Échauffourée pour la ferme Tombecq

Échauffourée pour la ferme Tombecq :

Un parti d'iroquois agniers s'en prend à la ferme des Tombecq, près de Montréal.
Les habitants ont juste eu le temps de partir & de prévenir le sieur de St-Michel qui a accouru avec quelques miliciens & 1 compagnie de francs-marins. Mr Frédéric De La Courte-Couronne qui passait par là avec ses hurons & ses agniers convertis en partance pour Frontenac s'est joint à eux :

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Mr Frédéric De La Courte-Couronne, que l'on peut reconnaitre malgré son déguisement en natif, s'avance avec une grosse vingtaine d'indiens à découvert ; face à eux plusieurs bandes ennemies s'évertuent à l'encercler & lui tirent dessus sur 2 côtés :

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Le sieur de St-Michel a, lui aussi, lancé un "en avant" à ses hommes sauf qu'en se retournant il a pu s'apercevoir que personne ne l'avait suivi...heureusement le tronc d'un bel arbre qui se trouvait par là lui sauva la mise car bientôt il fût criblé de balles :

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enfin ses hommes arrivèrent & le dégagèrent, en zigouillant au passage le chef agnier Harangue Sohr dont ses hommes reculèrent à grands pas :

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Hélas pour le lys, c'est bientôt le tour de monsieur Frédéric De La Courte-Couronne de rejoindre l'humus de la Nouvelle France, lui aussi percé de toutes parts :

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aussi ses indiens reculent & commencent à s'égailler dans la nature, à commencer par ses hurons :

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De l'autre côté de la clairière des Tombec, les miliciens, sous un feu aussi nourrit qu'inefficace, passent entre le champs & la ferme & cherchent à entrer dans le bâtiment, "mais c'est où qu'c'est t'y qu'les fermiers ont caché la clef ?", aurait dit l'un d'entre eux :

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tiens ! mais qui voit-on là ? au milieu de la rencontre, le sieur de St-Michel, qui n'a toujours pas digéré sa mésaventure de tout à l'heure, est resté caché derrière son sauveur...:

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de l'autre côté du champs des Tombecq, la rencontre se termine par un corps à corps des plus rapides ; les hurons & agniers pro-français finiront bels & biens scalpés :

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Le sieur de St-Michel aurait mieux fait de rester derrière son arbre, sitôt sorti il fuira 2 indiens d'un côté de la ferme...pour tomber sur une quinzaine de l'autre côté mais une seule balle l'atteindra néanmoins :

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La nuit tombe & une dernière décharge fait sortir les miliciens de la ferme (bobonne Tombecq d'ailleurs les tancera plus tard au sujet de patins pour parquet...), les français sont obligés de quitter le champs de bataille :

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Les pertes éprouvées par les iroquois étaient telles (près de 50%, ainsi que 2 de leurs 3 chefs, dont le grand sachem Hirottforlebougre !) qu'aucune poursuite ne put être engagée & qu'ils se bornèrent à scalper les morts & boutre le feu au champs...

Trés bon CR Franck, merci

très chouette

Très belle table !