Campagne Limes
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Studio Tomahawk :: SAGA Nouvelle Edition :: Les Ages Héroiques - Comptes rendus de partie et de campagne
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Campagne Limes
Acte 1 - Nous festoierons ensemble de l'autre côté, dans les demeures de nos ennemis.
Bonjour,
Voici le premier acte d'une campagne Limes du bouquin d'Arthur & Aetius - l'Age des Invasions, débuté avec un ami. Cela faisait un certain temps qu'on en parlait alors voilà c'est fait. C'est aussi l'occasion pour moi de peintre des romains. Comme mon adversaire a choisit les Pictes, nous avons pris le Mur Hadrien comme scène de notre campagne.
Je raconte la campagne vu d'un légionnaire romain, cela permet de montrer l'évolution des ouvrages frontaliers romains au cours de la campagne. Ce qui se passe durant les batailles est vu d'un point de vu extérieur afin de montrer la séparation entre la préparation de la bataille et la bataille elle-même. Enfin le titre de chaque acte indique le défi barbare choisit pour la bataille.
Le résumé est aussi disponible sur le blog des Ludiques Troupiers (http://sagallt.blogspot.com/)
Bonne lecture.
An 384 de l’ère chrétienne. Cela fait maintenant 5 ans que moi et les hommes de la 14° Légion romaine sommes postés à la garde du Vallum Aelium ou comme l’appel les autochtones, le Mur Hadrien. Enfin, si on peut appeler ça un mur, il ressemble plutôt à ce fromage dur fabriqué par les Helvètes avec plein de trous partout. Ma centurie est stationnée dans le campement d’Apluderum au centre du Mur dans un secteur ou celui-ci est plutôt en sale état. Le campement a été ravagé par une attaque de barbares il y a quelques années et abandonné jusqu’à notre arrivée l’automne dernier. On a bien entrepris quelques travaux, reconstruction du campement, installation d’un petit grenier pour nos réserves de nourritures, les fondations d’une armurerie mais malheureusement l’hiver est tombé très tôt cette année-là. D’ailleurs, l’hiver dernier a été très rude dans la région, la garnison a failli finir affamée, nos réserves étaient vides quand les beaux jours sont arrivés avec le ravitaillement, et nous savons que la population a souffert de la famine. Plusieurs civils des villages alentour sont venus frapper aux portes du campement pour mendier de la nourriture. Mais notre nouveau centurion, un gallo-romain originaire d’un petit village près de Lutèce, arrivé peu avant l’hiver à la suite du départ de notre ancien commandant, a refusé catégoriquement de fournir de la nourriture. Il se croit plus intelligent que tout le monde lui. D’ailleurs c’est à cause de lui que l’on n’a pas vraiment pu avancer dans les travaux des bâtiments nécessaires à la garnison. Il voulait absolument que sa résidence soit construite avant le début des grands froids. Il s’est mis à dos tous les légionnaires et maintenant la population locale. Il ne sait pas que c’est la population qu’on est cessé défendre et qu’elle nous a aidé à maintes reprises par le passé. Après ça, c’est sûr que nous allons avoir beaucoup de difficulté à nouer des relations amicales avec les gens des alentours.
En tout cas après chaque hiver comme celui-là, les tribus au nord du Mur sont descendues pour piller les régions brittones, alors il ne faut pas s’étonner qu’on se fasse attaquer.
Et justement, avant-hier, des éclaireurs ont rapporté qu’un groupe de pictes se dirigeaient vers une brèche du Mur à quelques lieues de notre campement. Notre centurie a été réquisitionné pour aller défendre l’endroit. Les copains et moi espérons au moins que le centurion sera plus habile stratège que gestionnaire.
Marcus Grodigitus
La première bataille se déroule dans une plaine, les forces romaines ont pris position proche d’un marais pour intercepter les pilleurs mais un épais brouillard gêne la visibilité. L’humidité perle sur les casques et armures des légionnaires. Le centurion Cederius Quedehunsanplus articule sa défense autour de son unité d’archers.
Profitant des volutes nuageuses à couper au couteau pour avancer sans se faire voir, les Pictes déboulent près de la ligne de défense romaine. Les archers et une unité de guerriers cours se cacher dans les champs, juste en face des archers romains.
Après quelques tirs pour attendrir l’adversaire sans trop de résultat, Cederius n’a d’autres choix que d’envoyer une unité de vétérans dans les champs. Ils courent à la recherche des archers pictes sans trop de succès.
Au loin apparait de la cavalerie barbare, mais aucun chef de guerre ne semble se distinguer parmi les combattants Pictes. Le Centurion romain comprend pourquoi il n’y a aucune coordination chez l’ennemi. Des guerriers sortent précipitamment des champs lorsque les vétérans romains reviennent vers la ligne défensive. Les Pictes attaquent les archers qui n’ont pas le temps de riposter. Ils se font massacrer sous les yeux du commandant romain. Cederius lance une contre-attaque avec ses légionnaires mais les Pictes sont hargneux et refusent de reculer malgré les pertes.
Pendant ce temps sur le flanc gauche romain, la seconde unité de vétéran se positionne pour intercepter les guerriers qui tentent de contourner le centre romain. Les cavaliers restent toujours hors de portée de charge. Les Pictes chargent et repoussent la ligne de défense romaine.
Les romains sont démoralisés, près à craquer suite aux assauts violents de leurs adversaires. C’est alors que Cederius Quedehunsanplus lance une contre-attaque. Les vétérans attaquent les archers dans les champs, ces derniers étaient réapparus pour s’apprêter à tirer de nouveau. Ils n’auront plus l’occasion de le faire.
L’autre unité repoussent les guerriers sur le flanc, obligeant la cavalerie Picte à intervenir. Au centre Cederius est à la manœuvre avec ses légionnaires et mettent à terre les derniers guerriers résistants Pictes. Puis il fait rapatrier son centre sur le flanc gauche en difficulté. Débordé, les vétérans romains sont obliger de laisser passer les guerriers Pictes protégés par la cavalerie qui forme un cordon de sécurité.
Devant la percée barbare et n’écoutant que son courage, le centurion montre que tout espoir n’est pas perdu et donne l’exemple à ses hommes. Il charge les gardes pictes à cheval. Plusieurs d’entre eux tombent au combat avant que Cederius s’effondre à son tour grièvement blessé. Il est extirpé du combat grâce à ses hommes qui le défende vaillamment. N’arrivant pas à achever le commandant adverse les derniers Pictes poursuivent leur chemin vers le sud.
Bien que certains Pictes aient réussit à traverser la défense romaine, ils sont bien trop peu pour piller et ravager la région. Leur promesse de gloire et de festin au-delà du Mur tourne cours quand ils se font ramasser par une patrouille romaine.
Bonjour,
Voici le premier acte d'une campagne Limes du bouquin d'Arthur & Aetius - l'Age des Invasions, débuté avec un ami. Cela faisait un certain temps qu'on en parlait alors voilà c'est fait. C'est aussi l'occasion pour moi de peintre des romains. Comme mon adversaire a choisit les Pictes, nous avons pris le Mur Hadrien comme scène de notre campagne.
Je raconte la campagne vu d'un légionnaire romain, cela permet de montrer l'évolution des ouvrages frontaliers romains au cours de la campagne. Ce qui se passe durant les batailles est vu d'un point de vu extérieur afin de montrer la séparation entre la préparation de la bataille et la bataille elle-même. Enfin le titre de chaque acte indique le défi barbare choisit pour la bataille.
Le résumé est aussi disponible sur le blog des Ludiques Troupiers (http://sagallt.blogspot.com/)
Bonne lecture.
An 384 de l’ère chrétienne. Cela fait maintenant 5 ans que moi et les hommes de la 14° Légion romaine sommes postés à la garde du Vallum Aelium ou comme l’appel les autochtones, le Mur Hadrien. Enfin, si on peut appeler ça un mur, il ressemble plutôt à ce fromage dur fabriqué par les Helvètes avec plein de trous partout. Ma centurie est stationnée dans le campement d’Apluderum au centre du Mur dans un secteur ou celui-ci est plutôt en sale état. Le campement a été ravagé par une attaque de barbares il y a quelques années et abandonné jusqu’à notre arrivée l’automne dernier. On a bien entrepris quelques travaux, reconstruction du campement, installation d’un petit grenier pour nos réserves de nourritures, les fondations d’une armurerie mais malheureusement l’hiver est tombé très tôt cette année-là. D’ailleurs, l’hiver dernier a été très rude dans la région, la garnison a failli finir affamée, nos réserves étaient vides quand les beaux jours sont arrivés avec le ravitaillement, et nous savons que la population a souffert de la famine. Plusieurs civils des villages alentour sont venus frapper aux portes du campement pour mendier de la nourriture. Mais notre nouveau centurion, un gallo-romain originaire d’un petit village près de Lutèce, arrivé peu avant l’hiver à la suite du départ de notre ancien commandant, a refusé catégoriquement de fournir de la nourriture. Il se croit plus intelligent que tout le monde lui. D’ailleurs c’est à cause de lui que l’on n’a pas vraiment pu avancer dans les travaux des bâtiments nécessaires à la garnison. Il voulait absolument que sa résidence soit construite avant le début des grands froids. Il s’est mis à dos tous les légionnaires et maintenant la population locale. Il ne sait pas que c’est la population qu’on est cessé défendre et qu’elle nous a aidé à maintes reprises par le passé. Après ça, c’est sûr que nous allons avoir beaucoup de difficulté à nouer des relations amicales avec les gens des alentours.
En tout cas après chaque hiver comme celui-là, les tribus au nord du Mur sont descendues pour piller les régions brittones, alors il ne faut pas s’étonner qu’on se fasse attaquer.
Et justement, avant-hier, des éclaireurs ont rapporté qu’un groupe de pictes se dirigeaient vers une brèche du Mur à quelques lieues de notre campement. Notre centurie a été réquisitionné pour aller défendre l’endroit. Les copains et moi espérons au moins que le centurion sera plus habile stratège que gestionnaire.
Marcus Grodigitus
La première bataille se déroule dans une plaine, les forces romaines ont pris position proche d’un marais pour intercepter les pilleurs mais un épais brouillard gêne la visibilité. L’humidité perle sur les casques et armures des légionnaires. Le centurion Cederius Quedehunsanplus articule sa défense autour de son unité d’archers.
Profitant des volutes nuageuses à couper au couteau pour avancer sans se faire voir, les Pictes déboulent près de la ligne de défense romaine. Les archers et une unité de guerriers cours se cacher dans les champs, juste en face des archers romains.
Après quelques tirs pour attendrir l’adversaire sans trop de résultat, Cederius n’a d’autres choix que d’envoyer une unité de vétérans dans les champs. Ils courent à la recherche des archers pictes sans trop de succès.
Au loin apparait de la cavalerie barbare, mais aucun chef de guerre ne semble se distinguer parmi les combattants Pictes. Le Centurion romain comprend pourquoi il n’y a aucune coordination chez l’ennemi. Des guerriers sortent précipitamment des champs lorsque les vétérans romains reviennent vers la ligne défensive. Les Pictes attaquent les archers qui n’ont pas le temps de riposter. Ils se font massacrer sous les yeux du commandant romain. Cederius lance une contre-attaque avec ses légionnaires mais les Pictes sont hargneux et refusent de reculer malgré les pertes.
Pendant ce temps sur le flanc gauche romain, la seconde unité de vétéran se positionne pour intercepter les guerriers qui tentent de contourner le centre romain. Les cavaliers restent toujours hors de portée de charge. Les Pictes chargent et repoussent la ligne de défense romaine.
Les romains sont démoralisés, près à craquer suite aux assauts violents de leurs adversaires. C’est alors que Cederius Quedehunsanplus lance une contre-attaque. Les vétérans attaquent les archers dans les champs, ces derniers étaient réapparus pour s’apprêter à tirer de nouveau. Ils n’auront plus l’occasion de le faire.
L’autre unité repoussent les guerriers sur le flanc, obligeant la cavalerie Picte à intervenir. Au centre Cederius est à la manœuvre avec ses légionnaires et mettent à terre les derniers guerriers résistants Pictes. Puis il fait rapatrier son centre sur le flanc gauche en difficulté. Débordé, les vétérans romains sont obliger de laisser passer les guerriers Pictes protégés par la cavalerie qui forme un cordon de sécurité.
Devant la percée barbare et n’écoutant que son courage, le centurion montre que tout espoir n’est pas perdu et donne l’exemple à ses hommes. Il charge les gardes pictes à cheval. Plusieurs d’entre eux tombent au combat avant que Cederius s’effondre à son tour grièvement blessé. Il est extirpé du combat grâce à ses hommes qui le défende vaillamment. N’arrivant pas à achever le commandant adverse les derniers Pictes poursuivent leur chemin vers le sud.
Bien que certains Pictes aient réussit à traverser la défense romaine, ils sont bien trop peu pour piller et ravager la région. Leur promesse de gloire et de festin au-delà du Mur tourne cours quand ils se font ramasser par une patrouille romaine.
Re: Campagne Limes
Cool... bravo, c bien les campagnes... la suite
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hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Campagne Limes
Bonjour,
Tout d'abord merci à Hobbyone pour les encouragements.
Ensuite désolé pour la qualité des photos, comme on fait nos parties le soir, la luminosité n'est pas idéale d'où les photos un peu sombre malgré le réglage de mon smarphone. Comme quoi, un smartphone ne remplace pas un bon appareil photo.
Et maintenant la suite !
An 385 - Vous allez tous en revenir !
Année 385 de l’ère chrétienne. La dernière bataille a été rude face aux pictes, notre centurie a déploré de nombreux blessés mais miraculeusement très peu de mort sauf parmi les vétérans. Même notre centurion a été gravement blessé. Il faut dire qu’il en a dans ses braies le centurion ! Il a chargé l’élite adverse pour sauver nos vétérans et tenter d’empêcher les Pictes de passer. Il s’est battu comme un lion le centurion, mais cela n’a pas suffi. Les Pictes l’ont laissé pour mort et se sont enfuit vers le sud. Nous avons su après que les fuyards se sont fait attraper par une patrouille à cheval. Ça nous a bien remonté le moral car finalement, on a bien géré l’histoire. Bien plus tard, nous avons appris que d’autres escarmouches avaient eu lieu plus à l’ouest et ça c’était moins bien passé. Certaines garnisons ont même eu leurs écuries pillées. Ça promet pour les prochaines batailles, s’il faut courir après les barbares…
Le reste de l’année a été plutôt calme. Nous avons pu agrandir et finir notre grenier pour nos réserves de nourritures, ce qui nous a permis de passer l’hiver sans problème. Depuis sa résidence, bien que toujours blessé, le centurion a organisé plusieurs chantiers de construction dans le campement. Nous avons enfin une armurerie, il a même fait venir un forgeron pour fabriquer et réparer l’équipement. Nous avons débuté la construction de baraquements, c’est sûr que c’est bien mieux que les tentes pour se tenir au chaud l’hiver. Enfin, le centurion nous a envoyé dans les champs à la fin de l’été pour aider les locaux à récolter les céréales nécessaires pour l’hiver. Ça à pas mal aidé à nouer de bonnes relations. C’est là que j’ai découvert en discutant avec les paysans que le centurion avait fait livrer de la nourriture sur ses réserves personnelles aux autochtones le premier hiver sans que nous soyons au courant. Il a sûrement voulu nous montrer sa détermination et sa rigueur martiale, mais en fait il a un cœur le centurion. De fait, je regrette ce que j’avais écrit sur lui avant.
Enfin bon, ce n’est pas le moment de faire dans les sentiments. Comme l’an dernier, au printemps, la légion a envoyé quelques éclaireurs dans les contrées nordiques et j’ai fait partie de l’expédition. On a découvert qu’un chef Picte a rassemblé une bande pour piller au sud. Avec son énorme chien, on l’a reconnu tout de suite, c’est Matioch MacHullot. Un redoutable guerrier qui nous a posé déjà bien des problèmes il y a quelques années. S’il se constitue une nouvelle armée, nous allons au-devant de nombreux problèmes voir d’une guerre ouverte avec les clans pictes. En tout cas, il semble que l’affrontement soit imminent et encore pendant la saison des brouillards.
Marcus Grodigitus
C’est dans la même région marécageuse de la première bataille que l’accrochement entre la garnison romaine et les troupes de Matioch MacHullot a lieu. Le Seigneur de Guerre profite d’une matinée brumeuse pour passer le Mur Adrien, mais face à ses hommes le Centurion Cedirius Quedehunsanplus s’est déployé autour d’un bâtiment. Il a mis ses archers à l‘intérieur et la légion romaine attend le pied ferme leurs adversaires. Matioch déploie sa troupe proche de la ligne de défense romaine, ayant profité du brouillard pour avancer sans crainte. Il a déjà planifié ses actions (8 dés Saga placés sur le plateau dès le début de la partie) : ses archers dans le bois, ses unités de vétérans dans les hautes herbes des champs en friche et ses guerriers à cheval légèrement en retrait.
Les romains prennent l’initiative en tentant d’attendrir les Pictes à coup de flèches et de javelots. Les vélites sont envoyés à l’avant pour harceler les archers dans les bois, mais les Pictes ont transformé le bosquet en forteresse imprenable et subissent très peu de pertes.
Matioch MacHullot est à la tête des nobles et vétérans de son armée. Sa stratégie est claire, les faire traverser le plus rapidement possible les défenses romaines pour aller piller les régions. Spécialisés dans le camouflage, ils pénètrent dans de hautes herbes à l'insu des romains. La technique avait été plutôt payante la dernière fois, empêchant les Romains d'attaquer les Pictes dans ce type de terrain.
Pour libérer le passage bouché par deux grosses unités de légionnaires, Matioch sacrifie... ou plutôt utilise stratégiquement ses guerriers monté pour faire le nettoyage devant.
Malheureusement, les Romains ne sont pas nés de la dernière pluie, et vu qu'il pleut souvent dans cette région... Enfin bref, ils ont encaissé le choc sans broncher et repousse l'assaut. Depuis la maison, les archers Romains soutiennent la défense de leurs camarades en tirant régulièrement des projectiles. Matioch n'a d'autre choix devant l’imminence de la catastrophe qui se profile, que de faire charger ses vétérans au travers des champs. Sans plus de résultat.
Chez les Romains, la confiance règne. Le Centurion Cedirius Quedehunsanplus réorganise ses troupes en vu d'une seconde attaque. Il ordonne à ses vélites qui ne sont pas du tout efficace contre les archers barbares, d'harceler la cavalerie adverse avec plus de succès.
Matioch MacHullot attaque de nouveau. Nouvelle charge de la cavalerie Picte qui s'empale sur les pilum romains.
Libérer au centre de toute menace, Le centurion Cedirius envoie ses vélites attaquer au corps à corps les archers Pictes qui tirent toujours sur les légionnaires, mais sans plus de succès que son adversaire. Décidément, les initiatives offensives sont très mal récompensées lors de cette bataille.
Quelques nobles Pictes profitent de l'inattention du commandement romain pour courir le long du flanc gauche adverse. Les vétérans Romains les rattrapent à l'embouchure du trou béant de la muraille mais ne parvient pas à les avoir en raison de leur équipement plus lourd que celui de leur ennemi.
La tactique de Matioch est payante, la ligne romaine s'est effrité, laissant un passage pour sa seconde unité de vétérans qui s'engouffre dans la brèche, ignorant littéralement les Romains qui les entourent.
Ils se font poursuivre immédiatement par les légionnaires, mais Cedirius Quedehunsanplus commet une erreur stratégique. Voulant à tout pris sauvegarder ses hommes, il leur interdit tout contact avec l'ennemi. Les légionnaires ne font que lancer leurs pilum sur leurs proies mais le résultat est très faible. Les Pictes s'enfuient également. Un combat au corps à corps aurait été beaucoup plus efficace même s'il aurait fallu déplorer plus de perte cher les Romains. Là ils viennent de voir la victoire leur échapper de peu.
Réorganisant une nouvelle fois ses troupes, Cedirius est décidé à empêcher son adversaire de passer. Matioch est isolé de ses troupes maintenant, seuls les archers dans les bois peuvent encore lui fournir un soutien. Afin de lui anéantir tout espoir, les légionnaires reçoivent l'ordre de charger les archers Pictes. Ils traversent la moitié de la table et anéantissent effectivement les archers. Efficacité romaine !
Désormais seul Matioch MacHullot n'a d'autre choix que de retourner dans ses terres. Mais il se frotte les mains. Même s'il n'a pas réussi son défi de faire traverser le Mur à plus de la moitié de ses hommes, ceux qui sont passer vont faire pas mal de ravage à l'intérieur des terres britonnes ; entament sérieusement le moral des Romains et galvanisant les Pictes pour de futurs expéditions.
Tout d'abord merci à Hobbyone pour les encouragements.
Ensuite désolé pour la qualité des photos, comme on fait nos parties le soir, la luminosité n'est pas idéale d'où les photos un peu sombre malgré le réglage de mon smarphone. Comme quoi, un smartphone ne remplace pas un bon appareil photo.
Et maintenant la suite !
An 385 - Vous allez tous en revenir !
Année 385 de l’ère chrétienne. La dernière bataille a été rude face aux pictes, notre centurie a déploré de nombreux blessés mais miraculeusement très peu de mort sauf parmi les vétérans. Même notre centurion a été gravement blessé. Il faut dire qu’il en a dans ses braies le centurion ! Il a chargé l’élite adverse pour sauver nos vétérans et tenter d’empêcher les Pictes de passer. Il s’est battu comme un lion le centurion, mais cela n’a pas suffi. Les Pictes l’ont laissé pour mort et se sont enfuit vers le sud. Nous avons su après que les fuyards se sont fait attraper par une patrouille à cheval. Ça nous a bien remonté le moral car finalement, on a bien géré l’histoire. Bien plus tard, nous avons appris que d’autres escarmouches avaient eu lieu plus à l’ouest et ça c’était moins bien passé. Certaines garnisons ont même eu leurs écuries pillées. Ça promet pour les prochaines batailles, s’il faut courir après les barbares…
Le reste de l’année a été plutôt calme. Nous avons pu agrandir et finir notre grenier pour nos réserves de nourritures, ce qui nous a permis de passer l’hiver sans problème. Depuis sa résidence, bien que toujours blessé, le centurion a organisé plusieurs chantiers de construction dans le campement. Nous avons enfin une armurerie, il a même fait venir un forgeron pour fabriquer et réparer l’équipement. Nous avons débuté la construction de baraquements, c’est sûr que c’est bien mieux que les tentes pour se tenir au chaud l’hiver. Enfin, le centurion nous a envoyé dans les champs à la fin de l’été pour aider les locaux à récolter les céréales nécessaires pour l’hiver. Ça à pas mal aidé à nouer de bonnes relations. C’est là que j’ai découvert en discutant avec les paysans que le centurion avait fait livrer de la nourriture sur ses réserves personnelles aux autochtones le premier hiver sans que nous soyons au courant. Il a sûrement voulu nous montrer sa détermination et sa rigueur martiale, mais en fait il a un cœur le centurion. De fait, je regrette ce que j’avais écrit sur lui avant.
Enfin bon, ce n’est pas le moment de faire dans les sentiments. Comme l’an dernier, au printemps, la légion a envoyé quelques éclaireurs dans les contrées nordiques et j’ai fait partie de l’expédition. On a découvert qu’un chef Picte a rassemblé une bande pour piller au sud. Avec son énorme chien, on l’a reconnu tout de suite, c’est Matioch MacHullot. Un redoutable guerrier qui nous a posé déjà bien des problèmes il y a quelques années. S’il se constitue une nouvelle armée, nous allons au-devant de nombreux problèmes voir d’une guerre ouverte avec les clans pictes. En tout cas, il semble que l’affrontement soit imminent et encore pendant la saison des brouillards.
Marcus Grodigitus
C’est dans la même région marécageuse de la première bataille que l’accrochement entre la garnison romaine et les troupes de Matioch MacHullot a lieu. Le Seigneur de Guerre profite d’une matinée brumeuse pour passer le Mur Adrien, mais face à ses hommes le Centurion Cedirius Quedehunsanplus s’est déployé autour d’un bâtiment. Il a mis ses archers à l‘intérieur et la légion romaine attend le pied ferme leurs adversaires. Matioch déploie sa troupe proche de la ligne de défense romaine, ayant profité du brouillard pour avancer sans crainte. Il a déjà planifié ses actions (8 dés Saga placés sur le plateau dès le début de la partie) : ses archers dans le bois, ses unités de vétérans dans les hautes herbes des champs en friche et ses guerriers à cheval légèrement en retrait.
Les romains prennent l’initiative en tentant d’attendrir les Pictes à coup de flèches et de javelots. Les vélites sont envoyés à l’avant pour harceler les archers dans les bois, mais les Pictes ont transformé le bosquet en forteresse imprenable et subissent très peu de pertes.
Matioch MacHullot est à la tête des nobles et vétérans de son armée. Sa stratégie est claire, les faire traverser le plus rapidement possible les défenses romaines pour aller piller les régions. Spécialisés dans le camouflage, ils pénètrent dans de hautes herbes à l'insu des romains. La technique avait été plutôt payante la dernière fois, empêchant les Romains d'attaquer les Pictes dans ce type de terrain.
Pour libérer le passage bouché par deux grosses unités de légionnaires, Matioch sacrifie... ou plutôt utilise stratégiquement ses guerriers monté pour faire le nettoyage devant.
Malheureusement, les Romains ne sont pas nés de la dernière pluie, et vu qu'il pleut souvent dans cette région... Enfin bref, ils ont encaissé le choc sans broncher et repousse l'assaut. Depuis la maison, les archers Romains soutiennent la défense de leurs camarades en tirant régulièrement des projectiles. Matioch n'a d'autre choix devant l’imminence de la catastrophe qui se profile, que de faire charger ses vétérans au travers des champs. Sans plus de résultat.
Chez les Romains, la confiance règne. Le Centurion Cedirius Quedehunsanplus réorganise ses troupes en vu d'une seconde attaque. Il ordonne à ses vélites qui ne sont pas du tout efficace contre les archers barbares, d'harceler la cavalerie adverse avec plus de succès.
Matioch MacHullot attaque de nouveau. Nouvelle charge de la cavalerie Picte qui s'empale sur les pilum romains.
Libérer au centre de toute menace, Le centurion Cedirius envoie ses vélites attaquer au corps à corps les archers Pictes qui tirent toujours sur les légionnaires, mais sans plus de succès que son adversaire. Décidément, les initiatives offensives sont très mal récompensées lors de cette bataille.
Quelques nobles Pictes profitent de l'inattention du commandement romain pour courir le long du flanc gauche adverse. Les vétérans Romains les rattrapent à l'embouchure du trou béant de la muraille mais ne parvient pas à les avoir en raison de leur équipement plus lourd que celui de leur ennemi.
La tactique de Matioch est payante, la ligne romaine s'est effrité, laissant un passage pour sa seconde unité de vétérans qui s'engouffre dans la brèche, ignorant littéralement les Romains qui les entourent.
Ils se font poursuivre immédiatement par les légionnaires, mais Cedirius Quedehunsanplus commet une erreur stratégique. Voulant à tout pris sauvegarder ses hommes, il leur interdit tout contact avec l'ennemi. Les légionnaires ne font que lancer leurs pilum sur leurs proies mais le résultat est très faible. Les Pictes s'enfuient également. Un combat au corps à corps aurait été beaucoup plus efficace même s'il aurait fallu déplorer plus de perte cher les Romains. Là ils viennent de voir la victoire leur échapper de peu.
Réorganisant une nouvelle fois ses troupes, Cedirius est décidé à empêcher son adversaire de passer. Matioch est isolé de ses troupes maintenant, seuls les archers dans les bois peuvent encore lui fournir un soutien. Afin de lui anéantir tout espoir, les légionnaires reçoivent l'ordre de charger les archers Pictes. Ils traversent la moitié de la table et anéantissent effectivement les archers. Efficacité romaine !
Désormais seul Matioch MacHullot n'a d'autre choix que de retourner dans ses terres. Mais il se frotte les mains. Même s'il n'a pas réussi son défi de faire traverser le Mur à plus de la moitié de ses hommes, ceux qui sont passer vont faire pas mal de ravage à l'intérieur des terres britonnes ; entament sérieusement le moral des Romains et galvanisant les Pictes pour de futurs expéditions.
Re: Campagne Limes
Veni,vidi,vici comme on dit sympa le compte-rendu
Petit Benhur- Messages : 68
Date d'inscription : 04/05/2018
Re: Campagne Limes
Merci pour ces deux jolis comptes rendus!
JB- Messages : 78
Date d'inscription : 05/02/2017
Re: Campagne Limes
La suite, la suite.... la suite....
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hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Campagne Limes
Acte 3 - J'égorgerai leurs meilleurs hommes comme de vulgaires moutons.
Suite de la campagne, nous atteignons la moitié. Comme mon adversaire est partie prendre quelques vacances dans le nord de l'Europe voir ses cousins de Fennoscandie, les attaques sur le Mur Hadrien vont cesser temporairement. L'histoire de Matioch MacHullot, de ses guerriers pictes, du Centurion Cedirius Quedehunsanplus, de ses légionnaires et bien sûr de Marcus Grodigitus reprendront fin juillet. En attendant profitez de ce résumé.
Année 386 de l’ère chrétienne. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Nous venons d’apprendre que suite à plusieurs incursions de barbares germains en Gallia, Rome a décidé de redéployer une partie des Légions stationnées en terre Britonne sur le continent. De fait le ravitaillement et les renforts pour les Légions du Vallum Aelium vont être diminués. Et quand je dis diminué, c’est qu’elles risquent d’être inexistantes. De plus, lors du dernier raid des hommes du Nord, plusieurs petits groupes ont réussi à franchir la frontière et à piller l’arrière campagne. Une bonne partie des villages au sud du mur ont été attaqué. Maudits pictes !
Heureusement que lors du dernier affrontement, le Centurion a ménagé ses hommes. Et grâce au Medicus qu’il a employé très peu de légionnaires sont finalement morts. Cependant s’attendant à d’autres attaques beaucoup plus virulentes de la part des nordiques, le Centurion a ordonné la construction d’un hôpital au sein du campement. Mais comme une partie de nos hommes sont retournés aux champs pour aider la population locale à faire face au pillage, l’édifice se façonne lentement.
Et voilà qu’on vient d’apprendre que les Pictes attaquent déjà alors que nous sommes en plein hiver. MacHullot n’a visiblement vraiment pas apprécié que nous lui ayons empêché de traverser le mur la dernière fois. Nous voici obligé d’abandonner notre brulot pour aller se geler les miches le long du mur. Foutus Pictes ! Et pour couronner le tout, le Centurion a fait appel à des mercenaires pour nous soutenir. Ils viendraient d’une tribu du nord apparemment. Les Calédonii qu’ils s’appelleraient, je ne connais pas, ça fait plus nom d’un plat à cuisiner. Ils viennent combattre à nos côtés car il semblerait qu’ils aient un différend avec les Pictes. Sincèrement, tant qu’ils ne nous trahissent pas en pleine bataille, ils font ce qu’ils veulent. J’espère que notre Centurion les aura à l’œil.
Marcus Grodigitus
Les Pictes de Matioch MacHullot sont de retour près du campement cette fois-ci. Le Seigneur barbare l'annonce très clairement : il veut éliminer la garnison. Pas question de traverser le Mur, seul le massacre des romains lui importe. Vengeance !
Les Pictes prennent rapidement positons dans les terrains accidentés afin de leur procurer un couvert. Le Centurion romain envoi ses archers, très légèrement équipés dans le marais glacial pour les protéger de toute attaque. L'eau est très froide, rendant leur progression difficile avant de pourvoir tirer.
L'Elite Picte, les Accecottis sortent rapidement de leur couvert et attaquent les vélites romains que ce sont un peu trop rapprochés de leur position.
Les vélites sont rapidement repoussés. Mais la stratégie de Cedirius Quedehunsanplus a fonctionné. Avant que les Accecottis retournent à leur couvert, les mercenaires Calédonii les attaquent et ne font qu'une bouchée de leurs adversaires.
Furieux, Matioch MacHullot réplique en envoyant sa cavalerie au combat. Les Calédonii sont massacrés à leur tour; finalement cela épargnera au Centurion le versement de leur prime. Cependant la cavalerie picte y laisse quelques crins et se repli face au mur de boucliers romains.
Sous les ordres de Cedirius, les légions romaines progressent lentement pour mettre la pression sur les pictes. Les archers tentent d'abattre à distance quelques guerriers adverses, mais le froid glacial du marécage leur fait tellement claquer les dents qu'ils leur aient difficile d'ajuster leur tir.
Matioch MacHullot décide qu'il est temps d'en finir avec ses mécréants qui n'ont que trop défié son autorité. Il fait charger ses vétérans sur sa droite et percutent le mur de bouclier romains.
Et sur sa gauche, la cavalerie Picte prend pour cible les derniers vélites romains. Ce derniers sont piétinés par l'attaque frontale sous les yeux de leurs vétérans.
Le Centurion Cedirius Quedehunsanplus est obligé de lancer dans la bataille sa réserve. Les vétérans romains s'occupent proprement des derniers cavaliers pictes. MacHullot est hors de lui mais exulte enfin !
Effectivement, son principal objectif est maintenant isolé : les gardes romains n'ont plus aucun soutien, il est temps qu'ils payent pour ce qui lui ont fait l'été dernier.
Alors qu'il ordonne une nouvelle attaque sur les légionnaires au centre du champ de bataille, il se sert de cette diversion pour en réalité envoyer ses nobles pictes attaquer au corps à corps les vétérans romains. Ceux-ci ont beaucoup de mal à tenir face à ses fou-furieux, et doivent reculer.
Mais cela ne suffit pas pour le Seigneur Picte. Il quitte son surplomb et attaque de lui-même les derniers survivants. Face au Centurion romain, il égorge les derniers survivants d'un regard de défi.
Alors que les deux Seigneurs de guerre sont proches l'un de l'autre, Matioch pourrait en finir avec la garnison et son adversaire mais il crache au pied du centurion romain et tourne les talons. Il repart dans les terres enneigés avec ses guerriers, laissant les romains dans leur bain de sang.
Matioch MacHullot est satisfait, il a remporté son défi, éliminé la plupart de la garnison romaine et mit une peur bleue à ses ennemis. Il est devenu une véritable terreur pour les romains et une légende pour les Pictes. Les Romains ont le moral au plus bas.
Suite de la campagne, nous atteignons la moitié. Comme mon adversaire est partie prendre quelques vacances dans le nord de l'Europe voir ses cousins de Fennoscandie, les attaques sur le Mur Hadrien vont cesser temporairement. L'histoire de Matioch MacHullot, de ses guerriers pictes, du Centurion Cedirius Quedehunsanplus, de ses légionnaires et bien sûr de Marcus Grodigitus reprendront fin juillet. En attendant profitez de ce résumé.
Année 386 de l’ère chrétienne. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Nous venons d’apprendre que suite à plusieurs incursions de barbares germains en Gallia, Rome a décidé de redéployer une partie des Légions stationnées en terre Britonne sur le continent. De fait le ravitaillement et les renforts pour les Légions du Vallum Aelium vont être diminués. Et quand je dis diminué, c’est qu’elles risquent d’être inexistantes. De plus, lors du dernier raid des hommes du Nord, plusieurs petits groupes ont réussi à franchir la frontière et à piller l’arrière campagne. Une bonne partie des villages au sud du mur ont été attaqué. Maudits pictes !
Heureusement que lors du dernier affrontement, le Centurion a ménagé ses hommes. Et grâce au Medicus qu’il a employé très peu de légionnaires sont finalement morts. Cependant s’attendant à d’autres attaques beaucoup plus virulentes de la part des nordiques, le Centurion a ordonné la construction d’un hôpital au sein du campement. Mais comme une partie de nos hommes sont retournés aux champs pour aider la population locale à faire face au pillage, l’édifice se façonne lentement.
Et voilà qu’on vient d’apprendre que les Pictes attaquent déjà alors que nous sommes en plein hiver. MacHullot n’a visiblement vraiment pas apprécié que nous lui ayons empêché de traverser le mur la dernière fois. Nous voici obligé d’abandonner notre brulot pour aller se geler les miches le long du mur. Foutus Pictes ! Et pour couronner le tout, le Centurion a fait appel à des mercenaires pour nous soutenir. Ils viendraient d’une tribu du nord apparemment. Les Calédonii qu’ils s’appelleraient, je ne connais pas, ça fait plus nom d’un plat à cuisiner. Ils viennent combattre à nos côtés car il semblerait qu’ils aient un différend avec les Pictes. Sincèrement, tant qu’ils ne nous trahissent pas en pleine bataille, ils font ce qu’ils veulent. J’espère que notre Centurion les aura à l’œil.
Marcus Grodigitus
Les Pictes de Matioch MacHullot sont de retour près du campement cette fois-ci. Le Seigneur barbare l'annonce très clairement : il veut éliminer la garnison. Pas question de traverser le Mur, seul le massacre des romains lui importe. Vengeance !
Les Pictes prennent rapidement positons dans les terrains accidentés afin de leur procurer un couvert. Le Centurion romain envoi ses archers, très légèrement équipés dans le marais glacial pour les protéger de toute attaque. L'eau est très froide, rendant leur progression difficile avant de pourvoir tirer.
L'Elite Picte, les Accecottis sortent rapidement de leur couvert et attaquent les vélites romains que ce sont un peu trop rapprochés de leur position.
Les vélites sont rapidement repoussés. Mais la stratégie de Cedirius Quedehunsanplus a fonctionné. Avant que les Accecottis retournent à leur couvert, les mercenaires Calédonii les attaquent et ne font qu'une bouchée de leurs adversaires.
Furieux, Matioch MacHullot réplique en envoyant sa cavalerie au combat. Les Calédonii sont massacrés à leur tour; finalement cela épargnera au Centurion le versement de leur prime. Cependant la cavalerie picte y laisse quelques crins et se repli face au mur de boucliers romains.
Sous les ordres de Cedirius, les légions romaines progressent lentement pour mettre la pression sur les pictes. Les archers tentent d'abattre à distance quelques guerriers adverses, mais le froid glacial du marécage leur fait tellement claquer les dents qu'ils leur aient difficile d'ajuster leur tir.
Matioch MacHullot décide qu'il est temps d'en finir avec ses mécréants qui n'ont que trop défié son autorité. Il fait charger ses vétérans sur sa droite et percutent le mur de bouclier romains.
Et sur sa gauche, la cavalerie Picte prend pour cible les derniers vélites romains. Ce derniers sont piétinés par l'attaque frontale sous les yeux de leurs vétérans.
Le Centurion Cedirius Quedehunsanplus est obligé de lancer dans la bataille sa réserve. Les vétérans romains s'occupent proprement des derniers cavaliers pictes. MacHullot est hors de lui mais exulte enfin !
Effectivement, son principal objectif est maintenant isolé : les gardes romains n'ont plus aucun soutien, il est temps qu'ils payent pour ce qui lui ont fait l'été dernier.
Alors qu'il ordonne une nouvelle attaque sur les légionnaires au centre du champ de bataille, il se sert de cette diversion pour en réalité envoyer ses nobles pictes attaquer au corps à corps les vétérans romains. Ceux-ci ont beaucoup de mal à tenir face à ses fou-furieux, et doivent reculer.
Mais cela ne suffit pas pour le Seigneur Picte. Il quitte son surplomb et attaque de lui-même les derniers survivants. Face au Centurion romain, il égorge les derniers survivants d'un regard de défi.
Alors que les deux Seigneurs de guerre sont proches l'un de l'autre, Matioch pourrait en finir avec la garnison et son adversaire mais il crache au pied du centurion romain et tourne les talons. Il repart dans les terres enneigés avec ses guerriers, laissant les romains dans leur bain de sang.
Matioch MacHullot est satisfait, il a remporté son défi, éliminé la plupart de la garnison romaine et mit une peur bleue à ses ennemis. Il est devenu une véritable terreur pour les romains et une légende pour les Pictes. Les Romains ont le moral au plus bas.
Dernière édition par Nephalem le Dim 8 Juil - 10:11, édité 1 fois
Re: Campagne Limes
La suite la suite la suite....
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Re: Campagne Limes
Acte 4 - Je paverai la route de cadavres pour vous mener à la victoire.
Bonjour, bien que nous soyons en période de vacances estivales, il n'y a pas de vacances le long du Mur Hadrien, seulement un ralentissement Donc voici la suite de la campagne et encore désolé d'avance s'il y a encore des fautes, j'ai beau relire plusieurs fois, il y en a qui passent toujours mon filtre, d'ailleurs, sur le rapport précédant j'ai mal écrit Attecotti.
Bonne lecture.
An 387 de l'ère chrétienne. Mais dans quel enfer sommes-nous ? J'ai écris à Julia pour lui dire que j'étais toujours vivant, mais j'ai peur que finalement la lettre lui fasse plus peur qu'elle ne la rassure. Pas étonnant avec ce qui nous est arrivé. la dernière bataille a été un carnage. Incroyable ! Le bougre de MacHullot est venu avec des fanatiques. Comme d'habitude, nous nous sommes contenté de défendre le mur mais ils n'étaient pas venu pour le traverser mais pour nous massacrer, ses barbares ! Même notre Centurion a été surpris par le fanatisme des Pictes. J'étais à deux pas de notre commandant, j'ai tout vu. Toute sa garde personnelle y est passé, il a cru sa dernière heure venir lorsque MacHullot le regardait d'un air rageur en train d'égorger le dernier vétéran, comme un message annonçant qu'il était le prochain à y passer. Mais à notre étonnement, le Picte a craché par terre d'un air de défi et est retourner vers le nord avec ses hommes, laissant le champ de bataille recouvert des cadavres de nos camarades. Claudius Inennaplus, mon meilleur ami, est mort au champ d'honneur. J'ai eu beau lui tenir la main et hélé le Medicus, lorsque celui-ci est arrivé, il a dit qu'il était trop tard. Il n'a pu sauver que trop peu d'homme ce jour là. On a estimé que le tiers de la garnison était mort lors de cette bataille. Après ça, le Centurion a juste demandé que les travaux de l'hôpital de campagne soit terminer au plus vite et on ne l'a plus revu pendant un certain temps.
Certains légionnaires ont commencé à croire qu'on avait offenser Dieu car aucun lieu de culte n'avait été construit dans le campement, alors ils ont débuté l'érection d'une chapelle. Puis des troupes fraichement venu de Lundunium sont arrivées sur le Vallum Aelium et ont été répartie sur les différents campement. J'ai été convoqué par le Centurion et à annoncé à moi et quelques anciens que nous avions une promotion et feront désormais partie de sa garde et que nous nous chargerons aussi de l'entrainement des nouveaux.
Le terrible jour semble déjà loin maintenant, mais la rancune est tenace. Certains souhaitent une vengeance à la hauteur de leur orgueil et souhaite un raid dévastateur en terres Pictes. Surtout depuis qu'on a reçu un rapport de nos espions nous informant que Matioch MacHullot serait devenu une sorte d'élu ou de champion chez les Pictes. Mais le commandement refuse, nous n'avons pas été d'homme pour ça. D'ailleurs si nous nous comportions comme eux, pourrions-nous nous dire encore civilisé ? Pour autant nous ne pouvons laisser cela impuni, autrement nous montrerions notre faiblesse ! Il est sûr que la prochaine attaque des Pictes laissera exploser la rancune qui agitent nos cœurs !
Marcus Grodigitus
Matioch MacHullot est de retour au pied du Mur Hadrien, investit de son nouveau titre d'Elu auprès du peuple Picte. En face, les romains sont déterminés à prendre leur revanche sur la dernière bataille.
Face aux archers pictes installés dans un terrain, un groupe de légionnaires se sont mis en position défensive dans un bâtiment. Comme d'habitude, les Pictes se sont lancés à l'assaut de la muraille à la faveur du brouillard.
A la vue de MacHullot, le sang des vélites ne fait qu'un tour et se jettent sur les archers puis sur le personnage. Mais celui-ci n'a pas voler son titre d'Elu et repousse ses adversaires.
Pendant ce temps, les premiers pictes a traversé la défense romaine franchissent le mur malgré un dernier assaut des légionnaires.
Afin d'éviter que d'autres sauvages ne s'échappent, le centurion Cedirius Quedehunsanplus lancent ses légionnaires sur les guerriers pictes avant que ceux-ci n'entrent dans les terrains pour se mettre à couvert.
Surprit par l'offensive romaine, MacHullot et sa cavalerie s'en prennent aux légionnaires qui viennent de mettre à mal les pictes.
Un autre groupe de pictes tentent de contourner la défense en passant par les marais. Mais les vétérans romains attendent leurs adversaires à la sortie du marécage et leur fait mordre la boue.
Au centre, les romains tiennent bon et tandis que la ligne de légionnaires repoussent les assauts, les vélites harcèlent les pictes.
Mais Matioch MacHullot a décidé de mettre fin aux agissements des vélites qui leur à échapper plutôt dans la bataille. La cavalerie picte réussit elle à percer la ligne romaine. Enfin les romains ploient sous les assauts des barbares.
A moins que... Le centurion Cedirius Quedehunsanplus fait appel aux vétérans. Ces derniers, déterminés à se venger, rappliquent en urgence au centre du champ de bataille et se retrouvent face à la cavalerie picte. Ils les repoussent vigoureusement, isolant MacHullot de ses troupes.
C'est à ce moment que Cedirius Quedehunsanplus charge l'Elu picte, devant sa garde personnelle. Le combat est acharné. Finalement la vengeance romaine l'emporte sur les espoirs du peuple picte et Matioch MacHullot s'effondre sous les coups de glaive du centurion romain. Les vétérans explosent de joie, se réjouissant du devoir enfin accompli.
Un picte monté tente de fuir vers le sud, mais il se fait ramasser par les légionnaires qui ont quitté leur planque pour défendre le centre du champ de bataille.
Heu... On a rien oublié par hasard ! Ah si les archers pictes se sont fait discrets et passent furtivement sur le bord du champ de bataille et rasent les murs pour passer la frontière romaine.
Bilan de la bataille, bien que quelques pictes aient réussi à traverser le Mur Hadrien, les faits sont accablants pour les pictes : ils perdent leur Elu, beaucoup d'entre eux ont trouvé la mort et les romains ne déplorent que quelques morts. La victoire est totale pour les romains qui font pour une fois la fêter allègrement.
Bonjour, bien que nous soyons en période de vacances estivales, il n'y a pas de vacances le long du Mur Hadrien, seulement un ralentissement Donc voici la suite de la campagne et encore désolé d'avance s'il y a encore des fautes, j'ai beau relire plusieurs fois, il y en a qui passent toujours mon filtre, d'ailleurs, sur le rapport précédant j'ai mal écrit Attecotti.
Bonne lecture.
An 387 de l'ère chrétienne. Mais dans quel enfer sommes-nous ? J'ai écris à Julia pour lui dire que j'étais toujours vivant, mais j'ai peur que finalement la lettre lui fasse plus peur qu'elle ne la rassure. Pas étonnant avec ce qui nous est arrivé. la dernière bataille a été un carnage. Incroyable ! Le bougre de MacHullot est venu avec des fanatiques. Comme d'habitude, nous nous sommes contenté de défendre le mur mais ils n'étaient pas venu pour le traverser mais pour nous massacrer, ses barbares ! Même notre Centurion a été surpris par le fanatisme des Pictes. J'étais à deux pas de notre commandant, j'ai tout vu. Toute sa garde personnelle y est passé, il a cru sa dernière heure venir lorsque MacHullot le regardait d'un air rageur en train d'égorger le dernier vétéran, comme un message annonçant qu'il était le prochain à y passer. Mais à notre étonnement, le Picte a craché par terre d'un air de défi et est retourner vers le nord avec ses hommes, laissant le champ de bataille recouvert des cadavres de nos camarades. Claudius Inennaplus, mon meilleur ami, est mort au champ d'honneur. J'ai eu beau lui tenir la main et hélé le Medicus, lorsque celui-ci est arrivé, il a dit qu'il était trop tard. Il n'a pu sauver que trop peu d'homme ce jour là. On a estimé que le tiers de la garnison était mort lors de cette bataille. Après ça, le Centurion a juste demandé que les travaux de l'hôpital de campagne soit terminer au plus vite et on ne l'a plus revu pendant un certain temps.
Certains légionnaires ont commencé à croire qu'on avait offenser Dieu car aucun lieu de culte n'avait été construit dans le campement, alors ils ont débuté l'érection d'une chapelle. Puis des troupes fraichement venu de Lundunium sont arrivées sur le Vallum Aelium et ont été répartie sur les différents campement. J'ai été convoqué par le Centurion et à annoncé à moi et quelques anciens que nous avions une promotion et feront désormais partie de sa garde et que nous nous chargerons aussi de l'entrainement des nouveaux.
Le terrible jour semble déjà loin maintenant, mais la rancune est tenace. Certains souhaitent une vengeance à la hauteur de leur orgueil et souhaite un raid dévastateur en terres Pictes. Surtout depuis qu'on a reçu un rapport de nos espions nous informant que Matioch MacHullot serait devenu une sorte d'élu ou de champion chez les Pictes. Mais le commandement refuse, nous n'avons pas été d'homme pour ça. D'ailleurs si nous nous comportions comme eux, pourrions-nous nous dire encore civilisé ? Pour autant nous ne pouvons laisser cela impuni, autrement nous montrerions notre faiblesse ! Il est sûr que la prochaine attaque des Pictes laissera exploser la rancune qui agitent nos cœurs !
Marcus Grodigitus
Matioch MacHullot est de retour au pied du Mur Hadrien, investit de son nouveau titre d'Elu auprès du peuple Picte. En face, les romains sont déterminés à prendre leur revanche sur la dernière bataille.
Face aux archers pictes installés dans un terrain, un groupe de légionnaires se sont mis en position défensive dans un bâtiment. Comme d'habitude, les Pictes se sont lancés à l'assaut de la muraille à la faveur du brouillard.
A la vue de MacHullot, le sang des vélites ne fait qu'un tour et se jettent sur les archers puis sur le personnage. Mais celui-ci n'a pas voler son titre d'Elu et repousse ses adversaires.
Pendant ce temps, les premiers pictes a traversé la défense romaine franchissent le mur malgré un dernier assaut des légionnaires.
Afin d'éviter que d'autres sauvages ne s'échappent, le centurion Cedirius Quedehunsanplus lancent ses légionnaires sur les guerriers pictes avant que ceux-ci n'entrent dans les terrains pour se mettre à couvert.
Surprit par l'offensive romaine, MacHullot et sa cavalerie s'en prennent aux légionnaires qui viennent de mettre à mal les pictes.
Un autre groupe de pictes tentent de contourner la défense en passant par les marais. Mais les vétérans romains attendent leurs adversaires à la sortie du marécage et leur fait mordre la boue.
Au centre, les romains tiennent bon et tandis que la ligne de légionnaires repoussent les assauts, les vélites harcèlent les pictes.
Mais Matioch MacHullot a décidé de mettre fin aux agissements des vélites qui leur à échapper plutôt dans la bataille. La cavalerie picte réussit elle à percer la ligne romaine. Enfin les romains ploient sous les assauts des barbares.
A moins que... Le centurion Cedirius Quedehunsanplus fait appel aux vétérans. Ces derniers, déterminés à se venger, rappliquent en urgence au centre du champ de bataille et se retrouvent face à la cavalerie picte. Ils les repoussent vigoureusement, isolant MacHullot de ses troupes.
C'est à ce moment que Cedirius Quedehunsanplus charge l'Elu picte, devant sa garde personnelle. Le combat est acharné. Finalement la vengeance romaine l'emporte sur les espoirs du peuple picte et Matioch MacHullot s'effondre sous les coups de glaive du centurion romain. Les vétérans explosent de joie, se réjouissant du devoir enfin accompli.
Un picte monté tente de fuir vers le sud, mais il se fait ramasser par les légionnaires qui ont quitté leur planque pour défendre le centre du champ de bataille.
Heu... On a rien oublié par hasard ! Ah si les archers pictes se sont fait discrets et passent furtivement sur le bord du champ de bataille et rasent les murs pour passer la frontière romaine.
Bilan de la bataille, bien que quelques pictes aient réussi à traverser le Mur Hadrien, les faits sont accablants pour les pictes : ils perdent leur Elu, beaucoup d'entre eux ont trouvé la mort et les romains ne déplorent que quelques morts. La victoire est totale pour les romains qui font pour une fois la fêter allègrement.
Re: Campagne Limes
Bravo les gars... ça donne vraiment envie. Vive Rome... la suite la suite...
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Re: Campagne Limes
Acte 5 - Nous les briserons et ils perdront tout espoir.
Bonjour.
Avant dernier acte de notre campagne Saga entre Romains et Pictes. Je vous laisse apprécier la diplomatie musclée qui régnait près du Mur Hadrien à cette époque.
La dernière bataille se fera après mon retour du pays des samouraïs (ceci est une autre épopée) donc pas avant fin août. Bref ne vous attendez pas à une conclusion rapide de la campagne.
Bonne lecture.
Année 388 de l'ère chrétienne. Qu'est-ce qu'on leur à mis aux Pictes lors de la dernière bataille ! Je ne suis pas sûr qu'ils reviendront de sitôt. Il faut dire que leur nouvel Elu n'a pas fait long feu. Depuis le temps qu'on essai de coincé MacHullot. Il s'est retrouvé seul dans un champ et là le Centurion s'est occupé de lui. Il a vengé nos frères d'armes et maintenant nous le respectons tous pour cela. Pour ce fait d'arme, il a reçu une promotion et notre solde a été augmenté. On a forcément fait la fête, pour une fois que la victoire est de notre côté. Le vin a coulé à flot au soir de la bataille malgré notre fatigue. Au début de l'automne, un ponte de Lundunium est même venu sur le Vallum Aelium nous annoncer que des vétérans d'une Légion dissoute viendraient renforcer nos lignes. Cela a énormément amélioré notre moral à l'approche de l'hiver. D'ailleurs, nous nous sommes lancés dans la construction d'une écurie en prévision de former une unité de cavalerie, le Centurion ayant demandé à ce que notre garnison soit fourni en chevaux.
Mais, car oui il y a un mais, nous venons d'apprendre que ça s'agite de nouveau dans le nord. Visiblement les pictes sont comme l'ancienne créature mythologique grecque, l'Hydre de Lerne, on en coupe une tête deux autres repoussent. En faisant tomber leur élu, nous avons permis à tous les chefs de clans pictes de se lancer dans des raids de manière totalement aléatoire. Serait-ce finalement une erreur stratégique ? En tout cas, retour sur le front demain et de nouveau avec quelques fédérés dans les rangs. Vivement ma démobilisation.
Marcus Grodigitus
Nouvelle bataille près du Mur Hadrien. Comme son prédécesseur, le nouveau seigneur de guerre picte utilise les mêmes stratégies d'attaques : A l'aube, pendant la période des grands brouillards afin de surprendre les romains. Mais ceux-ci sont maintenant habitués et ils ont même préparé une surprise à leurs vieux ennemies : des cavaliers. effectivement l'armée romaine aligne une unité de fédéré à cheval, histoire de chopper les pictes avant qu'ils ne se transforment en buisson dans les bois. Enfin pour le moment ils servent de cible pour les archers adverses.
Voyant que les romains se sont déployer tout le long de la frontière, les pictes vont forcer le passage sur le flanc droit romain. L'élite du nord fond sur les légionnaires et sont repoussés vigoureusement, mais ne cèdent pas.
Comme visiblement cette fois-ci les barbares sont pressés de quitter le champ de bataille, le Centurion Cedirius Quedehunsanplus oublie toute stratégie de contournement avec les fédérés et les fait charger de front afin de venir rapidement au secours du flanc dégarni.
Le résultat est très décevant, les fédérés sont battus à plat de couture, comme quoi on ne peut plus avoir confiance dans la qualité des mercenaires. Mais au loin, une bonne nouvelle parvient jusqu'au oreilles du commandement romain : les gémissements de rage du Seigneur Picte. Effectivement, les vélites romains envoyés à l'avant de la ligne viennent d'éliminer à coup de javelots la cavalerie picte. Ils mériteront leur gamelle ce soir au diner ces jeunes recrues.
Pendant ce temps, sous les regards des archers pictes, Cedirius Quedehunsanplus prend la tête de la colonne de légionnaires romains marchant rapidement vers le flanc droit pour porter secours à leurs camarades.
Il semble effectivement qu'à la vue de la configuration des unités pictes, les derniers résistants romains soient méchamment entourés. En plus le Seigneur Picte, sous l'impulsion de sa rage avance d'un pas déterminer sur ses derniers avec une autre unité de vétérans des hautes terres.
Le Centurion romain n'a d'autre choix que d'engager le combat personnellement pour casser ce pseudo siège et surtout pour empêcher les Pictes de fuir vers le sud.
Et c'est bien pensé car l'arrivée de la colonne romaine a mis les chocottes aux Pictes, qui plutôt que d'aller au combat contre le dernier rempart romain, préfère le contourner. Ah nous voyons que le Seigneur Picte n'est finalement pas une réplique de MacHullot et qu'il voit plus loin que le mur. Sa garde fait barrage aux romains afin de lui permettre de passer le mur et de s'élancer avec ses survivants dans un pillage des terres du sud.
Au centre, le sujet du débat est tout autre : combien d'archers pictes vont sortir vivant de la forêt. Véritable épine au centre du dispositif romain, il était plus que temps de d'occuper d'eux. C'est le retour des vélites qui va sonner la charge des légionnaires. Harcelant d'abord avec quelques javelots, les tireurs pictes subissent une charge de face des romains. Les bois ne semblent plus vraiment leur porter chance car seul deux d'entre eux survivent à l'affrontement. Ils profiteront de l'épuisement des romains pour filer à la brittone vers le sud.
Acte final de la bataille, les vétérans romains chargent la défense picte. Mais ces derniers sont déterminés à voir si l'herbe est plus verte au sud et repoussent leurs agresseurs. Mis à terre par les pictes et la fatigue, les combattants du monde civilisé ne peuvent laissé les sauvages traverser le mur avec leur chef à leur tête.
Seule consolation, le Centurion romain qui tente d'étreindre le feu à gauche à droite et qui parvient à intercepter in extremis les deux zigotos de pictes qui fuyaient l'abri de leur bois.
Finalement le bilan de la bataille est très mitigé. Plusieurs unités Pictes sont passées dont leur Seigneur de Guerre, mais les pertes de leur côtés sont tellement importantes que ce dernier ne remporte pas son objectif. Pour les romains, malgré le passage forcé et réussi des Pictes, la garnison peut se venter de n'avoir subit aucune perte grâce à son hôpital de campagne, hormis celles des mercenaires. La dernière bataille va être difficile pour les Pictes à moins que certains événements ne tournent en leur faveur.
Bonjour.
Avant dernier acte de notre campagne Saga entre Romains et Pictes. Je vous laisse apprécier la diplomatie musclée qui régnait près du Mur Hadrien à cette époque.
La dernière bataille se fera après mon retour du pays des samouraïs (ceci est une autre épopée) donc pas avant fin août. Bref ne vous attendez pas à une conclusion rapide de la campagne.
Bonne lecture.
Année 388 de l'ère chrétienne. Qu'est-ce qu'on leur à mis aux Pictes lors de la dernière bataille ! Je ne suis pas sûr qu'ils reviendront de sitôt. Il faut dire que leur nouvel Elu n'a pas fait long feu. Depuis le temps qu'on essai de coincé MacHullot. Il s'est retrouvé seul dans un champ et là le Centurion s'est occupé de lui. Il a vengé nos frères d'armes et maintenant nous le respectons tous pour cela. Pour ce fait d'arme, il a reçu une promotion et notre solde a été augmenté. On a forcément fait la fête, pour une fois que la victoire est de notre côté. Le vin a coulé à flot au soir de la bataille malgré notre fatigue. Au début de l'automne, un ponte de Lundunium est même venu sur le Vallum Aelium nous annoncer que des vétérans d'une Légion dissoute viendraient renforcer nos lignes. Cela a énormément amélioré notre moral à l'approche de l'hiver. D'ailleurs, nous nous sommes lancés dans la construction d'une écurie en prévision de former une unité de cavalerie, le Centurion ayant demandé à ce que notre garnison soit fourni en chevaux.
Mais, car oui il y a un mais, nous venons d'apprendre que ça s'agite de nouveau dans le nord. Visiblement les pictes sont comme l'ancienne créature mythologique grecque, l'Hydre de Lerne, on en coupe une tête deux autres repoussent. En faisant tomber leur élu, nous avons permis à tous les chefs de clans pictes de se lancer dans des raids de manière totalement aléatoire. Serait-ce finalement une erreur stratégique ? En tout cas, retour sur le front demain et de nouveau avec quelques fédérés dans les rangs. Vivement ma démobilisation.
Marcus Grodigitus
Nouvelle bataille près du Mur Hadrien. Comme son prédécesseur, le nouveau seigneur de guerre picte utilise les mêmes stratégies d'attaques : A l'aube, pendant la période des grands brouillards afin de surprendre les romains. Mais ceux-ci sont maintenant habitués et ils ont même préparé une surprise à leurs vieux ennemies : des cavaliers. effectivement l'armée romaine aligne une unité de fédéré à cheval, histoire de chopper les pictes avant qu'ils ne se transforment en buisson dans les bois. Enfin pour le moment ils servent de cible pour les archers adverses.
Voyant que les romains se sont déployer tout le long de la frontière, les pictes vont forcer le passage sur le flanc droit romain. L'élite du nord fond sur les légionnaires et sont repoussés vigoureusement, mais ne cèdent pas.
Comme visiblement cette fois-ci les barbares sont pressés de quitter le champ de bataille, le Centurion Cedirius Quedehunsanplus oublie toute stratégie de contournement avec les fédérés et les fait charger de front afin de venir rapidement au secours du flanc dégarni.
Le résultat est très décevant, les fédérés sont battus à plat de couture, comme quoi on ne peut plus avoir confiance dans la qualité des mercenaires. Mais au loin, une bonne nouvelle parvient jusqu'au oreilles du commandement romain : les gémissements de rage du Seigneur Picte. Effectivement, les vélites romains envoyés à l'avant de la ligne viennent d'éliminer à coup de javelots la cavalerie picte. Ils mériteront leur gamelle ce soir au diner ces jeunes recrues.
Pendant ce temps, sous les regards des archers pictes, Cedirius Quedehunsanplus prend la tête de la colonne de légionnaires romains marchant rapidement vers le flanc droit pour porter secours à leurs camarades.
Il semble effectivement qu'à la vue de la configuration des unités pictes, les derniers résistants romains soient méchamment entourés. En plus le Seigneur Picte, sous l'impulsion de sa rage avance d'un pas déterminer sur ses derniers avec une autre unité de vétérans des hautes terres.
Le Centurion romain n'a d'autre choix que d'engager le combat personnellement pour casser ce pseudo siège et surtout pour empêcher les Pictes de fuir vers le sud.
Et c'est bien pensé car l'arrivée de la colonne romaine a mis les chocottes aux Pictes, qui plutôt que d'aller au combat contre le dernier rempart romain, préfère le contourner. Ah nous voyons que le Seigneur Picte n'est finalement pas une réplique de MacHullot et qu'il voit plus loin que le mur. Sa garde fait barrage aux romains afin de lui permettre de passer le mur et de s'élancer avec ses survivants dans un pillage des terres du sud.
Au centre, le sujet du débat est tout autre : combien d'archers pictes vont sortir vivant de la forêt. Véritable épine au centre du dispositif romain, il était plus que temps de d'occuper d'eux. C'est le retour des vélites qui va sonner la charge des légionnaires. Harcelant d'abord avec quelques javelots, les tireurs pictes subissent une charge de face des romains. Les bois ne semblent plus vraiment leur porter chance car seul deux d'entre eux survivent à l'affrontement. Ils profiteront de l'épuisement des romains pour filer à la brittone vers le sud.
Acte final de la bataille, les vétérans romains chargent la défense picte. Mais ces derniers sont déterminés à voir si l'herbe est plus verte au sud et repoussent leurs agresseurs. Mis à terre par les pictes et la fatigue, les combattants du monde civilisé ne peuvent laissé les sauvages traverser le mur avec leur chef à leur tête.
Seule consolation, le Centurion romain qui tente d'étreindre le feu à gauche à droite et qui parvient à intercepter in extremis les deux zigotos de pictes qui fuyaient l'abri de leur bois.
Finalement le bilan de la bataille est très mitigé. Plusieurs unités Pictes sont passées dont leur Seigneur de Guerre, mais les pertes de leur côtés sont tellement importantes que ce dernier ne remporte pas son objectif. Pour les romains, malgré le passage forcé et réussi des Pictes, la garnison peut se venter de n'avoir subit aucune perte grâce à son hôpital de campagne, hormis celles des mercenaires. La dernière bataille va être difficile pour les Pictes à moins que certains événements ne tournent en leur faveur.
Re: Campagne Limes
Du tout bon !!!!! J’adore... pas de japon pour toi tant que tu n'a pas fini l'histoire...
Bon voyage, bonjour au moines du Meiji-Jingu.
Fred
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Re: Campagne Limes
J'aime beaucoup tes comptes-rendus
Petit Benhur- Messages : 68
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Dernier Acte - Je tuerai leur chef !
Après des absences répétées, mon ami et moi-même venons de poser la dernière pierre à l'édifice de cette campagne et c'est avec une vive émotion de plaisir partagé que je vous en fait le dernier résumé. Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire et à ceux qui ont écrit un mot d'encouragement qui m'a bien fait plaisir.
Année 389 de l’ère chrétienne. Nous sommes en plein hiver mais les pictes sont déjà pressés d’en découdre. J’écris ces quelques lignes avant de partir sur le mur pour le défendre une nouvelle fois. Outre le pillage de ces barbares qui ont réussi à passer la dernière fois, ravageant plusieurs fermes et villages le long des limes, l’hiver est arrivé beaucoup plus tôt cette année. De fait comme la population a beaucoup souffert, le commandement a refusé de recruter chez les autochtones et une garnison en provenance de Lundunium est venue renforcer les rangs. Apparemment nos chefs s’attendent à un assaut de grande ampleur cette fois-ci. Grâce à la construction d’écuries, nous avons maintenant des cavaliers qui pourront harceler l’ennemi, mais encore faut-il que les conditions le permettent. Pour le moment la neige et la boue rend difficile l’utilisation des canassons… et mine le moral. Pour les vétérans cela fait maintenant 6 ans que nous subissons constamment ce harcèlement ce ses barbares du nord. Notre faible nombre ne permet pas de lancer une expédition punitive histoire de les calmer un peu, et le pire c’est que ces pictes le savent. Alors nous tenons… Nous tenons mais jusqu’à quand ?...
Marcus Grodigitus
A partir du moment où les pictes utilisent de manière régulière le brouillard matinal pour attaquer les défenses romaines, peut-on parler de tactique traditionnelle et donc de stratégie picte ? Je laisse cette réflexion hautement philosophique aux historiens. En tout cas, je puis affirmer que le commandement romain s’y attendait. Il s’attendait aussi à un puissant assaut adverse. Quand le chef de guerre picte annonça clairement ses intentions de réduire néant la garnison et prendre la tête de son commandant, le recrutement de nouveaux fédérés ne furent pas superflue pour cette bataille. Le centurion Cedirius Quedehunsanplus leur a même préparé une surprise. Bon le sol partiellement gelé et boueux compliqua l’utilisation de chevaux et l’élite romaine dû mettre pied à terre mais cela ne sembla pas dérangé plus que cela les cavaliers pictes.
L’attaque débuta au pied des remparts du Mur Hadrien. Les nordiques utilisèrent des arbalètes, tient un nouvel instrument entre les mains de ses barbares, pour s’occuper des traîtres à leur nation, à savoir les fédérés passés dans le camp ennemi. Du haut des remparts, les archers romains répliquèrent. Le chef picte protégea ses troupes en les envoyant dans le bois au centre du champ de bataille. Sur leur droite, quelques vétérans de guerre pictes s’installent dans une zone rocheuse, soutenu par la cavalerie qui a bien toutes les peines du monde à se déplacer.
Le centurion romain laisse d’abord les vélites harceler l’adversaire avant de permettre aux fédérés de se venger sur les unités pictes dans le bois. La vengeance sera de courte durée, les fédérés disparaissent dans les buissons pour ne plus jamais en ressortir.
Les deux forces campent temporairement sur leurs positions, histoire de jauger l’adversaire. Puis une unité de vétérans romains arrivent sur le champ de bataille sur le bord droit des pictes et chassent ses derniers de la zone rocheuse.
C’est alors que les combattants des hautes terres sortent de leur bois pour tomber sur les velites et les repousser. Les légionnaires romains profitent que le diable soit sorti de sa boite pour l’attraper. Mais quelques éléments leurs échappent et retournent à l’abri de la forêt.
C’est alors que les combattants des hautes terres sortent de leur bois pour tomber sur les velites et les repousser. Les légionnaires romains profitent que le diable soit sorti de sa boite pour l’attraper. Mais quelques éléments leurs échappent et retournent à l’abri de la forêt.
De l’autre côté du champ de bataille, une unité de légionnaires vient conforter la position romaine dans la zone rocheuse au nez de la cavalerie picte et après que leurs ainés ont poursuivi et éliminé les derniers fantassins ennemis.
On entame maintenant la dernière partie de ce dernier acte de cette campagne. Le centurion Cedirius Quedehunsanplus, décidé d’en finir une bonne fois pour toute, lance un assaut généralisé au centre. Sa garde personnelle vient à son tour prendre d’assaut le bois et expédie in fine les derniers combattants pictes dans leur paradis barbare.
Les légionnaires s’attaquent aux vétérans pictes et bien qu’inférieur en puissance pure, leur nombre plus important leur offre la victoire sur l’ennemi.
Ca y est, les romains prennent position dans les bois, à portée de charge du Seigneur Picte. La bataille semble gagnée pour la première puissance mondiale. Mais c’est quand l’adversaire est acculé et qu’il risque de tout perdre qu’il est le plus dangereux.
A l’image des cavaliers pictes qui chargent les vétérans romains restés dans la plaine entre deux couverts, les emportant dans leur charge folle.
Le chef de guerre picte sort du bois, telle une bête luttant pour sa survie, griffes et crocs en avant, et se jette comme un mort de faim sur la légion romaine. Les légionnaires n’ont pas le temps de réagir et se font massacrés sous les yeux des vétérans et de leur centurion.
Les deux chefs de guerre se regardent dans le blanc des yeux, aucun ne cèdera aujourd’hui et ils le comprennent bien. Afin d’éviter des pertes encore plus lourdes, l’offensive romaine est stoppée nette, la fureur picte est redescendue et finalement la bataille se termine par un quasi statut quo. N’ayant pu obtenir la tête du centurion, le chef picte repart bredouille dans les terres glacés, fragilisant le moral de son peuple.
La fin de cette campagne offre la victoire au camp romain avec un moral de 7 contre un moral de 4 pour le picte, la différence se faisant sur cette dernière bataille.
Notre campagne Limes s'arrête là mais je ne pouvais pas finir abruptement l'histoire, du coup pour vous, lecteurs assidus, voici la fin de l’histoire, extrait des mémoires de Marcus Grodigitus :
...
Finalement les Pictes ne sont jamais revenus après cette bataille, les dissensions et la recherche d’un chef fort, capable de diriger ce peuple nous a fourni quelques années de paix. C’est une autre peuplade, venue des terres d’Irlande qui nous posa ensuite quelques problèmes. Enfin nous, surtout aux cadets de la 14° Légion, car deux ans après la bataille, j’ai été démobilisé suite à une blessure reçue lors d’une escarmouche et m’empêchant d’utiliser pleinement ma main droite. Je suis donc rentré au pays, loin de ses terres froides.
J’ai gardé peu de contacts avec les personnes de cette époque, la plupart étant morte sur le champ de bataille ou peu de temps après en raison de maladies chroniques attrapées dans la froideur et l’humidité de la région. Seul Tiberius, mon vieille ami rencontré là-bas, m’a rejoint quelques années après avoir lui aussi été démobilisé du Vallum Aelium. Plus jeune que moi, il lui arrive de repartir en terre brittone les mois estivaux pour prendre des nouvelles de ses camarades d’armes.
C’est de cette manière que j’ai appris les événements tragiques qui se sont déroulés le long des Limes brittones ces dernières années. Un nouveau chef est apparu chez les Pictes et a réussi à unir la peuplade autour de lui. La rumeur veux qu'il soit le fils de Matioch MacHullot et se fait en tout cas appelé Connor MacHullot. Comme son père, il a débuté en effectuant quelques raids isolés sur le Mur mais comme la paix régnait depuis plusieurs années, le Vallum Aelium fut fortement dégarni par Rome qui avait d'autres priorités en Germanie Inférieure. Ses attaques ont pris de l'ampleur jusqu'au jour où il lança son peuple sur le mur. Mon ancien centurion, Cedirius Quehunsanplus, promu Dux Bellorum et commandant en chef des garnisons du Vallum Aelium combattit Connor MacHullot et ses hommes à la bataille du champ des Lys en 402 de l'ère chrétienne. Ses hommes le retrouvèrent mort près du corps sans vie du Seigneur Picte à la fin de la bataille. C'est d'ailleurs la dernière bataille que notre civilisation gagna contre ce peuple. Mon seul regret fut de ne pouvoir participer à ses funérailles, la distance et ma santé ne me le permirent pas.
Je crains malheureusement que la chute du mur sonne le glas de notre Empire et il semble que je ne serai plus de ce monde pour voir cela. Finalement je me demande à quoi ont servi nos efforts et nos morts pendant tout ce temps si l'Empire n'est plus capable d'exister. Seul les générations futures pourront jugés de nos actes...
Année 389 de l’ère chrétienne. Nous sommes en plein hiver mais les pictes sont déjà pressés d’en découdre. J’écris ces quelques lignes avant de partir sur le mur pour le défendre une nouvelle fois. Outre le pillage de ces barbares qui ont réussi à passer la dernière fois, ravageant plusieurs fermes et villages le long des limes, l’hiver est arrivé beaucoup plus tôt cette année. De fait comme la population a beaucoup souffert, le commandement a refusé de recruter chez les autochtones et une garnison en provenance de Lundunium est venue renforcer les rangs. Apparemment nos chefs s’attendent à un assaut de grande ampleur cette fois-ci. Grâce à la construction d’écuries, nous avons maintenant des cavaliers qui pourront harceler l’ennemi, mais encore faut-il que les conditions le permettent. Pour le moment la neige et la boue rend difficile l’utilisation des canassons… et mine le moral. Pour les vétérans cela fait maintenant 6 ans que nous subissons constamment ce harcèlement ce ses barbares du nord. Notre faible nombre ne permet pas de lancer une expédition punitive histoire de les calmer un peu, et le pire c’est que ces pictes le savent. Alors nous tenons… Nous tenons mais jusqu’à quand ?...
Marcus Grodigitus
A partir du moment où les pictes utilisent de manière régulière le brouillard matinal pour attaquer les défenses romaines, peut-on parler de tactique traditionnelle et donc de stratégie picte ? Je laisse cette réflexion hautement philosophique aux historiens. En tout cas, je puis affirmer que le commandement romain s’y attendait. Il s’attendait aussi à un puissant assaut adverse. Quand le chef de guerre picte annonça clairement ses intentions de réduire néant la garnison et prendre la tête de son commandant, le recrutement de nouveaux fédérés ne furent pas superflue pour cette bataille. Le centurion Cedirius Quedehunsanplus leur a même préparé une surprise. Bon le sol partiellement gelé et boueux compliqua l’utilisation de chevaux et l’élite romaine dû mettre pied à terre mais cela ne sembla pas dérangé plus que cela les cavaliers pictes.
L’attaque débuta au pied des remparts du Mur Hadrien. Les nordiques utilisèrent des arbalètes, tient un nouvel instrument entre les mains de ses barbares, pour s’occuper des traîtres à leur nation, à savoir les fédérés passés dans le camp ennemi. Du haut des remparts, les archers romains répliquèrent. Le chef picte protégea ses troupes en les envoyant dans le bois au centre du champ de bataille. Sur leur droite, quelques vétérans de guerre pictes s’installent dans une zone rocheuse, soutenu par la cavalerie qui a bien toutes les peines du monde à se déplacer.
Le centurion romain laisse d’abord les vélites harceler l’adversaire avant de permettre aux fédérés de se venger sur les unités pictes dans le bois. La vengeance sera de courte durée, les fédérés disparaissent dans les buissons pour ne plus jamais en ressortir.
Les deux forces campent temporairement sur leurs positions, histoire de jauger l’adversaire. Puis une unité de vétérans romains arrivent sur le champ de bataille sur le bord droit des pictes et chassent ses derniers de la zone rocheuse.
C’est alors que les combattants des hautes terres sortent de leur bois pour tomber sur les velites et les repousser. Les légionnaires romains profitent que le diable soit sorti de sa boite pour l’attraper. Mais quelques éléments leurs échappent et retournent à l’abri de la forêt.
C’est alors que les combattants des hautes terres sortent de leur bois pour tomber sur les velites et les repousser. Les légionnaires romains profitent que le diable soit sorti de sa boite pour l’attraper. Mais quelques éléments leurs échappent et retournent à l’abri de la forêt.
De l’autre côté du champ de bataille, une unité de légionnaires vient conforter la position romaine dans la zone rocheuse au nez de la cavalerie picte et après que leurs ainés ont poursuivi et éliminé les derniers fantassins ennemis.
On entame maintenant la dernière partie de ce dernier acte de cette campagne. Le centurion Cedirius Quedehunsanplus, décidé d’en finir une bonne fois pour toute, lance un assaut généralisé au centre. Sa garde personnelle vient à son tour prendre d’assaut le bois et expédie in fine les derniers combattants pictes dans leur paradis barbare.
Les légionnaires s’attaquent aux vétérans pictes et bien qu’inférieur en puissance pure, leur nombre plus important leur offre la victoire sur l’ennemi.
Ca y est, les romains prennent position dans les bois, à portée de charge du Seigneur Picte. La bataille semble gagnée pour la première puissance mondiale. Mais c’est quand l’adversaire est acculé et qu’il risque de tout perdre qu’il est le plus dangereux.
A l’image des cavaliers pictes qui chargent les vétérans romains restés dans la plaine entre deux couverts, les emportant dans leur charge folle.
Le chef de guerre picte sort du bois, telle une bête luttant pour sa survie, griffes et crocs en avant, et se jette comme un mort de faim sur la légion romaine. Les légionnaires n’ont pas le temps de réagir et se font massacrés sous les yeux des vétérans et de leur centurion.
Les deux chefs de guerre se regardent dans le blanc des yeux, aucun ne cèdera aujourd’hui et ils le comprennent bien. Afin d’éviter des pertes encore plus lourdes, l’offensive romaine est stoppée nette, la fureur picte est redescendue et finalement la bataille se termine par un quasi statut quo. N’ayant pu obtenir la tête du centurion, le chef picte repart bredouille dans les terres glacés, fragilisant le moral de son peuple.
La fin de cette campagne offre la victoire au camp romain avec un moral de 7 contre un moral de 4 pour le picte, la différence se faisant sur cette dernière bataille.
Notre campagne Limes s'arrête là mais je ne pouvais pas finir abruptement l'histoire, du coup pour vous, lecteurs assidus, voici la fin de l’histoire, extrait des mémoires de Marcus Grodigitus :
...
Finalement les Pictes ne sont jamais revenus après cette bataille, les dissensions et la recherche d’un chef fort, capable de diriger ce peuple nous a fourni quelques années de paix. C’est une autre peuplade, venue des terres d’Irlande qui nous posa ensuite quelques problèmes. Enfin nous, surtout aux cadets de la 14° Légion, car deux ans après la bataille, j’ai été démobilisé suite à une blessure reçue lors d’une escarmouche et m’empêchant d’utiliser pleinement ma main droite. Je suis donc rentré au pays, loin de ses terres froides.
J’ai gardé peu de contacts avec les personnes de cette époque, la plupart étant morte sur le champ de bataille ou peu de temps après en raison de maladies chroniques attrapées dans la froideur et l’humidité de la région. Seul Tiberius, mon vieille ami rencontré là-bas, m’a rejoint quelques années après avoir lui aussi été démobilisé du Vallum Aelium. Plus jeune que moi, il lui arrive de repartir en terre brittone les mois estivaux pour prendre des nouvelles de ses camarades d’armes.
C’est de cette manière que j’ai appris les événements tragiques qui se sont déroulés le long des Limes brittones ces dernières années. Un nouveau chef est apparu chez les Pictes et a réussi à unir la peuplade autour de lui. La rumeur veux qu'il soit le fils de Matioch MacHullot et se fait en tout cas appelé Connor MacHullot. Comme son père, il a débuté en effectuant quelques raids isolés sur le Mur mais comme la paix régnait depuis plusieurs années, le Vallum Aelium fut fortement dégarni par Rome qui avait d'autres priorités en Germanie Inférieure. Ses attaques ont pris de l'ampleur jusqu'au jour où il lança son peuple sur le mur. Mon ancien centurion, Cedirius Quehunsanplus, promu Dux Bellorum et commandant en chef des garnisons du Vallum Aelium combattit Connor MacHullot et ses hommes à la bataille du champ des Lys en 402 de l'ère chrétienne. Ses hommes le retrouvèrent mort près du corps sans vie du Seigneur Picte à la fin de la bataille. C'est d'ailleurs la dernière bataille que notre civilisation gagna contre ce peuple. Mon seul regret fut de ne pouvoir participer à ses funérailles, la distance et ma santé ne me le permirent pas.
Je crains malheureusement que la chute du mur sonne le glas de notre Empire et il semble que je ne serai plus de ce monde pour voir cela. Finalement je me demande à quoi ont servi nos efforts et nos morts pendant tout ce temps si l'Empire n'est plus capable d'exister. Seul les générations futures pourront jugés de nos actes...
Campagne Limes basée sur une idée originale du Studio Tomahawk avec la règle Saga.
Distribution
Matioch MacHullot
Cedirius Quedehunsanplus
Marcus Grodigitus
Réalisation
Nestotor et Nephalem
Scénariste
Règle de jeu Saga (Studio Tomahawk), Nestotor et Nephalem
Direction artistique, Costumes et Maquillage
Nephalem, Nestotor et le frère de Nestotor
Décoration et Effets spéciaux
Club de jeux de stratégie Les Ludiques Troupiers
Cadrage et Photographie
Le smartphone de Nephalem
Eclairage
Le soleil et les lampes LED
Montage
Nephalem
Musique
Le bruit ambiant et votre imagination
Remerciements pour leur soutien moral à la réalisation de cette campagne
Laurent, Xavier, hobbyone, Petit Benhur, JB, spock, ludovore, husz, Urial et à l'équipe du Studio Tomahawk pour cette très bonne idée de campagne.
Distribution
Matioch MacHullot
Cedirius Quedehunsanplus
Marcus Grodigitus
Réalisation
Nestotor et Nephalem
Scénariste
Règle de jeu Saga (Studio Tomahawk), Nestotor et Nephalem
Direction artistique, Costumes et Maquillage
Nephalem, Nestotor et le frère de Nestotor
Décoration et Effets spéciaux
Club de jeux de stratégie Les Ludiques Troupiers
Cadrage et Photographie
Le smartphone de Nephalem
Eclairage
Le soleil et les lampes LED
Montage
Nephalem
Musique
Le bruit ambiant et votre imagination
Remerciements pour leur soutien moral à la réalisation de cette campagne
Laurent, Xavier, hobbyone, Petit Benhur, JB, spock, ludovore, husz, Urial et à l'équipe du Studio Tomahawk pour cette très bonne idée de campagne.
Re: Campagne Limes
Super... Bravo à vous tous... les barbares ne passeront pas...
une autre, une autre...
À bientot
Fred
une autre, une autre...
À bientot
Fred
_________________
Vous aimez jouer, nous aussi ! Studio Tomahawk
hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Campagne Limes
Quelle prose! je serai bien incapable de faire d'aussi jolis compte rendus de parties! Merci!
JB- Messages : 78
Date d'inscription : 05/02/2017
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