Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
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Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Prologue
Eté 1755, les Britanniques lancent une série d'offensives massives contre la France en Amérique du Nord. Le général Edward Braddock, commandant en chef de l'armée britannique, mène l'attaque principale, à la tête d'une force composée d'un mélange de réguliers britanniques et de milices américaines. Avec ses hommes, il compte se saisir facilement de Fort Duquesne, puis continuer sur sa lancée pour prendre d'autres forts français et atteindre Fort Niagara.
Partie de Fort Cumberland le 29 mai, l'armée anglo-américaine franchit le 9 juillet la Monongahela et entame...
Ndr: je pensais utiliser ici un verbe plus martial, mais à moins de 6 kilomètres par jour, ma rigueur narrative m'impose de la retenue
... la dernière étape de son voyage...
Ndr: de fait, la pauvre...
...: Fort Duquesne n'est plus à une douzaine de kilomètres.
Mais Français, Canadiens et Indiens ne restent pas inactifs pendant ce temps.
Le capitaine Franck Daniel-Hyacinthe Lienhart de Beaujeu, à la tête d'une petite troupe d'hommes des Compagnies Franches de la Marines et des milices canadiennes, rameute les tributs les plus sauvages de la vallée de l'Ohio, dont celle du fameux chef Michel Pontiac !
A 2 heures de l'après-midi, alors que l'armée anglo-américaine progresse couleurs déployées, au son des tambours...
Ndr: mais sans fifre, hélas...
... ses éclaireurs rapportent l'approche d'une petite troupe ennemie.
Ndr: Et oui, mégotez sur le budget reconnaissance et, alors qu'une horde de guerriers sanguinaires se précipite vers vous, on vous dira qu'une délégation de joyeux fêtards vient à votre rencontre !
Le drame est posé: le destin du général Jean-Michel Braddock est-il immuablement de perdre sa perruque et plus encore ?
Ndr: Loin de chez lui, sur une route perdue en plein cœur d'une nature impénétrable et hostile, et menacé par un ennemi cruel, le malheureux n'en mène pas large !
Une partie de Pistolet et Tomahawk va en décider !
Ndr: Je sais, je sais, le matériel laisse un peu à désirer, mais l'accessoiriste a fait ce qu'il a pu !
Alors que les deux camps sont également surpris par leurs apparitions inattendues et respectives ...
Ndr: L'armée anglo-américaine n'ayant que 8 indiens dans ses rangs, la chose peut se comprendre. Mais de la part d'une armée comprenant plusieurs centaine d'indiens, c'est militairement plus surprenant. Faudrait arrêter le calumet, messieurs ! Ou alors, ils n'ont pas fait que fumer...
... examinons la situation d'ensemble:
- Au centre du dispositif anglo-américains, les terrassiers oeuvrent pour aménager le sentier en une jolie route à l'anglaise, franchissable par le train de l'armée.
Le général Braddock contemplant l'avancement des travaux.
- Tout le long de la colonne anglo-américaine, de petites unités de milice sont placées en flanc-garde.
Ndr: ...et assurent une protection toute relative: le commandement attend surtout de ces gars, qu'ils ne se perdent pas dans la nature !
- Au fort Duquesne, le commandant de Contrecoeur conserve une petite force de réguliers en réserve, alors que la capitaine de Beaujeu conduit la force principale à la rencontre de l'armée anglo-américaine.
- L'armée Franco-indienne se déploie en croissant et avance résolument à travers la forêt, pour manger de l'Anglais. Les amusements se font rares en cette saison dans la vallée de l'Ohio et tous veulent avoir leur part aux réjouissances...
L'aile droite de l'armée franco-indienne, commandée par le capitaine Jean-Daniel Dumas.
L'aile gauche de l'armée franco-indienne, commandée par l'enseigne Charles-Michel de Langlade.
Au centre, le long du sentier, le capitaine de Beaujeu encourageant ses troupes.
- L'avant-garde de l'armée anglo-américaine, commandée par le Lieutenant-colonel Gage, prend position et s'apprête à repousser l'assaut de ce qu'elle pense être une petite bande d'indiens commandée par un officier français.
Les listes sont prêtes. Avec approximativement 300 figurines sur la table, la règle de talents pour les officiers et l'option Intrigue ne sont pas appliquées. Les options Vigilence, Planification et Evènement aléatoire sont retenues.
Les franco-indiens ont l'initiative. La forêt explose tout d'un coup d'un millier de cris de guerre sauvages. Les fusiliers britanniques empoignent fermement leurs mousquets au commandement des sergents-majors et sous le regard sévère des officiers. La partie débute !
(... à suivre).
Eté 1755, les Britanniques lancent une série d'offensives massives contre la France en Amérique du Nord. Le général Edward Braddock, commandant en chef de l'armée britannique, mène l'attaque principale, à la tête d'une force composée d'un mélange de réguliers britanniques et de milices américaines. Avec ses hommes, il compte se saisir facilement de Fort Duquesne, puis continuer sur sa lancée pour prendre d'autres forts français et atteindre Fort Niagara.
Partie de Fort Cumberland le 29 mai, l'armée anglo-américaine franchit le 9 juillet la Monongahela et entame...
Ndr: je pensais utiliser ici un verbe plus martial, mais à moins de 6 kilomètres par jour, ma rigueur narrative m'impose de la retenue
... la dernière étape de son voyage...
Ndr: de fait, la pauvre...
...: Fort Duquesne n'est plus à une douzaine de kilomètres.
Mais Français, Canadiens et Indiens ne restent pas inactifs pendant ce temps.
Le capitaine Franck Daniel-Hyacinthe Lienhart de Beaujeu, à la tête d'une petite troupe d'hommes des Compagnies Franches de la Marines et des milices canadiennes, rameute les tributs les plus sauvages de la vallée de l'Ohio, dont celle du fameux chef Michel Pontiac !
A 2 heures de l'après-midi, alors que l'armée anglo-américaine progresse couleurs déployées, au son des tambours...
Ndr: mais sans fifre, hélas...
... ses éclaireurs rapportent l'approche d'une petite troupe ennemie.
Ndr: Et oui, mégotez sur le budget reconnaissance et, alors qu'une horde de guerriers sanguinaires se précipite vers vous, on vous dira qu'une délégation de joyeux fêtards vient à votre rencontre !
Le drame est posé: le destin du général Jean-Michel Braddock est-il immuablement de perdre sa perruque et plus encore ?
Ndr: Loin de chez lui, sur une route perdue en plein cœur d'une nature impénétrable et hostile, et menacé par un ennemi cruel, le malheureux n'en mène pas large !
Une partie de Pistolet et Tomahawk va en décider !
Ndr: Je sais, je sais, le matériel laisse un peu à désirer, mais l'accessoiriste a fait ce qu'il a pu !
Alors que les deux camps sont également surpris par leurs apparitions inattendues et respectives ...
Ndr: L'armée anglo-américaine n'ayant que 8 indiens dans ses rangs, la chose peut se comprendre. Mais de la part d'une armée comprenant plusieurs centaine d'indiens, c'est militairement plus surprenant. Faudrait arrêter le calumet, messieurs ! Ou alors, ils n'ont pas fait que fumer...
... examinons la situation d'ensemble:
- Au centre du dispositif anglo-américains, les terrassiers oeuvrent pour aménager le sentier en une jolie route à l'anglaise, franchissable par le train de l'armée.
Le général Braddock contemplant l'avancement des travaux.
- Tout le long de la colonne anglo-américaine, de petites unités de milice sont placées en flanc-garde.
Ndr: ...et assurent une protection toute relative: le commandement attend surtout de ces gars, qu'ils ne se perdent pas dans la nature !
- Au fort Duquesne, le commandant de Contrecoeur conserve une petite force de réguliers en réserve, alors que la capitaine de Beaujeu conduit la force principale à la rencontre de l'armée anglo-américaine.
- L'armée Franco-indienne se déploie en croissant et avance résolument à travers la forêt, pour manger de l'Anglais. Les amusements se font rares en cette saison dans la vallée de l'Ohio et tous veulent avoir leur part aux réjouissances...
L'aile droite de l'armée franco-indienne, commandée par le capitaine Jean-Daniel Dumas.
L'aile gauche de l'armée franco-indienne, commandée par l'enseigne Charles-Michel de Langlade.
Au centre, le long du sentier, le capitaine de Beaujeu encourageant ses troupes.
- L'avant-garde de l'armée anglo-américaine, commandée par le Lieutenant-colonel Gage, prend position et s'apprête à repousser l'assaut de ce qu'elle pense être une petite bande d'indiens commandée par un officier français.
Les listes sont prêtes. Avec approximativement 300 figurines sur la table, la règle de talents pour les officiers et l'option Intrigue ne sont pas appliquées. Les options Vigilence, Planification et Evènement aléatoire sont retenues.
Les franco-indiens ont l'initiative. La forêt explose tout d'un coup d'un millier de cris de guerre sauvages. Les fusiliers britanniques empoignent fermement leurs mousquets au commandement des sergents-majors et sous le regard sévère des officiers. La partie débute !
(... à suivre).
Dernière édition par Jean-Michel II le Jeu 5 Juin - 8:46, édité 5 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Bravo les gars. La suite...
hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Jean-Mimi nous concoctera prochainement un CR ad-hoc avec photo-reportage comme il sait si bien les faire, patience....en tout cas ce fut bien sympa á jouer, et pardon pour nos tronches!
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Waouh ... la suite !
le barcide- Messages : 29
Date d'inscription : 06/02/2012
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Ca c'est du terrain ! Un immense bravo !
breizhatav- Messages : 717
Date d'inscription : 12/09/2013
Localisation : 49
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Magnifique table, j'attends la suite avec impatience.
korre- Messages : 887
Date d'inscription : 31/05/2012
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Merci ...pour le terrain on avait encore pas mal d'abres de dispo en rabe, mais on s'est limité en densité de la foret, par ce que si c'est trés beau, c'est aussi trés ch...pour manoeuvrer les figs et jouer, 0 place pour lancer les dés par exemple, et j'vous raconte pas les lignes de vue pour les tirs....vive la rase campagne!
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Episode n°1: Premier sang
Prévenu par ses éclaireurs de l'arrivée d'une force ennemie, le lieutenant-colonel Thomas Gage dispose ses troupes pour disperser ce qu'il pense n'être qu'un détachement franco-indien.
L'avant-garde britannique forme une ligne de feu face au sentier. A sa gauche, une pièce de 6 livres pointe sa gueule menaçante en direction de la forêt, le boute-feu prêt à déclencher une grêle de plomb dévastatrice. Enfin, sur les flancs, deux unités d'alliés indiens (les fameux éclaireurs) dissimulés dans les fourrés.
Alors que d'effroyables cris de guerre commencent à s'élever de la forêt, une masse compacte d'hommes en uniforme débouche du sentier et vient s'aligner à courte distance face à l'avant-garde. Au même instant, de nombreuses silhouettes viennent se poster à la lisière du sentier. Du cœur de la forêt, les indiens alliés perçoivent l'approche rapide de nombreux groupes d'hommes.
La masse d'hommes qui lui fait face est une cible de choix pour la ligne de feu britannique !
Dans un fracas effroyable, l'unité ouvre le feu et la volée balaye le sentier...
Alors qu'un étrange silence fait suite à la décharge, un unique cri de douleur s'élève tristement, suivi d'ordres secs en français et d'une multitude de bruits de pas !
Un énorme fracas retentit cette fois-ci du sentier et la ligne britannique s'agite: deux hommes viennent de tomber ! La ligne tient.
Suivi d'une nouvelle et mortelle décharge en provenance des fourrés: cinq hommes de plus s'écroulent. La ligne s'effondre et le dernier survivant de l'avant garde prend ses jambes à son cou !
Une nouvelle décharge sur la droite et les 4 indiens alliés succombent !
A ce moment-là, et après une seule activation de tir, reste de l'avant-garde britannique les 3 artilleurs, les 4 indiens alliés sur la gauche et le lieutenant-colonel Thomas Gage, seul, en plein milieu du sentier, à découvert.
Qu'à cela ne tienne ! Je tiens au bout de mon canon, à moins de 6 pouces et dans un angle de 90° une masse de troupes ennemies et je vais leur faire regretter cet effroyable massacre de mes pauvres troupes...
Alors que le boute-feu plonge sa mèche sur la charge du canon, une voix puissante s'élève de la forêt:
- Désolé les gars, je crois que j'ai oublié de faire tirer une unité !
Effectivement, une petite unité de miliciens canadiens, cachée dans la forêt, sur la gauche du sentier, attendait sagement son tour pour pouvoir tirer... sur l'artillerie !
Une énorme détonation s'élève aussitôt et les 3 artilleurs sont fauchés !
Comme le boute-feu s'écroule dans un dernier râle d'agonie, la voix s'élève de nouveau:
- C'est bon, j'ai fini mes activations !
Rectification faite, et après une seule activation de tir, reste de l'avant-garde britanniqueles 3 artilleurs, les 4 indiens alliés sur la gauche et le lieutenant-colonel Thomas Gage, seul, en plein milieu du sentier, à découvert.
Alors que la général Braddock organisait ses troupes pour secourir son avant-garde, et que le nuage de poudre se dissipe, les renforts britannique réalisent que, maintenant, ce sont eux l'avant-garde !
Fin de l'épisode
Le premier sang est ainsi versé. S'il coule en abondance du côté britannique (15 morts), il est parcimonieux du côté franco-indien (1 mort). Mais la position de l'avant-garde était mortelle. Elle le fut juste un peu plus tôt que prévu... Michel, arrête les 6 !
Les britanniques vont donc devoir se déployer plus haut de prévu, ce qui est un moindre mal.
Alors que les premières unités franco-indiennes atteignent les collines qui encadrent la route...
... parviendront-il à former un front continu avant d'être débordés ? Que va-t-il arriver au lieutenant-colonel Gage, seul, à découvert, face à toute l'armée adverse ? Les alliés indiens se laisseront-ils massacrés sans réagir ?
Vous le saurez dans notre prochain épisode: un combat désespéré !
(... à suivre).
L'avant-garde britannique forme une ligne de feu face au sentier. A sa gauche, une pièce de 6 livres pointe sa gueule menaçante en direction de la forêt, le boute-feu prêt à déclencher une grêle de plomb dévastatrice. Enfin, sur les flancs, deux unités d'alliés indiens (les fameux éclaireurs) dissimulés dans les fourrés.
Alors que d'effroyables cris de guerre commencent à s'élever de la forêt, une masse compacte d'hommes en uniforme débouche du sentier et vient s'aligner à courte distance face à l'avant-garde. Au même instant, de nombreuses silhouettes viennent se poster à la lisière du sentier. Du cœur de la forêt, les indiens alliés perçoivent l'approche rapide de nombreux groupes d'hommes.
La masse d'hommes qui lui fait face est une cible de choix pour la ligne de feu britannique !
Dans un fracas effroyable, l'unité ouvre le feu et la volée balaye le sentier...
Alors qu'un étrange silence fait suite à la décharge, un unique cri de douleur s'élève tristement, suivi d'ordres secs en français et d'une multitude de bruits de pas !
Un énorme fracas retentit cette fois-ci du sentier et la ligne britannique s'agite: deux hommes viennent de tomber ! La ligne tient.
Suivi d'une nouvelle et mortelle décharge en provenance des fourrés: cinq hommes de plus s'écroulent. La ligne s'effondre et le dernier survivant de l'avant garde prend ses jambes à son cou !
Une nouvelle décharge sur la droite et les 4 indiens alliés succombent !
A ce moment-là, et après une seule activation de tir, reste de l'avant-garde britannique les 3 artilleurs, les 4 indiens alliés sur la gauche et le lieutenant-colonel Thomas Gage, seul, en plein milieu du sentier, à découvert.
Qu'à cela ne tienne ! Je tiens au bout de mon canon, à moins de 6 pouces et dans un angle de 90° une masse de troupes ennemies et je vais leur faire regretter cet effroyable massacre de mes pauvres troupes...
Alors que le boute-feu plonge sa mèche sur la charge du canon, une voix puissante s'élève de la forêt:
- Désolé les gars, je crois que j'ai oublié de faire tirer une unité !
Effectivement, une petite unité de miliciens canadiens, cachée dans la forêt, sur la gauche du sentier, attendait sagement son tour pour pouvoir tirer... sur l'artillerie !
Une énorme détonation s'élève aussitôt et les 3 artilleurs sont fauchés !
Comme le boute-feu s'écroule dans un dernier râle d'agonie, la voix s'élève de nouveau:
- C'est bon, j'ai fini mes activations !
Rectification faite, et après une seule activation de tir, reste de l'avant-garde britannique
Alors que la général Braddock organisait ses troupes pour secourir son avant-garde, et que le nuage de poudre se dissipe, les renforts britannique réalisent que, maintenant, ce sont eux l'avant-garde !
Fin de l'épisode
Le premier sang est ainsi versé. S'il coule en abondance du côté britannique (15 morts), il est parcimonieux du côté franco-indien (1 mort). Mais la position de l'avant-garde était mortelle. Elle le fut juste un peu plus tôt que prévu... Michel, arrête les 6 !
Les britanniques vont donc devoir se déployer plus haut de prévu, ce qui est un moindre mal.
Alors que les premières unités franco-indiennes atteignent les collines qui encadrent la route...
... parviendront-il à former un front continu avant d'être débordés ? Que va-t-il arriver au lieutenant-colonel Gage, seul, à découvert, face à toute l'armée adverse ? Les alliés indiens se laisseront-ils massacrés sans réagir ?
Vous le saurez dans notre prochain épisode: un combat désespéré !
(... à suivre).
Dernière édition par Jean-Michel II le Mar 3 Juin - 7:57, édité 1 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Thomas Cage ou la solitude des grands espaces vides!
mais j'aurai son scalp poudré la prochaine fois!
mais j'aurai son scalp poudré la prochaine fois!
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Episode n°2: Un combat désespéré
Résumé de l'épisode précédent
En deux activations, le camp français a massacré l'avant-garde britannique, dont il ne reste que le lieutenant-colonel Gage et une unité de 4 alliés indiens. Le gros de l'armée britannique peine à se déployer sur la table pour présenter un front continu. Alors que les irréguliers français et leurs alliés indiens progressent dans la forêt pour envelopper la colonne britannique, un seul obstacle s'oppose à leur progression: les unités de milice postées en flanc-garde.
Progressant difficilement en plein cœur de la forêt, les pauvres miliciens conserveront-ils leurs nerfs, alors que la fusillade enfle et que les cris de guerre redoublent ? Heureusement qu'ils ignorent le sort de l'avant-garde. Tout comme les civils à l'arrière de la colonne !
Sir Peter Halket, commandant du 44ème régiment est formel: une petite escarmouche sans importance !
- Vous les entendrez bientôt détaler au son de leur sauve-qui-peut !
Miss Cora et Alice, qui ont fait le voyage au titre de Guest Star, en profitent pour découvrir la faune locale:
- Oh ! le gentil toutou !
Le gentil toutou et sa bande attendent, eux, un évènement 56 pour passer à table !
Mais pour l'heure, sur l'ordre du lieutenant-colonel Gage, les terrassiers s'élancent vers la pièce de 6 livres pour tenter de la ramener vers les lignes britannique. Bravo les gars !
Puis vient le tour des alliés indiens, décidés à montrer au général britannique leur courage et à venger leurs frères. Ils se ruent sur l'unité de milice canadienne qui vient de fusilier les artilleurs...
Les tomahawks volent, et dans un hurlement sauvage, ils se jettent sur leurs ennemis !
En deux phases de mélée, le cri fut sauvage, à défaut d'être sanguinaire. La messe est dite: le dernier indien part en déroute, laissant les miliciens à moins d'un pouce des terrassiers...
De vrais cris sanguinaires s'élèvent cette fois-ci, mais du côté français ! De nombreuses unités d'indiens atteignent ou contournent les hauteurs de chaque côté de la route.
Alors que la colline au nord de la route grouille de miliciens canadiens et d'indiens...
... des indiens, sous les encouragements de l'enseigne De Langlade, commencent déjà à se ruer en bas de la colline au sud de la route, vers les lignes britanniques !
L'heure des milices coloniales a sonné !
La première accueille les indiens au pieds de la colline par un tir à bout portant !
Les indiens reculent et engagent un échange de tirs inoffensifs avec les miliciens !
Des indiens contournant la colline par le sud, une seconde unité de miliciens vient se positionner sur le flanc gauche pour tenter de les bloquer.
Au déboucher de la colline la plus au nord, une fusillade sporadique éclate à son tour !
Hélas, la seconde unité de miliciens est trop loin pour bloquer le flanc droit: les indiens s'infiltrent en nombre !
Alors que le long du sentier une unité d'indiens se rue sur les terrassiers et les massacre, le lieutenant-colonel Gage profite de l'activation de rechargement des irréguliers français pour se précipiter vers l'unité de miliciens coloniaux la plus proche et se mettre à couvert. Braves auxiliaires !
Fin de l'épisode
Enfin ! L'assaut franco-indien marque le pas et une fragile ligne de défense s'établit du côté britannique.
Mais pour combien de temps ? Les unités britanniques vont-elles pouvoir se coordonner et arriver à temps pour consolider la ligne ?
Alors que les choses se gâtent, tous cherchent du regard leur général !
Le sort de la journée dépend de lui: saura-t-il éviter le désastre et sauver son armée ?
Un évènement 56 va-t-il se déclencher et provoquer un drame ?
Vous le saurez dans notre prochain épisode: mort et défaite ?
(... à suivre).
En deux activations, le camp français a massacré l'avant-garde britannique, dont il ne reste que le lieutenant-colonel Gage et une unité de 4 alliés indiens. Le gros de l'armée britannique peine à se déployer sur la table pour présenter un front continu. Alors que les irréguliers français et leurs alliés indiens progressent dans la forêt pour envelopper la colonne britannique, un seul obstacle s'oppose à leur progression: les unités de milice postées en flanc-garde.
Progressant difficilement en plein cœur de la forêt, les pauvres miliciens conserveront-ils leurs nerfs, alors que la fusillade enfle et que les cris de guerre redoublent ? Heureusement qu'ils ignorent le sort de l'avant-garde. Tout comme les civils à l'arrière de la colonne !
Sir Peter Halket, commandant du 44ème régiment est formel: une petite escarmouche sans importance !
- Vous les entendrez bientôt détaler au son de leur sauve-qui-peut !
Miss Cora et Alice, qui ont fait le voyage au titre de Guest Star, en profitent pour découvrir la faune locale:
- Oh ! le gentil toutou !
Le gentil toutou et sa bande attendent, eux, un évènement 56 pour passer à table !
Mais pour l'heure, sur l'ordre du lieutenant-colonel Gage, les terrassiers s'élancent vers la pièce de 6 livres pour tenter de la ramener vers les lignes britannique. Bravo les gars !
Puis vient le tour des alliés indiens, décidés à montrer au général britannique leur courage et à venger leurs frères. Ils se ruent sur l'unité de milice canadienne qui vient de fusilier les artilleurs...
Les tomahawks volent, et dans un hurlement sauvage, ils se jettent sur leurs ennemis !
En deux phases de mélée, le cri fut sauvage, à défaut d'être sanguinaire. La messe est dite: le dernier indien part en déroute, laissant les miliciens à moins d'un pouce des terrassiers...
De vrais cris sanguinaires s'élèvent cette fois-ci, mais du côté français ! De nombreuses unités d'indiens atteignent ou contournent les hauteurs de chaque côté de la route.
Alors que la colline au nord de la route grouille de miliciens canadiens et d'indiens...
... des indiens, sous les encouragements de l'enseigne De Langlade, commencent déjà à se ruer en bas de la colline au sud de la route, vers les lignes britanniques !
L'heure des milices coloniales a sonné !
La première accueille les indiens au pieds de la colline par un tir à bout portant !
Les indiens reculent et engagent un échange de tirs inoffensifs avec les miliciens !
Des indiens contournant la colline par le sud, une seconde unité de miliciens vient se positionner sur le flanc gauche pour tenter de les bloquer.
Au déboucher de la colline la plus au nord, une fusillade sporadique éclate à son tour !
Hélas, la seconde unité de miliciens est trop loin pour bloquer le flanc droit: les indiens s'infiltrent en nombre !
Alors que le long du sentier une unité d'indiens se rue sur les terrassiers et les massacre, le lieutenant-colonel Gage profite de l'activation de rechargement des irréguliers français pour se précipiter vers l'unité de miliciens coloniaux la plus proche et se mettre à couvert. Braves auxiliaires !
Fin de l'épisode
Enfin ! L'assaut franco-indien marque le pas et une fragile ligne de défense s'établit du côté britannique.
Mais pour combien de temps ? Les unités britanniques vont-elles pouvoir se coordonner et arriver à temps pour consolider la ligne ?
Alors que les choses se gâtent, tous cherchent du regard leur général !
Le sort de la journée dépend de lui: saura-t-il éviter le désastre et sauver son armée ?
Un évènement 56 va-t-il se déclencher et provoquer un drame ?
Vous le saurez dans notre prochain épisode: mort et défaite ?
(... à suivre).
Dernière édition par Jean-Michel II le Mer 4 Juin - 11:18, édité 3 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
IMMENSE !!! Tout est beau, belles photos, superbe décor sans oublier un commentaire bien approprié (mélange de compte rendu et de référence à la règle du jeu) ... Chapeau bas !!! Et puis cette petite touche d'humour (anglais ?) ... Génial !
Je vous envie !!! Très cordialement.
Je vous envie !!! Très cordialement.
breizhatav- Messages : 717
Date d'inscription : 12/09/2013
Localisation : 49
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Vraiment magnifique !
Super table et très bon compte rendu. Mort a Braddock !
Super table et très bon compte rendu. Mort a Braddock !
TALRI113- Messages : 34
Date d'inscription : 29/10/2012
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Cool, la fin, la fin, la fin....
hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Vraiment excellent!
Tuperwarsson- Messages : 120
Date d'inscription : 06/06/2012
Episode n°3: Mort et défaite ?
Résumé de l'épisode précédent
Son avant-garde exterminée dès la première salve, la colonne du général Braddock, coincée sur une étroite route traversant une forêt impénétrable, est en bien fâcheuse posture. D'autant plus que des groupes de miliciens canadiens et de guerriers indiens entreprennent de se déployer le long de ses flancs pour l'attaquer des deux côtés à la fois.
Alors que le désastre menace, les miliciens américains postés en flanc-garde bloquent la progression franco-indienne, et une fusillade, sporadique et indécise, s'engage aux pieds de deux collines qui bordent la route.
Profitant de ce délai inespéré, drapeaux déployés, au son des tambours et bientôt du fifre (ndr: j'ai retrouvé la figurine !), le gros des forces britanniques, qui n'a pas encore donné, fait face !
Les pertes sont élevées du côté britannique et très faibles du côté franco-indien, mais rien n'est encore joué: God save the King !
Alors que, dès les premiers coups de feu, le général Braddock pousse les renforts en direction de l'avant-garde, de rapides contre-ordres interrompent la manœuvre lorsque celle-ci est fauchée par les tirs de mousqueterie des irréguliers franco-canadiens.
Ce désastre impressionne fortement le général, alors que lui reviennent en mémoire les conseils du capitaine Jack, des volontaires de Pennsylvanie, et de son ordonnance, le lieutenant-colonel Washington, sur les étranges et fourbes tactiques des franco-indiens. Puisque c'est ainsi, que la ligne se forme de chaque côté de cette maudite route, et tant pis s'il faut pour cela se déployer en partie dans la forêt. Que le lieutenant-colonel Gage, qui vient de se replier, prenne le commandement des troupes au nord de la route !
La pièce de 12 est dételée et lâche une salve sur les gens d'en face: le général en a assez d'entendre ces hurlements de sauvage ! Rien de mieux, avant le thé, qu'une bonne décharge de calibre 12 pour raffermir le moral de la troupe !
L'énorme boulet traverse la table et vient labourer le sentier devant les irréguliers français. Ces derniers s'en sortent indemnes, mais préfèrent ne pas avancer plus loin sur le sentier, se contentant de tirailler depuis leur position.
Que les unités à l'arrière viennent s'aligner sur les flancs au fur et à mesure de leur arrivée sur la ligne de front !
Et qu'importe le marais au sud de la route...
... ou l'épaisse forêt au nord: le général Braddock veut une ligne de feu continue ! Alors, la troupe marche, galvanisée par les effluves de salpêtre, de charbon et de soufre ...
Que fait l'ennemi pendant ce temps ?
Il continue à se renforcer sur la colline au nord de la route...
... et finit de contourner la colline au sud de la route.
Mais il semble hésiter à s'engager dans la mélée, préférant continuer à faire parler la poudre !
Enfin ses intentions sont révélées: de nouveaux groupes d'irréguliers et d'indiens se massent le long du sentier pour un assaut généralisé !
Une fusillade sauvage éclate au centre de la table !
Au Sud, les Virginiens, par un feu nourri, repoussent une première unités d'indiens et dégagent les abords du marais.
Au Nord, les réguliers et les provinciaux forment enfin une ligne continue et se mettent en vigilence: le cœur de la forêt résonne du cris des indiens et du bruit de leur course, mais ils restent invisibles, cachés par les fourrés et la pénombre.
Tout à coup, dans la ligne des réguliers, une jeune recrue s'écrit:
- SERGENT, LES INDIENS !
Alors, avec affectation, le sergent sermonne la recrue, commande la concentration des tirs de son unité et déclenche un feu de salve sur la bande qui est repoussée.
Mais de nouveaux groupes apparaissent un peu partout et toute la ligne s'embrase !
Au Sud, la courageuse unité de milice coloniale qui défend le pied de la colline est prise sous un violent feu croisé, à bout portant, et les survivants doivent précipitamment se replier...
... derrière la ligne des réguliers et des provinciaux qui, au dernier moment, fusillent la masse des assaillants et la repousse vers le sentier.
C'est alors que se produisent coup sur coup deux drames !
Le camp franco-indien sort la carte évènement n°1 ! Attention Cora !!!
Les dès roulent sous des regards cruels pour certains, inquiets pour d'autres...
Est-ce un 56 ? Non un 46 ! Tous les soldats vous diront qu'un jour ou l'autre, la chance vous sauvera la mise... ou pas...
Le camp franco-indiens lance son dé: 1 relance. Au tour du camp britannique qui lance son dé: 1 relance. Les deux camps respirent...
Et le colonel Halket en profite pour trancher définitivement: les civils, dehors ! Il est strictement interdit de donner à manger aux animaux sauvages !!!
La colonne se remet donc péniblement en marche pour évacuer le champ de bataille... Au revoir Cora !
Et le second drame: les irréguliers français se sont avancés jusqu'au canon et l'ont retourné vers la ligne britannique, sa gueule pointée droit vers le général Braddock !
Avec un sourire sadique, un officier s'empare du boute-feu de la main ensanglantée de son précédent propriétaire et alors que la poudre prend feu, une puissante détonation s'élève et se répand sur tout le champ de bataille, masquant tous les autres bruits...
Ndr: nous avons pris quelques libertés avec la règle. Le canon étant capturé par les français, les cartes Artillerie ont été ajoutées au paquet et les troupes dont la classe moral est Regulier ont été autorisées à l'utiliser, avec un petit malus.
Fin de l'épisode
Alors que la ligne britannique parait stabilisée et que les assauts furieux des franco-indiens sont repoussés, réduisant rapidement l'écarts entre les pertes des deux camps, une perfide ruse de guerre menace de faire exploser le dispositif britannique.
Alors qu'il harangue ses hommes du haut de son cheval, agitant d'une main énergique son sabre, la voix ferme du militaire blanchi sous le harnais, mais l'œil humide devant la vaillance de sa troupe, le général Braddock sera-t-il foudroyé par le sort ?
L'anti-jeu paiera-t-il ? Will God save the General ?
Vous le saurez dans notre prochain et ultime épisode: un horrible carnage !
(... à suivre).
Son avant-garde exterminée dès la première salve, la colonne du général Braddock, coincée sur une étroite route traversant une forêt impénétrable, est en bien fâcheuse posture. D'autant plus que des groupes de miliciens canadiens et de guerriers indiens entreprennent de se déployer le long de ses flancs pour l'attaquer des deux côtés à la fois.
Alors que le désastre menace, les miliciens américains postés en flanc-garde bloquent la progression franco-indienne, et une fusillade, sporadique et indécise, s'engage aux pieds de deux collines qui bordent la route.
Profitant de ce délai inespéré, drapeaux déployés, au son des tambours et bientôt du fifre (ndr: j'ai retrouvé la figurine !), le gros des forces britanniques, qui n'a pas encore donné, fait face !
Les pertes sont élevées du côté britannique et très faibles du côté franco-indien, mais rien n'est encore joué: God save the King !
Alors que, dès les premiers coups de feu, le général Braddock pousse les renforts en direction de l'avant-garde, de rapides contre-ordres interrompent la manœuvre lorsque celle-ci est fauchée par les tirs de mousqueterie des irréguliers franco-canadiens.
Ce désastre impressionne fortement le général, alors que lui reviennent en mémoire les conseils du capitaine Jack, des volontaires de Pennsylvanie, et de son ordonnance, le lieutenant-colonel Washington, sur les étranges et fourbes tactiques des franco-indiens. Puisque c'est ainsi, que la ligne se forme de chaque côté de cette maudite route, et tant pis s'il faut pour cela se déployer en partie dans la forêt. Que le lieutenant-colonel Gage, qui vient de se replier, prenne le commandement des troupes au nord de la route !
La pièce de 12 est dételée et lâche une salve sur les gens d'en face: le général en a assez d'entendre ces hurlements de sauvage ! Rien de mieux, avant le thé, qu'une bonne décharge de calibre 12 pour raffermir le moral de la troupe !
L'énorme boulet traverse la table et vient labourer le sentier devant les irréguliers français. Ces derniers s'en sortent indemnes, mais préfèrent ne pas avancer plus loin sur le sentier, se contentant de tirailler depuis leur position.
Que les unités à l'arrière viennent s'aligner sur les flancs au fur et à mesure de leur arrivée sur la ligne de front !
Et qu'importe le marais au sud de la route...
... ou l'épaisse forêt au nord: le général Braddock veut une ligne de feu continue ! Alors, la troupe marche, galvanisée par les effluves de salpêtre, de charbon et de soufre ...
Que fait l'ennemi pendant ce temps ?
Il continue à se renforcer sur la colline au nord de la route...
... et finit de contourner la colline au sud de la route.
Mais il semble hésiter à s'engager dans la mélée, préférant continuer à faire parler la poudre !
Enfin ses intentions sont révélées: de nouveaux groupes d'irréguliers et d'indiens se massent le long du sentier pour un assaut généralisé !
Une fusillade sauvage éclate au centre de la table !
Au Sud, les Virginiens, par un feu nourri, repoussent une première unités d'indiens et dégagent les abords du marais.
Au Nord, les réguliers et les provinciaux forment enfin une ligne continue et se mettent en vigilence: le cœur de la forêt résonne du cris des indiens et du bruit de leur course, mais ils restent invisibles, cachés par les fourrés et la pénombre.
Tout à coup, dans la ligne des réguliers, une jeune recrue s'écrit:
- SERGENT, LES INDIENS !
Alors, avec affectation, le sergent sermonne la recrue, commande la concentration des tirs de son unité et déclenche un feu de salve sur la bande qui est repoussée.
Mais de nouveaux groupes apparaissent un peu partout et toute la ligne s'embrase !
Au Sud, la courageuse unité de milice coloniale qui défend le pied de la colline est prise sous un violent feu croisé, à bout portant, et les survivants doivent précipitamment se replier...
... derrière la ligne des réguliers et des provinciaux qui, au dernier moment, fusillent la masse des assaillants et la repousse vers le sentier.
C'est alors que se produisent coup sur coup deux drames !
Le camp franco-indien sort la carte évènement n°1 ! Attention Cora !!!
Les dès roulent sous des regards cruels pour certains, inquiets pour d'autres...
Est-ce un 56 ? Non un 46 ! Tous les soldats vous diront qu'un jour ou l'autre, la chance vous sauvera la mise... ou pas...
Le camp franco-indiens lance son dé: 1 relance. Au tour du camp britannique qui lance son dé: 1 relance. Les deux camps respirent...
Et le colonel Halket en profite pour trancher définitivement: les civils, dehors ! Il est strictement interdit de donner à manger aux animaux sauvages !!!
La colonne se remet donc péniblement en marche pour évacuer le champ de bataille... Au revoir Cora !
Et le second drame: les irréguliers français se sont avancés jusqu'au canon et l'ont retourné vers la ligne britannique, sa gueule pointée droit vers le général Braddock !
Avec un sourire sadique, un officier s'empare du boute-feu de la main ensanglantée de son précédent propriétaire et alors que la poudre prend feu, une puissante détonation s'élève et se répand sur tout le champ de bataille, masquant tous les autres bruits...
Ndr: nous avons pris quelques libertés avec la règle. Le canon étant capturé par les français, les cartes Artillerie ont été ajoutées au paquet et les troupes dont la classe moral est Regulier ont été autorisées à l'utiliser, avec un petit malus.
Fin de l'épisode
Alors que la ligne britannique parait stabilisée et que les assauts furieux des franco-indiens sont repoussés, réduisant rapidement l'écarts entre les pertes des deux camps, une perfide ruse de guerre menace de faire exploser le dispositif britannique.
Alors qu'il harangue ses hommes du haut de son cheval, agitant d'une main énergique son sabre, la voix ferme du militaire blanchi sous le harnais, mais l'œil humide devant la vaillance de sa troupe, le général Braddock sera-t-il foudroyé par le sort ?
L'anti-jeu paiera-t-il ? Will God save the General ?
Vous le saurez dans notre prochain et ultime épisode: un horrible carnage !
(... à suivre).
Dernière édition par Jean-Michel II le Mer 11 Juin - 9:05, édité 3 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Super! Beau récit comme d'habitude. Une belle partie pour les participants. Merci pour le partage.
Jean46- Messages : 218
Date d'inscription : 03/10/2013
Episode n°4: Un horrible carnage !
Résumé de l'épisode précédent
La bataille fait rage tout le long des lignes anglo-américaines. Après avoir assisté, impuissant, au massacre de son avant-garde, le général Braddock est parvenu à déployer ses troupes pour faire face au déferlement des troupes franco-indiennes. Grâce notamment à la belle tenue de ses unités de milice américaine.
Alors que la situation semble rétablie et que les pertes des deux camps s'équilibrent progressivement, une audacieuse manœuvre des irréguliers français les amène à retourner une pièce de 6 livres capturée contre les lignes britanniques, en visant délibérément le général Braddock.
Le tournant de la partie arrive: privées de leur commandant en chef, les forces anglo-américaines s'en trouveraient ébranlées et incapables de repousser un nouvel assaut !
Comme une main scélérate abat le boute-feu sur le grain de lumière de la pièce, enflammant le pulvérin et la charge de poudre, le boulet en fonte de 6 livres est expulsé de l'âme et dans un fracas assourdissant et un nuage de fumée aveuglant prend son envol vers les lignes britanniques...
La tension est à son comble autour de la table et tous retiennent leur respiration comme le projectile s'élève au-dessus du champ de bataille, avant de fondre sur l'unité du général Braddock !
Enfin, le dé s'arrête sur la table et sa sentence est définitive: r-a-t-é !
Le boulet vient de s'écraser dans le marais à plusieurs mètres du général.
Ndr: Désolé TALRI113, ce ne sera pas pour cette fois !
En son for intérieur, le général souffle un bon coup. Il en profite pour ordonner à son aide de camp, le lieutenant-colonel Washington, d'activer le rechargement de la pièce de 12: rendons à ces messieurs la monnaie de leur pièce !
De nouveau, une fusillade chaotique s'élève entre les lignes, éclaircissant progressivement les rangs des adversaires et repoussant les indiens sur les troupes irrégulières massées autour du canon.
Enfin, la voix du lieutenant-colonel Washington s'élève:
- Pièce chargée, mon général !
Le général donne ses ordres:
- Faites tirer sur ce regroupement de français et d'indiens autour de notre pièce de 6 livres, lieutenant-colonel...
F-E-U !
Comme une main ferme applique le boute-feu sur le grain de lumière de la pièce, enflammant le pulvérin et la charge de poudre, l'énorme boulet en fonte de 12 livres est expulsé de l'âme et, dans une explosion assourdissante et un formidable nuage de fumée aveuglant, prend son envol, cette fois vers les lignes franco-indiennes...
La tension est à de nouveau à son comble autour de la table, et tous retiennent leur respiration comme le projectile s'élève au-dessus du champ de bataille, avant de fondre sur la masse d'irréguliers et d'indiens agglutinés autour du canon capturé !
Enfin, le dé s'arrête sur la table et sa sentence est définitive: t-o-u-c-h-é !
Le boulet vient de s'écraser sur l'indien de tête et pulvérise la foule sur une profondeur de 10 pouces et une largeur de 1 pouce. Un grand cri d'horreur s'élève: parmi tous les hommes sur la trajectoire, un seul, des Compagnies Franches de la Marine, est miraculeusement épargné. Les unités touchées sont dispersées et un grand trou apparaît dans la ligne franco-indienne...
Est-ce la fin ? Non ! Après un instant d'hésitation, de nouvelles unités d'indiens et d'irréguliers apparaissent et viennent combler les rangs. L'assaut reprend sur toute la ligne !
Une violente attaque s'organise au sud de la route...
... alors que la pression au nord de la route ne faiblit pas.
Le capitaine de Beaujeu regroupe, de nouveau, les unités dispersées autour de la pièce capturée...
Tandis que le lieutenant-colonel Gage et une unité de réguliers s'accrochent à la position la plus avancée de la ligne britannique.
Cette fois-ci les indiens semblent décidés à engager la mêlée. A qui va revenir la prochaine activation ? Pourront-ils, dans un ultime effort, se jeter sur les anglo-américains, ou seront-ils de nouveau rejetés par une salve meurtrière ?
Le nouveau tour de jeu va en décidé !
Alors que le paquet de cartes est mélangé, un courrier provenant de l'arrière de la colonne transmet au général Braddock un pli urgent.
Voyant l'air grave du général à la lecture du message, le lieutenant-colonel Washington s'approche:
- Mauvaises nouvelles, mon général ?
- Effectivement, Washington, la partie est terminée !
Il ne nous reste donc plus qu'à remiser nos armes, temporairement, et à ressortir le calumet de la paix !
La guerre en Amérique du Nord vient à peine de commencer et s'annonce longue...
La bataille fait rage tout le long des lignes anglo-américaines. Après avoir assisté, impuissant, au massacre de son avant-garde, le général Braddock est parvenu à déployer ses troupes pour faire face au déferlement des troupes franco-indiennes. Grâce notamment à la belle tenue de ses unités de milice américaine.
Alors que la situation semble rétablie et que les pertes des deux camps s'équilibrent progressivement, une audacieuse manœuvre des irréguliers français les amène à retourner une pièce de 6 livres capturée contre les lignes britanniques, en visant délibérément le général Braddock.
Le tournant de la partie arrive: privées de leur commandant en chef, les forces anglo-américaines s'en trouveraient ébranlées et incapables de repousser un nouvel assaut !
Comme une main scélérate abat le boute-feu sur le grain de lumière de la pièce, enflammant le pulvérin et la charge de poudre, le boulet en fonte de 6 livres est expulsé de l'âme et dans un fracas assourdissant et un nuage de fumée aveuglant prend son envol vers les lignes britanniques...
La tension est à son comble autour de la table et tous retiennent leur respiration comme le projectile s'élève au-dessus du champ de bataille, avant de fondre sur l'unité du général Braddock !
Enfin, le dé s'arrête sur la table et sa sentence est définitive: r-a-t-é !
Le boulet vient de s'écraser dans le marais à plusieurs mètres du général.
Ndr: Désolé TALRI113, ce ne sera pas pour cette fois !
En son for intérieur, le général souffle un bon coup. Il en profite pour ordonner à son aide de camp, le lieutenant-colonel Washington, d'activer le rechargement de la pièce de 12: rendons à ces messieurs la monnaie de leur pièce !
De nouveau, une fusillade chaotique s'élève entre les lignes, éclaircissant progressivement les rangs des adversaires et repoussant les indiens sur les troupes irrégulières massées autour du canon.
Enfin, la voix du lieutenant-colonel Washington s'élève:
- Pièce chargée, mon général !
Le général donne ses ordres:
- Faites tirer sur ce regroupement de français et d'indiens autour de notre pièce de 6 livres, lieutenant-colonel...
F-E-U !
Comme une main ferme applique le boute-feu sur le grain de lumière de la pièce, enflammant le pulvérin et la charge de poudre, l'énorme boulet en fonte de 12 livres est expulsé de l'âme et, dans une explosion assourdissante et un formidable nuage de fumée aveuglant, prend son envol, cette fois vers les lignes franco-indiennes...
La tension est à de nouveau à son comble autour de la table, et tous retiennent leur respiration comme le projectile s'élève au-dessus du champ de bataille, avant de fondre sur la masse d'irréguliers et d'indiens agglutinés autour du canon capturé !
Enfin, le dé s'arrête sur la table et sa sentence est définitive: t-o-u-c-h-é !
Le boulet vient de s'écraser sur l'indien de tête et pulvérise la foule sur une profondeur de 10 pouces et une largeur de 1 pouce. Un grand cri d'horreur s'élève: parmi tous les hommes sur la trajectoire, un seul, des Compagnies Franches de la Marine, est miraculeusement épargné. Les unités touchées sont dispersées et un grand trou apparaît dans la ligne franco-indienne...
Est-ce la fin ? Non ! Après un instant d'hésitation, de nouvelles unités d'indiens et d'irréguliers apparaissent et viennent combler les rangs. L'assaut reprend sur toute la ligne !
Une violente attaque s'organise au sud de la route...
... alors que la pression au nord de la route ne faiblit pas.
Le capitaine de Beaujeu regroupe, de nouveau, les unités dispersées autour de la pièce capturée...
Tandis que le lieutenant-colonel Gage et une unité de réguliers s'accrochent à la position la plus avancée de la ligne britannique.
Cette fois-ci les indiens semblent décidés à engager la mêlée. A qui va revenir la prochaine activation ? Pourront-ils, dans un ultime effort, se jeter sur les anglo-américains, ou seront-ils de nouveau rejetés par une salve meurtrière ?
Le nouveau tour de jeu va en décidé !
Alors que le paquet de cartes est mélangé, un courrier provenant de l'arrière de la colonne transmet au général Braddock un pli urgent.
Voyant l'air grave du général à la lecture du message, le lieutenant-colonel Washington s'approche:
- Mauvaises nouvelles, mon général ?
- Effectivement, Washington, la partie est terminée !
Il ne nous reste donc plus qu'à remiser nos armes, temporairement, et à ressortir le calumet de la paix !
La guerre en Amérique du Nord vient à peine de commencer et s'annonce longue...
Dernière édition par Jean-Michel II le Ven 6 Juin - 0:35, édité 3 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Chouette CR ! Merci
Le Korrigan- Messages : 714
Date d'inscription : 11/03/2013
Localisation : Canada
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Vous êtes trop forts !!! A bientôt ... pour de nouvelles aventures ?
breizhatav- Messages : 717
Date d'inscription : 12/09/2013
Localisation : 49
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Comme on le marque sur certains sites :
"j'aime" !
Bravo pour cette belle table et ce CR.
"j'aime" !
Bravo pour cette belle table et ce CR.
Pvt Find- Messages : 14
Date d'inscription : 15/10/2010
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Bravo, les gars... j'aime quand nos règles racontent des hostoires, et là c'est le cas.
Encore, encore
fred
Encore, encore
fred
hobbyone- Admin
- Messages : 912
Date d'inscription : 14/10/2010
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
Ndr: Désolé TALRI113, ce ne sera pas pour cette fois !
Dommage que l'histoire ne s'est pas répété !
Sinon bravo à vous pour ce rapport, cette table et les photos. Même si je met un petit bémol sur la chute finale.
TALRI113- Messages : 34
Date d'inscription : 29/10/2012
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
quel inénarrable conteur ce JM
qt à la fin : un tour de plus n'aurait pas été de trop : dommage que le temps passe si vite
qt à la fin : un tour de plus n'aurait pas été de trop : dommage que le temps passe si vite
franckT- Messages : 489
Date d'inscription : 26/11/2012
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
TALRI113 a écrit:Ndr: Désolé TALRI113, ce ne sera pas pour cette fois !
Dommage que l'histoire ne s'est pas répété !
Sinon bravo à vous pour ce rapport, cette table et les photos. Même si je met un petit bémol sur la chute finale.
Disons que les British ont été épargnés par le gong de l'heure de fermeture de la salle et qu'une telle table nécessite beaucoup de temps pour la mise en place et pour le rangement aussi
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: Courcouronnes 2014: Le retour de Braddock
breizhatav a écrit:Vous êtes trop forts !!! A bientôt ... pour de nouvelles aventures ?
C'est gentil, merci, on remettra ca dés que possible
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
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