Seconde partie à Cergy

Jean-Michel II Sam 3 Aoû - 6:30

Seconde partie à Cergy entre Olivier B. et moi-même.

Le scénario:
Tiré de WS&S n°63 "Blackstock's plantation with Black Powder". En gros, les Français défendent une ferme (objectif Défense) et les Anglais doivent les en déloger (objectif Engagement). Joué sur une table 1m80 sur 1m20.

Les options: l'épée de Damoclès et Vigilence.

Les effectifs: partie à 400 points.
Pour les Français, 2 officiers d'infanterie régulière et un chef indien avec 25 points de talents. Deux unités d'infanterie régulière pour 10 et 8 figurines. Un unité de 8 milices canadiennes. Une unité de 6 coureurs des bois. Une unité de 4 indiens. Les indiens et les coureurs des bois en renfort.
Pour les Anglais, 4 officiers d'infanterie régulière britannique avec 25 points de talents. Une unité d'infanterie régulière à 12 figurines. Deux unités de torries "Virginiens" à 12 figurines. Une unité d'autochtones classés en torries démotivés et locaux à 12 figurines.

Les talents: Des Français autoritaires et un chef indiens avec fusil et tireur d'élite. Des Anglais sous protection divine: bonne étoile et esquive. Un officier avec le talent Entrainement.

Les intrigues: Les deux commandant en chef sont d'accord: Un compte à régler pour les deux ! Au moins, nous connaissons la raison de cette bataille: ça va saigner ! pirat

Les positions Françaises en début de partie:
Une première ligne de feu dans l'enclos l'est de la ferme.

Les milices canadiennes dans la ferme et une seconde ligne de feu en réserve à l'ouest de la ferme.

Surprise: avant même l'arrivée des premiers ennemis, le Français subit le tir du vieux fermier: évènement 3. Les 3 tir de ce tour ne feront pas de dégât.

Alerte ! Les Homards arrivent !

Et ils ne sont pas venus seuls...

Les Virginiens s'alignent devant la ferme et balayent la ligne française sans effet. En réponse, ils sont accueillis par les tirs précis des milices canadiennes. Les 5 et les 6 ont-ils choisi leur camp ?

La ligne de feu française engage à longue distance l'infanterie anglaise. La précision du tir balaye l'unité anglaise.

La seconde ligne de feu française manœuvre pour engager le flanc gauche anglais.

Le premier tour s'arrête brutalement privant les Anglais d'une bonne partie de leurs actions.
Le second tour commence: pas de renfort pour le Français.

Le feu des Virginiens est inefficace et les anglais reculent.

Le second tour s'arrête tout aussi brutalement pour l'Anglais qui n'a que l'occasion de s'avancer et de recevoir le tir des Français.
Le troisième tour voit l'arrivée de l'unité d'indiens en renfort et un échange de tir plutôt inoffensif entre les différentes unités.

Les indiens apparaissent sur le flanc gauche et dès le quatrième tour, attaquent de plus belle les rescapés de l'infanterie anglaise. Cette fois, c'en est trop, l'unité déroute !

La ligne de feu française et les indiens concentrent leurs tirs sur les Virginiens qui sont repoussés à plusieurs reprises au prix de pertes minimes.

Le commandant anglais est perplexe: où est ma carte Provinciaux - 2 actions ? Les cartes activant l'infanterie anglaise ne sont jamais autant apparues que depuis la disparition de l'infanterie anglaise. Mais la carte Provinciaux - 2 actions n'a pas été tirée une seule fois !
La ligne anglais fléchit, recule, mais se reforme et reprend son avance.

La flanc droit anglais finit par s'écrouler: les Virginiens prennent la fuite. Le centre se décompose lentement sous le feu des milices canadiennes. Le flanc droit résiste mollement.

Clameurs du côté français: l'ennemi, découragé, prend en fuite !

Catastrophe! le camp anglais privé de cartes par l'option l'épée de Damoclès n'a pu que s'avancer pour recevoir le feu des français. Les quelques tirs des Virginiens à longue distance se sont révélés inoffensifs (au moins 4 pour faire des pertes), alors que durant les deux premiers tours, les tirs français ont eu l'occasion de balayer les rangs anglais avec une insolente réussite pour les tirs et les pertes.

Pour la prochaine partie, l'option l'Epée de Damoclès sera contrebalancée (ou purement remplacée si l'un des camps a un nombre limité de cartes d'activation) par l'option Planification. La table manque visuellement de profondeur, limitant les manœuvres de l'attaquant: à jouer en 1m80 sur 1m80 en augmentant la durée de la partie. Les décors manquent de couverts côté anglais, mais c'est le scénario: dans la réalité, ils furent repoussés en 1780 par les insurgés américains.
Option: les champs ne sont pas considérés comme des couverts, mais combinés au trait Natifs de la dernière unité de torries comptent comme un couvert léger. Une piste pour l'anglais est d'utiliser cette unité comme écran pour faire progresser les autres unités.