour les dés SAGA, et la course après les levées dans le cercle de pierre m'ont été fatals.


Deux options pour avantager le joueur Chrétien:

1) Jeter 1d6 pour déterminer la zone d'arrivée des renforts païens, chaque grand bord de table étant décomposé en 3 zones de 60cm.
Après tout, les renforts arrivent de manière chaotique sur le champs de batailles...

2) Utiliser une règle Raid à la Ragnar Lodbrok: contre le sacrifice de la moitié de ses dés SAGA, le Chrétien peut activer gratuitement toutes ses unités. Le mouvement doit être le plus court possible vers le cercle de pierres.
Il s'agit d'un raid précédé d'un minimum d'organisation: tous au cercle de pierres !

Et deux options pour avantager le joueur Païen:

1) Brouillard: le Païen joue en premier.
Le Chrétien s'est perdu en chemin et débouche dans la vallée avec un peu de retard sur les renforts païens.

2) Sans repos: le Païen peut activer autant d'unité autant de fois qu'il le souhaite, au prix d'une fatigue supplémentaire par activation de mouvement. Le mouvement doit être le plus court possible vers l'unité Chrétienne la plus proche.
Les renforts ne sont pas venus pour regarder la bataille !

A tester dans le futur...

Jean-Michel II a écrit:

PS: Faire brailler Michel 91, c'est trop facile, cela ne compte pas !

Je confirme

Michel 91 a écrit:

Jean-Michel II a écrit:

PS: Faire brailler Michel 91, c'est trop facile, cela ne compte pas !

Je confirme

Attention les gars ! Il est de retour...

Ouais, et pas content en plus!
Merci á JP pour t'avoir fait pan-pan cul-cul á Vaires (j'ai raté ça)

Je comptais sur ton aide ce week-end, mais tu arrives comme la cavalerie l'infanterie franque. ..

ce n'est que partie remise, rendez vous à Ballainvilliers.

Oui, on se verra á Ballainvilliers