Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
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Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
Bonjour à tous. Comme d’habitude, mes troupes vont se frotter aux terribles et rusés gallois de mon ami Stéphane (Klunger sur le forum Saga). En fait, c’est lui qui est rusé. Mais cette fois, surprise ! Les jomsvikings remplacent mes fidèles scots partis se reposer dans des contrées plus hospitalières. Ne l’ayant encore jamais joué et heureux de faire prendre l’air à quelques paysans et leur bétail, le scénario choisi est « l’escorte ».
Pour Sigvaldi le Jeune, c’est un beau jour pour mourir… bien qu’il n’en ait pas vraiment l’intention. D’ailleurs n’a-t-il pas lu dans les runes et quelques entrailles que les dieux lui seraient favorables ? Sa barbe blonde masque difficilement les traits de son visage encore épargné par la rigueur des hivers et des batailles. Sigvaldi le Jeune est fier. C’est le premier combat qu’il mènera en tant que chef de guerre. Souhaitons pour lui que cela ne sera pas le dernier ! L’idéal pour Sigvaldi le Jeune, serait qu’il ramène au-delà de la victoire, un butin formidable qui le rendrait dès le départ, le nouvel héros de toutes les sagas. Ah fougueuse jeunesse... Quand tu nous tiens !
Décidément, les dieux semblent vouloir offrir au jeune chef une cible de choix. Soulevant suffisamment de poussière pour être repéré de loin, un convoi de marchandises escorté par des guerriers gallois progresse lentement vers les jomsvikings. Sigvaldi le Jeune repère quatre groupes distincts.
Face à ce qui sera son aile gauche, deux chariots chargés à ras bord protégés semble-t-il par un groupe de huit mercenaires flamands.
Un peu plus vers le centre, un groupe de douze guerriers est rassemblé derrière un bois, ils sont accompagnés de leur chef.
Un peu plus à droite encore, huit cavaliers de la caste des gardes.
et pour finir, un troisième bagage escorté par quatre guerriers à cheval. (La liste se compose de cinq points. Sans rentrer dans le détail, le sixième point prévu à l’origine (levées) a été enlevé en suivant la règle du scénario « escorte »). Le chef jomsviking, frémit d’impatience telle une jouvencelle (ne lui dîtes pas cela, sa hache vous pourfendrait en deux). Il se voit déjà revenir dans ses froides contrées, lui et ses hommes chargés de butin ! Il commence donc à disposer sa troupe pour le combat.
Sur son aile gauche, face aux flamands, il envoie huit terribles guerriers, épaulés par huit non moins terribles gardes, c’est ici, qu’il a aussi choisi de combattre.
Au centre, face à la cavalerie et près d’un chaos de rochers, huit guerriers.
Enfin, pour barrer la route au dernier bagage et aux quatre gardes gallois qui l’escortent, huit flamands, heureusement d’une autre région que ceux côté ennemi,
et quatre gardes assoiffés de combat et de victoire. Tous ces braves gens sont équipés d’armes lourdes qui, si elles les rendent un peu plus vulnérables au corps à corps laissent aussi moins de chance à leurs adversaires.
Au loin, un moine bénit la petite formation galloise. Sigvaldi le Jeune se jure de découper en petits morceaux cet homme étrange qui s’habille en femme et qui, comble d’horreur, refuse de tenir une épée !
1er tour :
C’est le centre qui ouvre les hostilités côté gallois. Le combat commence... par des insultes, quelques noms d’oiseaux, de sérieux doutes sur la combativité et la virilité des hommes du nord. Ceux-ci étant, reconnaissons-le, un peu soupe au lait et pas vraiment subtils, les huit guerriers jomsvikings visés se précipitent vers les auteurs de ces quolibets. Aussitôt, douze guerriers gallois se rapprochent par le bois et déjà, leurs javelots fendent l’air en direction des assaillants.
Deux guerriers jomsvikings tombent transpercés de part en part. Les gardes à cheval avancent à leur tour pour envoyer leurs javelots et trois nouveaux combattants du nord partent pour le Walhalla (huit dés lancés, huit touches...).
Heureusement les trois guerriers survivants en ont vu d’autres mais ils savent déjà comment va finir le combat pour eux. Aussi, afin de ne pas rendre les choses trop aisées à ces couards de gallois, ils préfèrent sagement se replier dans le chaos rocheux. Celui-ci leur ramènera un peu de protection face à ces lanceurs de bâtons qui n’ont même pas le courage de les affronter au corps à corps, comme de vrais hommes !
De plus, le chef gallois préférant laisser une plus grand mobilité aux pilleurs du nord que de les énerver et augmenter leur colère, ceux-ci bénéficient de deux activations supplémentaires.
Rouge = jomsvikings bleu = gallois
Sur l’aile droite, flamands et gardes jomsviking s’avancent vers le bagage et les gardes à cheval. Tandis qu’au centre gauche et à gauche, les guerriers jomsviking pénètrent dans le bois pour y déloger les gallois et venger leurs compagnons tombés tandis que les huit gardes s’avancent vers les deux bagages.
2ème tour:
Une boucherie ! Les guerriers gallois dans le bois lancent leurs javelots, trois guerriers ennemis tombent. Aussitôt après, ils se ruent en vociférant de nouvelles insanités à faire rougir le plus endurci des guerriers (heureusement que les jomsvikings ne parlent pas gallois).
Et là, par le jeu des capacités galloises, ce sont vingt-deux dés qui sont lancés par Klunger et quatorze touches sont obtenues pour… seulement cinq guerriers encore présents, rappelons-le ! L’affaire va être rude et en effet, nul survivant côté jomsviking. Tous festoieront ce soir au côté d’Odin. Personnellement, je suis heureux pour eux, un peu moins pour moi, honnêtement. Côté gallois, deux guerriers mordent les racines (nous sommes dans un bois, ne l’oublions pas).
L’affaire s’annonce moins bien que prévue pour Sigvaldi le Jeune, du coup, il a pris quelques rides…
Il invoque les terribles dieux du nord et une « tempête nordique » emporte purement et simplement trois guerriers dans le bois, le gallois préférant sacrifier des hommes que d’augmenter la colère adverse.
Les quatre gardes de son aile droite s’avancent avec fougue et rage vers le bagage et surtout les quatre guerriers à cheval qui l’escortent. A leur tour les jomsvikings, après quelques explications franches et viriles renforcées de coups de haches et d’épées bien placés, ne font pas de quartier.
Ainsi, les quatre cavaliers gallois mordent la poussière pour de bon, laissant leurs chevaux fous de terreur s’éloigner du champ de bataille. Trois gardes du nord font eux aussi les frais de ce combat bref mais efficace. Nous n’en sommes qu’au deuxième tour et cela tombe comme des mouches, déjà une unité de part et d’autre de détruite. Il semblerait que nous ne « ferons pas dans la dentelle » au cours de cette partie…
3ème tour :
Ne voulant toujours pas laisser la colère gagner les jomsvikings, le gallois préfère annuler une activation de ses gardes. Le bagage qui a perdu son escorte au tour précédent préfère se rapprocher sagement des huit cavaliers gardes du centre. On le comprend !
Le chef gallois entraine les cavaliers et l’ensemble se rapproche du seul garde survivant (trois pertes sur quatre au tour précédent) et comme à leur habitude, préfèrent lancer leurs javelots que d’affronter même un homme seul. Bien que peu atteignent leur cible, le garde rejoint malgré tout ses frères déjà tombés. Ainsi, une nouvelle unité jomsviking disparait. Sur l’aile gauche jomsviking, les guerriers gallois dans le bois envoient eux aussi leurs javelots sur l’ennemi, un autre garde du nord tombe.
Aussitôt après, Sigvaldi le Jeune Toujours décide de vérifier si les gallois sont aussi adroits au corps à corps qu’au lancer de javelot. D’autant qu’il en a assez de voir ses valeureux guerriers tomber sans pouvoir répondre.
Lui et ses gardes se précipitent donc hurlant et vociférant sur les guerriers embusqués dans le bois. De plus en diminuant les attaques du gallois (trois dés au lieu de sept), les risques sont vraiment mineurs et ses attaques nombreuses (dix-sept dés pour onze touches). Ni miracle, ni surprise, les sept gallois sont découpés à coups d’armes lourdes sans laisser un seul survivant. Enfin, Thor a parlé ! Une deuxième unité galloise est éradiquée.
Sur l’aile droite, les flamands de Sigvaldi le Jeune se rapprochent des cavaliers gardes mais leur lourde armure, par un déplacement limité, les empêche de les contacter.
4ème tour :
Sigvaldi le Jeune n’en croit pas ses yeux. Trois dragons (dés de la faction galloise) viennent voler tour à tour au-dessus des gallois démultipliant leurs capacités. Après ces signes du ciel, le chef gallois plein d’ardeur et de courage envoie aussitôt ses javelots sur les trois jomsvikings abrités par le chaos. Un seul fait mouche mais se révèle mortel. Un nouveau guerrier du nord est à terre. Ses cavaliers, ne voulant pas être en reste, envoient aussitôt les leurs… sans résultat. Bien décidés à en terminer avec les deux guerriers jomsvikings restants, les cavaliers haranguent une nouvelle fois ces derniers.
Ceux-ci, fougueux mais pas rusés pour deux sous, quittent leur abri pour affronter à découvert la cavalerie galloise. Heureux, les guerriers morts bravement au combat, le Walhalla leur est ouvert… Effectivement, deux nouveaux « invités » festoieront ce soir auprès de leurs ancêtres. Une autre unité de Sigvaldi le Jeune est ainsi détruite.
Puisque l’on parle de lui, le jeune chef sur son aile gauche décide d’attaquer les solides flamands, derniers défenseurs d’une partie du butin possible. Un sort semble alourdir subitement les jambes de ses gardes (et les siennes). Leur distance de progression est diminuée et seule une partie de son unité peut combattre les mercenaires. Le combat fait rage. D’ailleurs les jomsviking gagnent (enfin) leurs deux premiers points de colère, le gallois voulant préserver ses points d’attaque. Le fait de n’avoir eu qu’une faible partie combattante (et sans leur seigneur) empêche les jomsvikings de vaincre les terribles et lourds flamands.
Deux pertes de part et d’autre, l’assaut des gardes Jomsvikings est repoussé. Sur l’aile droite, les mercenaires flamands (alliés des jomsvikings) commencent à traverser le chaos rocheux afin de rejoindre le bagage gallois de l’autre côté.
5ème tour :
Dans l’état actuel de la partie il reste côté gallois : le seigneur, sept gardes à cheval et six mercenaires flamands. Côté jomsviking, Sigvaldi le Jeune, cinq gardes et les huit mercenaires flamands encore intacts. Autant dire que si butin il y a, il aura été cher payé !
La cavalerie galloise abandonne la protection des deux bagages sur l’aile droite. En effet, la seule troupe ennemie à proximité est celle des flamands mais elle est encore trop éloignée pour être une véritable menace… pour l’instant. En doublant leur déplacement, les cavaliers gallois de ce fait fatigués, se retrouvent rapidement derrière Sigvaldi le Jeune et ses hommes.
Ceux-ci sont maintenant pris entre les flamands à la solde des gallois et la cavalerie. Quel beau carnage en prévision, se réjouit le chef jomsviking qui se voit déjà raconter (avec l’optimisme des jeunes chefs)… le massacre de ses ennemis. Seulement pour l’instant, ce sont les gallois qui ont l’initiative… Comme d’habitude, les javelots volent (ils en ont combien comme avec eux ???) et touchent cinq fois (sur sept dés) les gardes du nord. Oups ! Vous avez dit… massacre mais… de qui ? Il est temps d’appeler les dieux à l’aide. Et Thor entend l’appel de ses fidèles. Aucune touche ne sera transformée en perte définitive. S’ils avaient été chrétiens, les jomsvikings auraient appelé cela un miracle.
Mais l’affaire est chaude quand même. Sigvaldi le Jeune comprend qu’il ne peut laisser les cavaliers gallois les harceler plus longtemps. Par une nouvelle invocation à Thor, la fatigue disparait des jomsviking et leur cuirasse est renforcée. Il décide avec toute la délicatesse nécessaire à ce genre de situation de… charger ! En réaction, les fourbes gallois font aussitôt reculer leurs montures et… envoient des javelots… Un garde tombe transpercé de part en part. Il lui reste quatre gardes face aux huit cavaliers dont le seigneur. Il avait peur que ce soit trop aisé, car comme le dira quelques siècles plus tard un autre grand guerrier, « à combattre sans danger, on vainc sans gloire ».
Finalement, Sigvaldi le Jeune et ses hommes rattrapent l’ennemi et s’ensuit un terrible mais bref combat. Mêlant cuirasses étincelantes (enfin plus tellement avec la poussière), chevaux hennissant de terreur, hommes vociférant ou râlant leur dernier souffle, fracas des armes…
En réalité une… belle pagaille dont seuls les deux chefs sortiront vivants au terme de deux assauts consécutifs !
6ème tour :
Sur l’aile droite, c’est toujours la course effrénée entre les deux bagages qui sont proches de quitter le champ de bataille et les flamands de Sigvaldi le Jeune qui veulent bien entendu les en empêcher.
Par un nouveau tour de magie ou du sort, les flamands fidèles aux gallois reculent, s’éloignant de Sigvaldi le Jeune (capacité Jomsborg). Sigvaldi le Jeune quant à lui, retrouve toute sa fougue, sa fatigue aillant instantanément disparue. Bien lui en prend. Un combat à mort s’engage entre les deux chefs.
Le chef gallois, s’il peut profiter de la masse de son cheval et de sa hauteur est malgré tout un peu plus lent dans ses déplacements face à son jeune et vigoureux adversaire. Il finit par succomber. Le chef gallois tombe au combat et part rejoindre lui aussi ses ancêtres.
Sur l’aile droite… devenue le centre, il manque encore une courte distance aux flamands pour piller leur premier bagage.
7ème tour :
Les bagages semblent se voir pousser des ailes et se rapprochent à grands pas du bord de table et sèment pour de bon leurs poursuivants flamands.
Tout cela pour rien ?
C’est sans compter sur Sigvaldi le Jeune.
Son épée à peine essuyée des restes du chef gallois il court vers le bagage le plus proche et... le rattrape. Tout en parant les coups des défenseurs, le jeune chef reste bel et bien maitre de l’attelage.
A la fin du septième tour.
Seul un bagage peut sortir sans être rattrapé. Un a été pris par les jomsvikings et le dernier est encore loin du bord de table protégé par les six derniers flamands alliés des gallois. Ce sont d’ailleurs les seuls survivants de ce camp. Côté jomsviking, il reste les huit flamands qui finalement, n’ont jamais combattu et le héros Sigvaldi le Jeune. La partie se solde par une égalité. Mais au bout de sept tours, d’une multitude de dés jetés, d’instants d’angoisse, de joie ou d’horreur (selon les dés), nous décidons Klunger et moi de nous serrer une main et réunir nos flamands pour… piller les bagages et ripailler tous ensemble !
Jean
Pour Sigvaldi le Jeune, c’est un beau jour pour mourir… bien qu’il n’en ait pas vraiment l’intention. D’ailleurs n’a-t-il pas lu dans les runes et quelques entrailles que les dieux lui seraient favorables ? Sa barbe blonde masque difficilement les traits de son visage encore épargné par la rigueur des hivers et des batailles. Sigvaldi le Jeune est fier. C’est le premier combat qu’il mènera en tant que chef de guerre. Souhaitons pour lui que cela ne sera pas le dernier ! L’idéal pour Sigvaldi le Jeune, serait qu’il ramène au-delà de la victoire, un butin formidable qui le rendrait dès le départ, le nouvel héros de toutes les sagas. Ah fougueuse jeunesse... Quand tu nous tiens !
Décidément, les dieux semblent vouloir offrir au jeune chef une cible de choix. Soulevant suffisamment de poussière pour être repéré de loin, un convoi de marchandises escorté par des guerriers gallois progresse lentement vers les jomsvikings. Sigvaldi le Jeune repère quatre groupes distincts.
Face à ce qui sera son aile gauche, deux chariots chargés à ras bord protégés semble-t-il par un groupe de huit mercenaires flamands.
Un peu plus vers le centre, un groupe de douze guerriers est rassemblé derrière un bois, ils sont accompagnés de leur chef.
Un peu plus à droite encore, huit cavaliers de la caste des gardes.
et pour finir, un troisième bagage escorté par quatre guerriers à cheval. (La liste se compose de cinq points. Sans rentrer dans le détail, le sixième point prévu à l’origine (levées) a été enlevé en suivant la règle du scénario « escorte »). Le chef jomsviking, frémit d’impatience telle une jouvencelle (ne lui dîtes pas cela, sa hache vous pourfendrait en deux). Il se voit déjà revenir dans ses froides contrées, lui et ses hommes chargés de butin ! Il commence donc à disposer sa troupe pour le combat.
Sur son aile gauche, face aux flamands, il envoie huit terribles guerriers, épaulés par huit non moins terribles gardes, c’est ici, qu’il a aussi choisi de combattre.
Au centre, face à la cavalerie et près d’un chaos de rochers, huit guerriers.
Enfin, pour barrer la route au dernier bagage et aux quatre gardes gallois qui l’escortent, huit flamands, heureusement d’une autre région que ceux côté ennemi,
et quatre gardes assoiffés de combat et de victoire. Tous ces braves gens sont équipés d’armes lourdes qui, si elles les rendent un peu plus vulnérables au corps à corps laissent aussi moins de chance à leurs adversaires.
Au loin, un moine bénit la petite formation galloise. Sigvaldi le Jeune se jure de découper en petits morceaux cet homme étrange qui s’habille en femme et qui, comble d’horreur, refuse de tenir une épée !
1er tour :
C’est le centre qui ouvre les hostilités côté gallois. Le combat commence... par des insultes, quelques noms d’oiseaux, de sérieux doutes sur la combativité et la virilité des hommes du nord. Ceux-ci étant, reconnaissons-le, un peu soupe au lait et pas vraiment subtils, les huit guerriers jomsvikings visés se précipitent vers les auteurs de ces quolibets. Aussitôt, douze guerriers gallois se rapprochent par le bois et déjà, leurs javelots fendent l’air en direction des assaillants.
Deux guerriers jomsvikings tombent transpercés de part en part. Les gardes à cheval avancent à leur tour pour envoyer leurs javelots et trois nouveaux combattants du nord partent pour le Walhalla (huit dés lancés, huit touches...).
Heureusement les trois guerriers survivants en ont vu d’autres mais ils savent déjà comment va finir le combat pour eux. Aussi, afin de ne pas rendre les choses trop aisées à ces couards de gallois, ils préfèrent sagement se replier dans le chaos rocheux. Celui-ci leur ramènera un peu de protection face à ces lanceurs de bâtons qui n’ont même pas le courage de les affronter au corps à corps, comme de vrais hommes !
De plus, le chef gallois préférant laisser une plus grand mobilité aux pilleurs du nord que de les énerver et augmenter leur colère, ceux-ci bénéficient de deux activations supplémentaires.
Rouge = jomsvikings bleu = gallois
Sur l’aile droite, flamands et gardes jomsviking s’avancent vers le bagage et les gardes à cheval. Tandis qu’au centre gauche et à gauche, les guerriers jomsviking pénètrent dans le bois pour y déloger les gallois et venger leurs compagnons tombés tandis que les huit gardes s’avancent vers les deux bagages.
2ème tour:
Une boucherie ! Les guerriers gallois dans le bois lancent leurs javelots, trois guerriers ennemis tombent. Aussitôt après, ils se ruent en vociférant de nouvelles insanités à faire rougir le plus endurci des guerriers (heureusement que les jomsvikings ne parlent pas gallois).
Et là, par le jeu des capacités galloises, ce sont vingt-deux dés qui sont lancés par Klunger et quatorze touches sont obtenues pour… seulement cinq guerriers encore présents, rappelons-le ! L’affaire va être rude et en effet, nul survivant côté jomsviking. Tous festoieront ce soir au côté d’Odin. Personnellement, je suis heureux pour eux, un peu moins pour moi, honnêtement. Côté gallois, deux guerriers mordent les racines (nous sommes dans un bois, ne l’oublions pas).
L’affaire s’annonce moins bien que prévue pour Sigvaldi le Jeune, du coup, il a pris quelques rides…
Il invoque les terribles dieux du nord et une « tempête nordique » emporte purement et simplement trois guerriers dans le bois, le gallois préférant sacrifier des hommes que d’augmenter la colère adverse.
Les quatre gardes de son aile droite s’avancent avec fougue et rage vers le bagage et surtout les quatre guerriers à cheval qui l’escortent. A leur tour les jomsvikings, après quelques explications franches et viriles renforcées de coups de haches et d’épées bien placés, ne font pas de quartier.
Ainsi, les quatre cavaliers gallois mordent la poussière pour de bon, laissant leurs chevaux fous de terreur s’éloigner du champ de bataille. Trois gardes du nord font eux aussi les frais de ce combat bref mais efficace. Nous n’en sommes qu’au deuxième tour et cela tombe comme des mouches, déjà une unité de part et d’autre de détruite. Il semblerait que nous ne « ferons pas dans la dentelle » au cours de cette partie…
3ème tour :
Ne voulant toujours pas laisser la colère gagner les jomsvikings, le gallois préfère annuler une activation de ses gardes. Le bagage qui a perdu son escorte au tour précédent préfère se rapprocher sagement des huit cavaliers gardes du centre. On le comprend !
Le chef gallois entraine les cavaliers et l’ensemble se rapproche du seul garde survivant (trois pertes sur quatre au tour précédent) et comme à leur habitude, préfèrent lancer leurs javelots que d’affronter même un homme seul. Bien que peu atteignent leur cible, le garde rejoint malgré tout ses frères déjà tombés. Ainsi, une nouvelle unité jomsviking disparait. Sur l’aile gauche jomsviking, les guerriers gallois dans le bois envoient eux aussi leurs javelots sur l’ennemi, un autre garde du nord tombe.
Aussitôt après, Sigvaldi le Jeune Toujours décide de vérifier si les gallois sont aussi adroits au corps à corps qu’au lancer de javelot. D’autant qu’il en a assez de voir ses valeureux guerriers tomber sans pouvoir répondre.
Lui et ses gardes se précipitent donc hurlant et vociférant sur les guerriers embusqués dans le bois. De plus en diminuant les attaques du gallois (trois dés au lieu de sept), les risques sont vraiment mineurs et ses attaques nombreuses (dix-sept dés pour onze touches). Ni miracle, ni surprise, les sept gallois sont découpés à coups d’armes lourdes sans laisser un seul survivant. Enfin, Thor a parlé ! Une deuxième unité galloise est éradiquée.
Sur l’aile droite, les flamands de Sigvaldi le Jeune se rapprochent des cavaliers gardes mais leur lourde armure, par un déplacement limité, les empêche de les contacter.
4ème tour :
Sigvaldi le Jeune n’en croit pas ses yeux. Trois dragons (dés de la faction galloise) viennent voler tour à tour au-dessus des gallois démultipliant leurs capacités. Après ces signes du ciel, le chef gallois plein d’ardeur et de courage envoie aussitôt ses javelots sur les trois jomsvikings abrités par le chaos. Un seul fait mouche mais se révèle mortel. Un nouveau guerrier du nord est à terre. Ses cavaliers, ne voulant pas être en reste, envoient aussitôt les leurs… sans résultat. Bien décidés à en terminer avec les deux guerriers jomsvikings restants, les cavaliers haranguent une nouvelle fois ces derniers.
Ceux-ci, fougueux mais pas rusés pour deux sous, quittent leur abri pour affronter à découvert la cavalerie galloise. Heureux, les guerriers morts bravement au combat, le Walhalla leur est ouvert… Effectivement, deux nouveaux « invités » festoieront ce soir auprès de leurs ancêtres. Une autre unité de Sigvaldi le Jeune est ainsi détruite.
Puisque l’on parle de lui, le jeune chef sur son aile gauche décide d’attaquer les solides flamands, derniers défenseurs d’une partie du butin possible. Un sort semble alourdir subitement les jambes de ses gardes (et les siennes). Leur distance de progression est diminuée et seule une partie de son unité peut combattre les mercenaires. Le combat fait rage. D’ailleurs les jomsviking gagnent (enfin) leurs deux premiers points de colère, le gallois voulant préserver ses points d’attaque. Le fait de n’avoir eu qu’une faible partie combattante (et sans leur seigneur) empêche les jomsvikings de vaincre les terribles et lourds flamands.
Deux pertes de part et d’autre, l’assaut des gardes Jomsvikings est repoussé. Sur l’aile droite, les mercenaires flamands (alliés des jomsvikings) commencent à traverser le chaos rocheux afin de rejoindre le bagage gallois de l’autre côté.
5ème tour :
Dans l’état actuel de la partie il reste côté gallois : le seigneur, sept gardes à cheval et six mercenaires flamands. Côté jomsviking, Sigvaldi le Jeune, cinq gardes et les huit mercenaires flamands encore intacts. Autant dire que si butin il y a, il aura été cher payé !
La cavalerie galloise abandonne la protection des deux bagages sur l’aile droite. En effet, la seule troupe ennemie à proximité est celle des flamands mais elle est encore trop éloignée pour être une véritable menace… pour l’instant. En doublant leur déplacement, les cavaliers gallois de ce fait fatigués, se retrouvent rapidement derrière Sigvaldi le Jeune et ses hommes.
Ceux-ci sont maintenant pris entre les flamands à la solde des gallois et la cavalerie. Quel beau carnage en prévision, se réjouit le chef jomsviking qui se voit déjà raconter (avec l’optimisme des jeunes chefs)… le massacre de ses ennemis. Seulement pour l’instant, ce sont les gallois qui ont l’initiative… Comme d’habitude, les javelots volent (ils en ont combien comme avec eux ???) et touchent cinq fois (sur sept dés) les gardes du nord. Oups ! Vous avez dit… massacre mais… de qui ? Il est temps d’appeler les dieux à l’aide. Et Thor entend l’appel de ses fidèles. Aucune touche ne sera transformée en perte définitive. S’ils avaient été chrétiens, les jomsvikings auraient appelé cela un miracle.
Mais l’affaire est chaude quand même. Sigvaldi le Jeune comprend qu’il ne peut laisser les cavaliers gallois les harceler plus longtemps. Par une nouvelle invocation à Thor, la fatigue disparait des jomsviking et leur cuirasse est renforcée. Il décide avec toute la délicatesse nécessaire à ce genre de situation de… charger ! En réaction, les fourbes gallois font aussitôt reculer leurs montures et… envoient des javelots… Un garde tombe transpercé de part en part. Il lui reste quatre gardes face aux huit cavaliers dont le seigneur. Il avait peur que ce soit trop aisé, car comme le dira quelques siècles plus tard un autre grand guerrier, « à combattre sans danger, on vainc sans gloire ».
Finalement, Sigvaldi le Jeune et ses hommes rattrapent l’ennemi et s’ensuit un terrible mais bref combat. Mêlant cuirasses étincelantes (enfin plus tellement avec la poussière), chevaux hennissant de terreur, hommes vociférant ou râlant leur dernier souffle, fracas des armes…
En réalité une… belle pagaille dont seuls les deux chefs sortiront vivants au terme de deux assauts consécutifs !
6ème tour :
Sur l’aile droite, c’est toujours la course effrénée entre les deux bagages qui sont proches de quitter le champ de bataille et les flamands de Sigvaldi le Jeune qui veulent bien entendu les en empêcher.
Par un nouveau tour de magie ou du sort, les flamands fidèles aux gallois reculent, s’éloignant de Sigvaldi le Jeune (capacité Jomsborg). Sigvaldi le Jeune quant à lui, retrouve toute sa fougue, sa fatigue aillant instantanément disparue. Bien lui en prend. Un combat à mort s’engage entre les deux chefs.
Le chef gallois, s’il peut profiter de la masse de son cheval et de sa hauteur est malgré tout un peu plus lent dans ses déplacements face à son jeune et vigoureux adversaire. Il finit par succomber. Le chef gallois tombe au combat et part rejoindre lui aussi ses ancêtres.
Sur l’aile droite… devenue le centre, il manque encore une courte distance aux flamands pour piller leur premier bagage.
7ème tour :
Les bagages semblent se voir pousser des ailes et se rapprochent à grands pas du bord de table et sèment pour de bon leurs poursuivants flamands.
Tout cela pour rien ?
C’est sans compter sur Sigvaldi le Jeune.
Son épée à peine essuyée des restes du chef gallois il court vers le bagage le plus proche et... le rattrape. Tout en parant les coups des défenseurs, le jeune chef reste bel et bien maitre de l’attelage.
A la fin du septième tour.
Seul un bagage peut sortir sans être rattrapé. Un a été pris par les jomsvikings et le dernier est encore loin du bord de table protégé par les six derniers flamands alliés des gallois. Ce sont d’ailleurs les seuls survivants de ce camp. Côté jomsviking, il reste les huit flamands qui finalement, n’ont jamais combattu et le héros Sigvaldi le Jeune. La partie se solde par une égalité. Mais au bout de sept tours, d’une multitude de dés jetés, d’instants d’angoisse, de joie ou d’horreur (selon les dés), nous décidons Klunger et moi de nous serrer une main et réunir nos flamands pour… piller les bagages et ripailler tous ensemble !
Jean
Jean46- Messages : 218
Date d'inscription : 03/10/2013
Re: Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
Super CR !!!!!
Belles figs, belle table, bref extra
Merci
Belles figs, belle table, bref extra
Merci
Tonio- Messages : 146
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 41
Localisation : Theix, Morbihan (56)
Re: Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
C'est beau, mais c'est triste...
...enfin, pour les Gallois !
Ils ont vraiment un problème entre les Jomsvikings...
...enfin, pour les Gallois !
Ils ont vraiment un problème entre les Jomsvikings...
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
C'est toujours un plaisir de voir cette table. Merci pour ce magnifique compte-rendu.
ça motive pour la peinture et la création de décors
ça motive pour la peinture et la création de décors
Le Korrigan- Messages : 714
Date d'inscription : 11/03/2013
Localisation : Canada
Re: Scénario Escorte- gallois contre jomsvikings
Bonjour à tous. Merci pour vos messages. Et pour la table, Kglunger a toujours été un grand spécialiste des décors, tant en 15 mm que maintenant en 28 mm. Ceux qui connaissent en vrai, sa plaque de côte (que l'on voit un peu sur une photo) et son village gallois, savent de quoi il est capable.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Jean
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Jean
Jean46- Messages : 218
Date d'inscription : 03/10/2013
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