La "Grande Mêlée" 2019: Tous les chemins mènent au Rhum !

Bientôt disponible sur votre écran...
Avec beaucoup de Scots, et quelques Carolingiens et Rus païens... et du Rhum !


Et pour patienter, un peu de publicité pour la rando à Strasbourg ! A découvrir l'année prochaine...

J'ai Hâte de lire le récit épique de ces 2 jours ...

Il est temps pour ma bande de Scots de sortir du bois et d'aller faire un tour en ville… pour prendre des forces !



Un composition classique (la même qu'à la Levée en Masse 2019):

• 1 seigneur
  
• 4 points de guerriers
  
• 1 point de levées
  
• 1 point de Gall-Gaedhil
  

Lors de l'inscription samedi matin, un paquet de cartes est remis, avec l'accessoire du moment: la piste de dés !
J'en profite pour faire un remarque sur les D6 remis l'année dernière et les excellents jets qu'ils permettent de faire.
- Z'en auriez pas encore quelques-uns en rab pour ma prochaine partie avec Michel 91 ?


J'aurai pu m'abstenir…


Pour en revenir au paquet de cartes, il s'agit des 5 familles de conditions particulières du livret de batailles (décors, déploiement, …). Qui vont servir à Greg pour décrire la majorité des scénarios joués ce week-end !


Du coup, première partie: je rencontre du… Scot. Même composition de bande.


C'est eux !


En face, c'est moi !
Mes choix lors du début de partie se limitent à placer ma bande sur la table: flanc gauche collé au bord de table, de la rocaille au centre de ma ligne et le flanc droit adossé à mon bord de table.
Avec un délai de 30 minutes, il aurait été possible de définir une stratégie à appliquer durant la partie. Là, en 5 minutes, il est question de points de massacre, alors massacrons !

Pas tout de suite puisque je n'ai pas l'initiative; les Gall Gaedhil sont en seconde ligne et les archers offrent une proie bien tentante...


Les Gall Gaedhil d'en face tombent dans le panneau: mes archers s'en sortent à bon compte (il en reste 6 donc je ne perds pas de dé de capacité) et les Irlandais sont échoués épuisés au milieu de ma bande. Comme il fallait choisir une unité ennemi qui rapporte le double en points de massacre et que je les ai choisi, je me frotte les mains.



Et bien, frotter n'est pas jouer: l'unité et son survivant m'échappent !



J'ai quand même une bonne avance en termes de points de victoire: 6 levées contre 7 Gall Gaedhil comptent double. Je tiens donc mes positions et laisse mon adversaire essayer de se refaire.
Du coup, ils viennent… à distance raisonnable et timidement. Et commence le grignotage…



Du coup, je tente l'attrition mutuelle.



Sans grand succès: l'attrition marche dans un seul sens et pas celui qui m'est favorable.



Bon: les Gall Gaedhil sont au moins en sureté: un retournement de fin de partie ?



Non: mon adversaire s'est refait une santé et comme je regroupe la moitié de bande qui me reste dans mon coin de table, sa bande préfère rompre le combat et se retirer.



Du coup, je propose une fin de partie, un décompte des points de victoire et une mousse pour la soif.
A priori, c'est une victoire pour mon adversaire et la feuille de match est transmise à Greg. La feuille revient aussi sec: manque 1 point pour faire une victoire. Alors, histoire de ne pas repousser la mousse trop longtemps, des pourparlers ont lieu pour essayer de trouver de dernier point: mon adversaire a de quoi rapprocher ses archers pour éliminer un guerrier mais n'a pas les dés SAGA pour les faire se replier hors de portée de mes unités.
Du coup, nous en restons là... MATCH NUL.

Scot contre Scot, en première partie et sur un scénario inconnu: nous n'avons pas fait d'étincelles. Et lorsque j'ai lancé une attaque en vidant mon plateau, sans avoir de dé sur la capacité SANS REPIT, j'ai compris mon erreur.


N'ayant pas bénéficié de dés SAGA me permettant de faire ce qui s'imposait, je me suis contenté de noter mes jets de dés 6 lors des tours 2 et 3, ceux durant lesquels les principaux combats ont eu lieu. Sur 26 jets à 4+, j'en ai réussi 5. Au troisième tour, j'ai réussi en plus 2 jets de sauvegarde à 4+ qui m'ont donc permis de ne pas perdre la partie.
Sauvé par les dés 6 donc !

Sont-ce les memes dés avec lesquels tu as réalisé un quintuple 6 sur 6 dés samedi dernier?

Michel 91 a écrit:Sont-ce les memes dés avec lesquels tu as réalisé un quintuple 6 sur 6 dés samedi dernier?

B'en non: j'aurai dû prendre ceux-là…

Certes, d'aucuns prétendent que notre Grande mêlée se déroule quelque part où les gens sensés ne vont pas…
Il ne faudrait pas croire pour autant que le coin est abandonné des Dieux, des Hommes et des Bêtes !
Pour preuve, la Dernière Crêperie Avant le Bout du Monde où tout ce beau monde peut boire une ultime gorgée de cidre avant le grand saut dans l'Inconnu !


L'inconnu de la seconde partie s'appelle Désacralisation. Joué lors de la levée en Masse 2019.
Contre une bande capétienne…



De nouveau je n'ai pas l'initiative et mon adversaire déploie ses Gall Gaedhil face à mes archers qui les attendent les deux pieds plantés dans un marécage. Le reste de mon déploiement: des objectifs couverts par des terrains hauts ou difficiles.


Les Gall Gaedhil ont de nouveau la bonté de venir s'échouer en plein milieu de mon dispositif, sans même avoir fait beaucoup de mal à mes archers.


Cette fois-ci, tous les Scots s'y mettent, même le seigneur. Une pluie de javelots se déverse sur les Irlandais épuisés. Durant 2 tours…



...pour un résultat aussi concluant que lors de la première partie !



Pire, mon adversaire avance ses 8 arbalétriers et avec une ligne de vue minimaliste réussit à me tuer 4 guerriers d'un coup.



Au troisième tour, ses gardes à cheval rentrent dans mes guerriers comme dans du beurre, malgré les capacités défensives de mes Scots, et ses gardes à pieds sont prêts à massacrer ce qu'il en reste.



Du coup, mon troisième tour arrivant, je dois constater que ma bande est neutralisée et qu'il faudrait un miracle pour que je parvienne à défendre mes objectifs. Et il en faudrait bien un second, de miracle, pour que je puisse aller éliminer les objectifs adverses.
Du coup, je préfère un autre genre de miracle: la transformation d'espèces sonnantes et trébuchante en breuvage ambré !
   

Contrairement à la partie précédente, j'estime avoir bénéficié de dés SAGA suffisants pour affronter ce qui m'est tombé dessus. Malheureusement, mes capacités se sont révélées insuffisantes, voir franchement négative lorsque mon adversaire les annulaient en les retournant contre moi !


Et les D6 ne me furent pas d'un grand secours: sur les 22 tirs à 4+ réalisés sur les Gall Gaedhil, j'en ai réussi 6. Et heureusement que mon adversaire a eu la sympathie de rater la plupart de ses sauvegardes sinon ils y seraient tous encore !

Jean-Michel II a écrit:Et les D6 ne me furent pas d'un grand secours: sur les 22 tirs à 4+ réalisés sur les Gall Gaedhil, j'en ai réussi 6.

à ce niveau là de malchance, un exorcisme au chouchen s'impose

Jeaznoj a écrit:

Jean-Michel II a écrit:Et les D6 ne me furent pas d'un grand secours: sur les 22 tirs à 4+ réalisés sur les Gall Gaedhil, j'en ai réussi 6.

à ce niveau là de malchance, un exorcisme au chouchen s'impose

Ou alors j'ai tout utilisé la veille: alors que je déambulais dans les rues strasbourgeoises, je suis rentré dans une bouquinerie et je suis tombé sur ça:



Du coup, il en fallait plus pour m'abattre !
Et d'ailleurs que vois-je arriver pour la dernière partie de la journée: du Rus Païen !
Bon, c'est andouille mais ça vire à la galerne !


Pour quel scénario ? "Ripaille et pillage".
Le lecteur assidu se rappelle peut-être de mes mésaventures sur ce scénario lors du tournoi à l'abbaye de Landévennec… Quoi qu'il en soit: je connais ce scénario et je sais même comment le perdre ! Je n'ai donc qu'à faire l'inverse, tiens...


Après quelques amabilités avec mon adversaire durant lesquels je lui narre les hauts faits de deux Rus païens lors de la Levée en Masse 2018, nous vidons un godet de rhum et attaquons les choses sérieuses…


Fichtre: j'ai l'initiative ! C'est assez rare pour le signaler et ce sera même l'unique fois durant le tournoi. Je vais pouvoir bouger ces fichues figurines !


Du coup, je me fais plaisir en pourrissant littéralement le bord de table de mon adversaire.  


Je déploie en premier des bouts d'unités qui ne révèlent en rien mes intentions machiavéliques.


Mon adversaire choisit de déployer sa bande groupée et ignore complètement la moitié de la table.


Et je déploie mes grosses unités de Scots face à sa bande, les Gall Gaedil se chargeant de ratisser la moitié de table non contestée.


Je joue en premier et lance 3 dés SAGA: il me faudrait 2 symboles communs pour avancer mes guerriers et un symbole rare pour placer un SANS REPIS. Les dés roulent: j'obtiens 2 symboles communs et un symbole rare.

Du coup, les Irlandais se précipitent pour prendre un premier objectif. Je manœuvre, je "nous sommes à vos ordres" et je m'active pour prendre un second objectif avec une grosse unité de guerriers scots…



… je manœuvre et je m'active pour contester avec ma seconde grosse unité de guerriers scots le dernier objectif.
 


Au tour des Rus: ça bouchonne, ça ne peut quasiment plus manœuvrer utilement et ça consomme énormément de dés d'activation pour se rapprocher de l'objectif au centre de la table.
Du coup, quand il faut tirer sur mon unité qui s'apprête à filer à l'écossaise avec l'oseille, j'arrive à limiter la casse en consommant avec largesse mes capacités défensives ! Puisqu'il faut 4 dés pour effectuer une sauvegarde à 4+, j'en prends 4 !


A mon second tour, si la partie n'est pas encore finie, elle est déjà jouée: je ratisse le dernier objectif et je ramène près de mon bord de table l'objectif du centre. Mon plateau est couvert de dés SAGA: j'ai de quoi voir venir...



Durant son second tour de jeu, mon adversaire va engager les unités de son aile droite pour tenter de reprendre ce troisième objectif. En vain: pour m'éliminer un guerrier, il en perd 4 et dépense tous ses dés SAGA, laissant ses cavaliers orientaux en très mauvaise posture.



Au début de mon troisième tour, j'évalue la situation d'ensemble sur la table et nos perspectives ludiques immédiates…



Fin de la partie: mon adversaire m'accorde la victoire et nous filons aussi sec au bar…


Conclusion: Mes chances de succès seraient-elles inversement proportionnelles au nombre de jets de dés que je vais devoir effectuer ? Une victoire totale avec seulement 2 pertes, le Blitz fut écossais...

Jean-Michel II a écrit:Après quelques amabilités avec mon adversaire durant lesquels je lui narre les hauts faits de deux Rus païens lors de la Levée en Masse 2018, nous vidons un godet de rhum et attaquons les choses sérieuses…

Hum... Tiens,ça me rappel quelque chose

Tu continues de pratiquer le vieux truc qui consiste á faire boire ton adversaire avant la partie?

Michel 91 a écrit:Tu continues de pratiquer le vieux truc qui consiste á faire boire ton adversaire avant la partie?

Pour la Levée en Masse 2018, je me demande si nous n'étions pas dans la même équipe Jean-Michel et moi   ? M'en souviens plus à partir du samedi soir

Mince, la prochaine partie va causer de moi ^^

Cela ne peut-etre qu'en bien

di-stephano a écrit:Mince, la prochaine partie va causer de moi ^^

J'exerce mon droit de retrait jusqu'à lundi: ce week-end, j'ai Ost de Rueil-Malmaison !

Attention ! Nous approchons enfin du climax du week-end... le moment qui va révéler les véritables enjeux de tous ces affrontements sauvage !


Pourquoi toutes ces bandes de Scots ?
Pourquoi cette guerre civile entre Scots ??
Pourquoi mes jets de dés sont-ils autant catastrophiques ???
   

Et bien parce que... cette année je suis venu à la Grande Mêlée non pas avec un vieux Whisky mais avec un Rhum vénézuelien !
Du coup, ça grogne dans le mur de bouclier...


Du coup, la dernière partie va se jouer contre une vénérable bande de traditionalistes Scots, 100% pur Scot des Hébrides, avec de gros morceaux de gardes dedans et les deux pieds fermement enfoncés dans la neige !



Je joue en second et me déploie défensivement. Mon avant garde occupe une forêt alors que le reste de la bande débouche de derrière une colline...



Il est temps d'occuper la ligne de crête et d'invectiver nos adversaires... Vive le jeune Rhum et à bas le Vieux Whisky !



Les Scots d'en face sont un peu durs de la feuille ou alors le vent est un peut trop fort. Ils se contentent de décaler leur lignes plus au sud pour bloquer mon avant garde...



Heureusement, le Garde tient à sa réputation et ne peut supporter plus longtemps mes invectives révolutionnaires: il charge à fond la colline...



De mémoire, le choc est violent: au total 42 dés d'attaque et 21 de défense. D'une façon bien surprenante, je perds le combat et dois me désengager...


Mais le plateau d'en face est vide et le mien se remplit au début de mon tour. Du coup, c'est rapidement plié pour les Gardes. A noter que durant ce tour, mes archers surprennent les guerriers adverses: 10 jets d'attaque à 4+ et une touche, sauvegardée.
 

Sans possibilité de manoeuvre avec mes Gall-Gaedhil, je fini par les faire charger. Un peu à la demande de mon adversaire...



Etrangement, ça passe et son flanc droit est massacré.



En face, il ne reste plus grand chose: les archers dans la forêt, le seigneur au devant et une petite unité de guerriers en train de collecter de la tourbe...



Du coup, mon adversaires réclame un combat de chefs !



Souhaitant éviter de nouvelles effusions de sang: j'accepte (à vrai dire, je n'ai pas réussi à l'éviter   ) !
Des dés roulent et une tête tombe !


VICTOIRE ! Et c'est donc depuis ce jour que le Rhum a remplacé le Whisky en Ecosse. Heureusement que ce n'est qu'un jeu...
   


Conclusion: Il y avait bien un scénario pour cette dernière partie. Il était défini à partir des cartes issues du livre des Batailles: l'une d'elles précisait que la partie se terminait dès élimination d'un seigneur.
Scots contre Scots, le premier joueur peut réaliser quelque chose au premier tour. Dès le second, les plateaux sont chargés de capacités défensives. Une offensive limitée devient alors envisageable, avec un SANS REPIS en réserve. Là, mon adversaire n'en avait pas...


Comme, de plus, nous avions deux unités d'archers en terrain difficile au centre de notre ligne, un assaut frontal aurait été un excellent moyen pour terminer rapidement la partie par une défaite pour l'assaillant. La décision s'est donc faite par une attaque par les ailes et à ce jeu là, les Gall-Gaedhil ont été plus performants que les gardes. Question de chance...


La parole de la fin à Kléber: qu'importe l'attention apportée à la préparation de la bataille, quand ça doit partir en sucette et qu'on est pas aidé, faut s'attendre à finir la langue bien pendue !

Jean-Michel, tu pars en tournoi avec une bouteille de Rhum à la place du traditionnel whisky et tu remplaces ton sanglier par une grosse pintade...décidément, tout part en sucette ma bonne dame

Jeaznoj a écrit:Jean-Michel, tu pars en tournoi avec une bouteille de Rhum à la place du traditionnel whisky et tu remplaces ton sanglier par une grosse pintade...décidément, tout part en sucette ma bonne dame

Une pintade ! Une pintade !
C'est un Grand Tetras, môsieur !


Et mois, j'avais un Cerf royal: pour ce que ça m'a aidé…

Merci pour ce CR mon bon !