1er jour de baffes: Sauver la Marcassin Marcot !

La revue du chasseur gaélique !
Qui veut la revue du chasseur gaélique ?
Stupeur dans la forêt ! Tous les détails dans notre numéro...

Alors qu'il profitait d'un repos bien mérité après ses récentes aventures à la Grande Mélée, Marcot, le Marcassin Géant, vient d'être enlevé par une bande d'infâmes norrois revanchards, à la solde du non moins infâme Comte Henaff: ce dernier, alléché par un récent CR sur le forum du Studio Tomahawk, rêve de s'offrir pour les fêtes un pâté de marcassin géant !


D'après les informations recueillies par Mac GlouGlou, les norrois seraient conduits par un obscur seigneur norvégien, Skeggi Pâte-d'Ours, jusqu'à présent plus connu pour ses talents de briseur de dents que de chasseur. Ce dernier se serait attaché les services d'un étrange acolyte qui lui aurait suggéré une ruse infâme: profitant de l'amour irraisonné de Marcot pour les champignons, ils l'auraient attiré hors de la forêt et capturé aussi-sec.


La bande est maintenant en route vers le Bretagne et les terres du Comte Henaff. Elle devrait arriver prochainement à Laval. A travers Mac Glou-Glou, les habitants de la forêt lancent un vibrant appel à tous les seigneurs gaéliques du coin:
"Aux armes, Frères ! Aux armes !
Sus au norrois !!
Sauvez le Marcassin Marcot !!!
Hors de question qu'un monument de notre culture finisse en pâté continental !"


Pour rappel, le Marcassin Géant est une espèce en danger, protégée sur l'ensemble de nos forêts. Le braconnage, le transport, les manipulations, et parfois l'approche ou la photographie sont au moins temporairement interdit (sauf autorisation dérogatoire spéciale) par l'Amicale versaillaise des peigneurs de marcassin géant, sur tout ou partie de l'aire de répartition de l'espèce en question.

La revue du chasseur gaélique !
Qui veut la revue du chasseur gaélique ?
La forêt respire ! Marcot est revenu...

Après une longue période d’angoisse, le célèbre habitant de nos sous-bois vient de refaire apparition, aussi joyeux que crotté.
Il était temps : l’hiver vient et la météo nous annonce un temps à ne pas mettre un cochon dehors, fut-il sauvage et d’une taille peu commune.


Je ne décrirais pas la fête organisée par nos habitants, petits et grands, pour marquer l’évènement : il fallait y être pour y croire !
Le marcotuesque repas de retrouvailles approchant de sa fin, tous criaient pour avoir le récit de ses aventures. Notre envoyé spécial n’en manqua pas une miette et nous en livre aujourd’hui la compilation des meilleurs extraits, l’intégralité du texte original étant conservé à la rédaction, mais comme tout un chacun le sait, la rhétorique du marcassin géant en plein repas peut être d’un accès délicat au néophyte…


Au commencement, Marcot se souvient d’un guerrier à barbe rousse qui lui donnait de succulents champignons qui rendaient le pied léger. Assez léger pour aller faire une balade loin… loin vers là où le soleil se couche, là où se trouvait d’après le gentil guerrier le royaume des Cochons du Père Hénaff.


Et c’est ainsi que par une belle matinée d’automne, le guerrier roux, sa bande et le marcassin géant arrivent à Laval.



Mais le Père Hénaff était fâché et lâchait sur le groupe sa chasse sauvage.



Les compagnons du guerrier roux ne semblaient pas impressionnés pour un gland et faisaient le gros dos pour les accueillir chaleureusement.



Marcot se cachait dans un bois comme d’autres compagnons s’apprêtaient à faire une surprise à un groupe de cavaliers plus légers.



La surprise fut complète et manqua même d’être totale pour le chef de la Mesnie !



Mais rien n’était encore joué et la horde se reformait au sommet d’une colline pour faire pleuvoir sur les compagnons une nuée de longs bâtons qui piquent.



Voyant cela, quatre compagnons-loups à deux pattes qui n’aimaient ni les longs bâtons qui piquent, ni les cavaliers, manœuvraient pour attaquer le flanc des cavaliers.



Un seau de dés 6 plus tard, la place étaient nette: Marcot pouvait y grimper pour mieux apprécier la situation.



La chasse était chassée au coin du bois…



… et les derniers Bretons rentraient chez le Père Hénaff lui claironner que le pâté était passé !



Cochon qui sent le déni : à bon étendeur, salut !
Marcot en était tout retourné…



NDR: Désolé, Alain, tu as eu la malchance de rencontrer ma bande sur le scénario qu'il ne fallait pas: Attaque à l'aube. Du coup, l'Illuminé a été bien utile avec un Ragnarok et des cibles multiples à chaque tour...

Comme à ton habitude
Toujours aussi agréable à lire ,merci et vivement le suite

Vraiment sympa ce rapport de bataille.

Excellent comme toujours !!!

Ragnarock á chaque tour de jeu? ben mon cochon....ce marcassin devrait subir un contrôle anti-dopage! peluche made in Russia je suppose?

Michel 91 a écrit:Ragnarock á chaque tour de jeu?  ben mon cochon....ce marcassin devrait subir un contrôle anti-dopage! peluche made in Russia je suppose?

Puissant, mais pas très agile comme nous le verrons plus loin.
Quant à Marcot, il vient de Strasbourg, au coin de la rue du Sanglier: cela ne s'invente pas !

Le climat breton devenant insalubre, le Guerrier Roux, ses compagnons et le marcassin Marcot décidaient de filer à l'anglo-saxonne et embarquaient dans un knörr, droit vers l'Est.


A cette occasion Marcot se découvrait les quatre pieds marins, à condition d'être régulièrement approvisionné en champignons. Une tentative de sevrage par le Guerrier Roux se terminait en effet durant un épisode de gros temps par une dégoûtante inondation de l'embarcation.


Voici donc toute la bande forcée de mettre pied à terre pour refaire son stock... du côté de Jomsborg.
Ce qui devait arriver arriva: en pleine cueillette, le Guerrier Roux croisait un groupe de Jomsvikings en maraude. C'est un fait peu connu que le Jomsviking, en plus d'être colérique, est extrêmement soupçonneux !
Qu'un guerrier Roux débarque sur leurs côtes pour cueillir des champignons leur paraissait louche: le voici prisonnier, en route vers Jomsborg.



Le Guerrier aurait-il dû leur expliquer que c'était pour un Marcassin Géant qu'il avait embarqué en Bretagne ? Le schéma mental de ses interlocuteurs rendait l'explication délicate et il préférait s'abstenir.

Mais les secours arrivaient juste à temps pour barrer la route de Jomsborg... au grand désespoir de Marcot qui venait de trouver une bauge à son goût !



Les loups à deux pattes prenait les devants. Des arguments qui faisaient mouche, mais se révélaient finalement insuffisants pour ralentir bien longtemps leur marche en avant.

 
Le Jomsviking prenait la tangente, confiant dans la supériorité de son jeu de jambe sur celui des compagnons du Guerrier Roux qui, privée de son chef, manquaient quelque peu d'allant.


Tant bien que mal, voir miraculeusement (NDR: mes Sol de la partie sont tous arrivés à ce tour !   ), ils arrivaient quand même à bloquer la route des Jomsvikings...


... et prenaient position sur ultime une butte boisée.


Sous l'oeil interrogatif de Marcot, les Jomsvikings donnaient l'assaut...


... pour être repoussés par miracle (NDR: le deuxième de la partie, si vous suivez bien...).


Tout ceux qui étaient encore debout se précipitaient vers la butte dans un ultime effort.


Reprenant leur souffle et adressant une dernière prière à leurs Dieux, les compagnons baissèrent alors la tête pour réaliser que la butte était couverte de petits champignons blancs. A leur appel, Marcot accourrait et commençait un effroyable festin.

Voyant cela, le chef Jomsviking se tournait vers le Guerrier Roux:
- Szukać grzybów karmić świnię tłuszczu ?


La glace était rompue et les survivants des deux bandes succombaientt à un éclat de rire général. Tout était bien qui finissait bien.


NDR: Merci et bravo François pour cette partie: tu as réussi à manoeuvrer rapidement une foule d'unités de petite taille et bien failli avoir la peau du Marcassin ! Nous n'avons joué que 6 tours. En 8 tours, tu passais probablement.
Côté Viking, des unités trop grosses et pas assez de dés SAGA pour manoeuvrer: j'ai rapidement dû jouer avec 4 dés SAGA et, sauf un tour, sans Sol. Paradoxalement, l'Illuminé m'aura servi à transformer des masses de Bjarkan en Fé pour bouger mes guerriers ! C'est bien beau de faire un Ragnarok à chaque tour: il faut aussi bouger pour attaquer !

Nous voici donc de retour pour la dernière étape des tribulations lavalloises de Marcot, le marcassin géant.


Après une franche rigolade, le guerrier Roux, ses compagnons, Marcot et leurs nouveaux amis jomsvikings retrouvaient le sens des affaires et décidaient, avec leurs infirmeries bondées, d'une association pour une petite virée le long de la Vägen från varjagerna till grekerna, en langue commune dite route commerciale des Varègues aux Grecs.

Un bien beau voyage dont le point culminant fut la rencontre avec une bande de commerçants rus hostiles à la concurrence.


Après quelques escarmouches sans conséquence, les autochtones étaient rabattus et encerclés dans la plaine: aucun échappatoire, en avant pour la curée ! Que l'affaire soit expédiée en 7 tours...

Le Guerrier Roux, ses compagnons et Marcot forment une longue ligne et, surgissant à l'aube, se précipitent vers leurs proies.


Aube toute relative car aussitôt une épaisse nappe de brume se lève et recouvre mystérieusement la plaine: cochon de temps !

Les Rüs disparaissent bientôt, complètement noyés dans de fantomatiques bancs de brouillard dérivants. Et le jeu de cache-cache commence...


Après une mise en bouche sous la forme de volées de flèches exténuantes, un premier choc sur la gauche de la ligne: guerriers contre guerriers.


Les coups pleuvent mais manquent de précision, les armes couvertes de rosée glissant dans les mains. Autant pêcher le saumon à main nues ! Le Rüs esquive et se désengage.


Plus vite que la marée, leurs lignes reculent pour disparaître dans la brume.


Deux-trois misérables au jeu de jambes moins leste sont bien rattrapés, mais le gros de la troupe s'échappe...


Enfin, leur aile droite semble rattrapée...


Mais les coups sont toujours aussi maladroits et les Rüs se faufilent hors des mailles du filet.


Enfin, au cinquième tour, leurs troupes sont soit épuisées, soit acculées en bord de table !
Marcot sentant le climax de l'épisode imminent se rapproche de la ligne de bataille pour mieux observer la tournure des évènements


Et c'est alors que dans le lointain jaillit l'appel étouffé et gras d'un cor de guerre, signalant la fin de la partie !


Un accord commercial a été trouvé in-extremis avec les Jomsvikings. Plus la peine de massacrer nos nouveaux partenaires commerciaux et d'en faire du Goulasch.


NDR: Chapka à Matthias pour avoir parfaitement exploité son plateau pour limiter les combats durant toute la partie et éviter les pertes des deux côtés !



Côté Viking, courir après un adversaire qui s'esquive, avec Le Long Hiver et Gelées est un crève-coeur ! De plus l'intérêt pour l'attaquant sur un Dernier carré est de pouvoir attaquer de partout. Les Rus Païens avec leur Peur des ténèbres ne constituent pas l'adversaire le plus indiqué pour profiter de cet avantage !


Au final, lorsque je suis parvenu à engager des corps-à-corps, ce fut en utilisant tous mes dés SAGA pour bouger et donc sans capacité de corps-à-corps. D'où une efficacité limitée !
Et un Illuminé globalement inutile...

Le Guerrier Roux et ses compagnons, fatigués de toutes leurs aventures, décidaient de s'installer à demeure chez les Rus.
L'hiver approchant, le champignon se faisait rare et Marcot sentait de plus en plus le mal du pays.
Jusqu'au jour où son chemin croisait la piste d'une harde filant droit vers l'ouest. Poussé par son instinct, il s'élançait à leur poursuite, pour ne s'arrêter qu'à l'orée de notre belle forêt.

FIN

Un grand merci à l'ensemble des participants du 1er jour de Baffes, organisateurs, baffeurs et sponsors. Et à l'année prochaine !


NDR: Pour finir sur nos amis Vikings, sprinters naturels, les longues courses les épuisent. Préférer les judicieux conseils d'un Godi aux illuminations trompeuses d'un ermite. Bannières, s'abstenir. Bardes, sérieuses références exigées.

Aller jusqu’à Laval pour tenter d'humilier ses adversaires en les coiffant d'un couvre-chef ridicule en fausse peau de bestiole, y'a qu'une âme perverse et dévoyée pour oser faire ça Jean-Mimi!

Bienvenu chez les Rus   !
et merci pour cette bonne partie de Saga,qui m'a donné envie d'acheter un bonnet de fourrure !!

Michel 91 a écrit:Aller jusqu’à Laval pour tenter d'humilier ses adversaires en les coiffant d'un couvre-chef ridicule en fausse peau de bestiole, y'a qu'une âme perverse et dévoyée pour oser faire ça Jean-Mimi!

Cochon qui s'en dédit !

Michel 91 a écrit:Aller jusqu’à Laval pour tenter d'humilier ses adversaires en les coiffant d'un couvre-chef ridicule en fausse peau de bestiole, y'a qu'une âme perverse et dévoyée pour oser faire ça Jean-Mimi!

Michel, plus la peine de grogner, te voici officiellement intronisé Tête de cochon !



Après avoir intentionnellement cramé ta nécromancienne cet après-midi, c'est bien le moins que je puisse faire...


Et puis, si quelqu'un le mérite sur ce forum...

Ma nécromancienne s'en est remise, c'est son métier de revenir d'entre les morts, mais moi moins de ta session photo, ou une fois de plus j'ai du m'assoir sur mon propre orgueil pour faire plaisir á un cher "ami" fan de selfy!

toujours de très bons reportages en espérant te revoir d'ici là et sinon rdv d'en un an .....................et aux autres joueurs aussi

benhur