La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
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La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
"Nous avons frappé de l'épée. J'étais jeune dans le Bretland.
Quand nous donnâmes à manger à l'est au loup vorace, à l'oiseau au pied jaune. Où les fers chantaient sur les heaumes au haut cimier, les rudes fers, nous jetâmes grande pâture: la mer était toute en tumulte, le corbeau nageait dans le sang".
Vert et paisible
Pays des Francs parfumés,
Dans leurs robes de drôlesses...
Les matinées dorées s'effacent des mémoires,
Quand l'aube, grise et froide, apporte l'Ombre
Glissant, silencieusement, sur les eaux...
Adieu belle miche,
Adieu pot de crème !
Las, le Petit Chaperon a disparu...
Et la Grand-mère,
Et les chasseurs,
Et tous les villageois...
Point de Grand Loup: c'est conte d'enfants.
Mais un Bel Ours,
Rouge et ivre de leur sang !
Sombre les temps,
Sombre les faces...
Chacun porte sa croix.
Nous, brandissons nos haches !
Du cœur joyeux des Vikings de Jomsborg.
Quand nous donnâmes à manger à l'est au loup vorace, à l'oiseau au pied jaune. Où les fers chantaient sur les heaumes au haut cimier, les rudes fers, nous jetâmes grande pâture: la mer était toute en tumulte, le corbeau nageait dans le sang".
Vert et paisible
Pays des Francs parfumés,
Dans leurs robes de drôlesses...
Les matinées dorées s'effacent des mémoires,
Quand l'aube, grise et froide, apporte l'Ombre
Glissant, silencieusement, sur les eaux...
Adieu belle miche,
Adieu pot de crème !
Las, le Petit Chaperon a disparu...
Et la Grand-mère,
Et les chasseurs,
Et tous les villageois...
Point de Grand Loup: c'est conte d'enfants.
Mais un Bel Ours,
Rouge et ivre de leur sang !
Sombre les temps,
Sombre les faces...
Chacun porte sa croix.
Nous, brandissons nos haches !
Du cœur joyeux des Vikings de Jomsborg.
Dernière édition par Jean-Michel II le Sam 14 Déc - 6:33, édité 3 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Ah Jean-Mimi, quel poéte tu fais!!
(Ollaff Grossbaff)
(Ollaff Grossbaff)
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Super! Merci.
Jean46- Messages : 218
Date d'inscription : 03/10/2013
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Welcome back du coté obscure de la force paienne Jomsviking mon Jean-Mimi!
ps: qu'est-ce qu'on leur a mis hier quand-meme aux culs-bénis du continent, je suis triste de ne pas pouvoir etre des votres en ce dimanche (jour favorable au pillage des abbayes et couvents) et j'espére que vous continuerez sur cette lancée aujourd'hui
(Olaff Grossbaff le Suédois)
ps: qu'est-ce qu'on leur a mis hier quand-meme aux culs-bénis du continent, je suis triste de ne pas pouvoir etre des votres en ce dimanche (jour favorable au pillage des abbayes et couvents) et j'espére que vous continuerez sur cette lancée aujourd'hui
(Olaff Grossbaff le Suédois)
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Vivement la suite:D
pierrot le psycho- Messages : 43
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 53
Localisation : Neufchâtel en bray
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
"Dépérit le jeune pin,
Qui se dresse en lieu sans abri,
Ne l'abritent écorce ni aiguilles;
Ainsi l'homme
Que n'aime personne:
Pourquoi vivrait-il lontemps ?"
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Aujourd'hui, sur mon île, mes domaines sont vastes et mon honneur largement renommé. Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Ma jeunesse fut plaies et bosses, combats et beuveries. Nos lois sont strictes et un coup de hache apporte une solution rapide mais temporaire à un litige. Me voici donc parti "à l'étranger" chez mes cousins de Norvège, traçant avec de hardis compères une honorable route brutale, grossière, sanguinaire, violente et cupide. Mais les temps sont durs et les opportunités maigres. Jusqu'au jour où le Grand Conseil lance son appel et que tous, riches et puissant, miséreux ou bannis, s'assemblent et forment la Grande Armée.
Longues sont les nuits d'hiver sur mon île et nombreux sont les récits de ces jours. Belles sont les paroles de Scaldes, terribles les histoires des Grands-Mères. Mais que savent-ils du chant des épées et des boucliers, des râles des ennemis étendus sur la plaine et du parfum des villages en feu ?
Mon nom est Thorbjörn, fils de Tholeikr, fils de Thorgils. Et mon histoire est l'histoire de guerriers intrépides chevauchant vers Valhöll ...
... de géants abattus par le fer...
... de serments inviolés et de répugnantes trahisons ...
... de trésors de la lointaine Al-Andalus ...
... de sorciers détenteurs de secrets indiscibles...
... et de fraternité jurée face au péril.
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Mon histoire est l'histoire des terreurs qui naissent derrière le mur des boucliers...
Et dont jaillissent les Rois !
PS: Pour les explications techniques sur la campagne et les scénarii, je vous invite à poser vos questions à Ra-Deg.
Les autres témoins sont aussi chaleureusement invités à ajouter leur vision sur le déroulement des chaotiques évènements du week-end.
Qui se dresse en lieu sans abri,
Ne l'abritent écorce ni aiguilles;
Ainsi l'homme
Que n'aime personne:
Pourquoi vivrait-il lontemps ?"
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Aujourd'hui, sur mon île, mes domaines sont vastes et mon honneur largement renommé. Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Ma jeunesse fut plaies et bosses, combats et beuveries. Nos lois sont strictes et un coup de hache apporte une solution rapide mais temporaire à un litige. Me voici donc parti "à l'étranger" chez mes cousins de Norvège, traçant avec de hardis compères une honorable route brutale, grossière, sanguinaire, violente et cupide. Mais les temps sont durs et les opportunités maigres. Jusqu'au jour où le Grand Conseil lance son appel et que tous, riches et puissant, miséreux ou bannis, s'assemblent et forment la Grande Armée.
Longues sont les nuits d'hiver sur mon île et nombreux sont les récits de ces jours. Belles sont les paroles de Scaldes, terribles les histoires des Grands-Mères. Mais que savent-ils du chant des épées et des boucliers, des râles des ennemis étendus sur la plaine et du parfum des villages en feu ?
Mon nom est Thorbjörn, fils de Tholeikr, fils de Thorgils. Et mon histoire est l'histoire de guerriers intrépides chevauchant vers Valhöll ...
... de géants abattus par le fer...
... de serments inviolés et de répugnantes trahisons ...
... de trésors de la lointaine Al-Andalus ...
... de sorciers détenteurs de secrets indiscibles...
... et de fraternité jurée face au péril.
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Mon histoire est l'histoire des terreurs qui naissent derrière le mur des boucliers...
Et dont jaillissent les Rois !
PS: Pour les explications techniques sur la campagne et les scénarii, je vous invite à poser vos questions à Ra-Deg.
Les autres témoins sont aussi chaleureusement invités à ajouter leur vision sur le déroulement des chaotiques évènements du week-end.
Dernière édition par Jean-Michel II le Jeu 19 Déc - 7:01, édité 9 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Eh, coupe ta barbe, on voit plus ta bouche!
ps: chut, mais lá je crois qu'on a définitivement perdu le Jean-Mimi
ps: chut, mais lá je crois qu'on a définitivement perdu le Jean-Mimi
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Saga du Val des Secrets: la mort du héro
Le Destin est tout.
A l'appel des seigneurs du Nord, réunis au Danemark, répondent les hommes les plus courageux des contrées gouvernées par l'Ancienne Foi. Ma gloire naissante me voit nommé à la tête des bandes norvégiennes et pousse les autres seigneurs, Olaf GrossBaf (Michel) et Alphä Bondi (Jean-Marc) à acclamer la reine du Danemark, Yngvar (Julie), reine de tous les seigneurs du Nord !
Les puissantes armées des nations franques s'unissent dans le Sud pour porter la guerre en nos pays et imposer la Nouvelle Foi, menace de tempérance et de servitude pour tous nos peuples.
Sous mon impulsion, le camp païen se lance dans une polique de construction à court terme: de nombreuses tours apparaissent pour protéger nos frontières. A l'inverse, le camp chrétien investi à moyen terme dans un grand nombre de ports afin de s'enrichir dès le prochain tour.
Pendant que le Roi, à la tête de la Grande Armée et assisté du seigneur Alphä Bondi, part les affronter en bataille, plusieurs seigneurs se voient confier la mission de porter le fer et le feu sur leurs arrières. Moi, Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, le plus méritant d'entre eux, reçois la tâche de conduire mes troupes en Bretagne, à la recherche du Val des Secrets, hanté par une puissant sorcier.
S'ensuivent quelques préparatifs (construction de tours et de ports, constitution de stocks de nourriture, amélioration des armures et prières pour obtenir plus de dès SAGA). Puis c'est le départ vers les différentes tables de jeu, scénario et terrain étant modifiés à chaque tour.
Guidés par les informations obtenues lors de notre traversée de nombreux villages bretons, j'arrive enfin au Val. A temps pour empêcher un seigneur adverse de s'emparer des secrets: il s'agit du plus fameux des seigneurs bretons, Morven Lez Breizh, Le Soutien de Bretagne, à la tête de ses troupes aguerries.
J'aligne mes brutes Jomsvikings de l'autre côté du val. Sous les conseils de mes trois parrains, les dökkalfar Kurt, Jan et Alex, j'aligne 4 unités de 12 guerriers dont une seule n'est pas équipée d'armes à deux mains. Simple et de bon goût, en un mot: scandinave...
L'affaire se présente ainsi:
Sous la direction de Jean-Luc, Morven doit révéler l'emplacement du sorcier en conduisant ses troupes aux différents endroits où le sorcier a été signalé. Dès qu'il s'approche du site, une fouille rapide (retourner un marqueur) lui indique si le sorcier y est. Il y a 7 marqueurs, donc 7 sites à fouiller.
Toutes les troupes sont affamées: ni Jean-Luc, ni moi n'avons payé pour les nourrir. Survivant sur le pays, la pitance est maigre et toutes les unités commencent avec une fatigue.
Grace à quelques pièces d'or, j'améliore la protection de deux unités sur le flanc gauche, le moins fourni en couverts: investissement rentable car ces deux unités vont prendre tous les tirs de Jean-Luc...
Dès le début de la partie et jusqu'à la révélation finale, il apparait que la cause bretonne est entendue: un seul dieu défend sa cause, plusieurs défendent la mienne.
J'ai les mêmes conditions de victoire, mais étant à pieds et lui à cheval, Morven atteint la plupart des sites avant moi et les trouve vide. Ivre de détresse, Morven et ses gardes se précipitent de site en site, se dispersent et se fatiguent, sans prendre garde à mes troupes !
Mal lui en prend, et tel le lapin, c'est au coin du bois qu'il se fait attraper par la maraude !
Deux coups de haches. Finis les gardes, fini Morven.
Le Héro est tombé, le Sorcier débusqué et les lignes bretonnes enfoncées.
C'est la curée: le dernier breton est encerclé !
Attention le sorcier ! Merlin ? Je touche du bois: ses pouvoirs restent sans effet ! A bonne hache, bonne langue: les informations sont à moi.
Et c'est avec ces informations de la plus haute importance (sur les armes de nos ennemis) que je rejoins la Grande Armée de la reine Yngvar et du seigneur Alphä Bondi, qui vient de mener bataille. Les nouvelles sont doublement excellentes: grace à nos fortifications, la première bataille nous a été favorable et le Franc est repoussé, nous permettant d'occuper l'une de ses provinces et ses nombreux ports (le camp vainqueur d'une bataille gagne honneur, or et nouveau territoire).
Moralité: Breton qui va au bois, prend garde, au bout, à la cognée !
Pas de chance pour Jean-Luc: la chasse a tourné court. Première utilisation du plateau Jomsviking et l'effet est immédiat: je frappe vite, loin et fort. En début de partie, la forêt limite les mouvements et les tirs de Jean-Luc. Le sort de la partie aurait pu être différent, si au 3ème tour, Morven et ses 8 gardes n'étaient pas morts et la partie pliée.
Epilogue: Chirurgien, guérisseuse ou rebouteux, rien n'y fait, Morven est bien haché et ne peut être guéri: le personnage est perdu pour le reste de la campagne. Jean-Luc doit maintenant aligner un seigneur de base pour les prochaines parties.
(à suivre...)
Le Destin est tout.
A l'appel des seigneurs du Nord, réunis au Danemark, répondent les hommes les plus courageux des contrées gouvernées par l'Ancienne Foi. Ma gloire naissante me voit nommé à la tête des bandes norvégiennes et pousse les autres seigneurs, Olaf GrossBaf (Michel) et Alphä Bondi (Jean-Marc) à acclamer la reine du Danemark, Yngvar (Julie), reine de tous les seigneurs du Nord !
Les puissantes armées des nations franques s'unissent dans le Sud pour porter la guerre en nos pays et imposer la Nouvelle Foi, menace de tempérance et de servitude pour tous nos peuples.
Sous mon impulsion, le camp païen se lance dans une polique de construction à court terme: de nombreuses tours apparaissent pour protéger nos frontières. A l'inverse, le camp chrétien investi à moyen terme dans un grand nombre de ports afin de s'enrichir dès le prochain tour.
Pendant que le Roi, à la tête de la Grande Armée et assisté du seigneur Alphä Bondi, part les affronter en bataille, plusieurs seigneurs se voient confier la mission de porter le fer et le feu sur leurs arrières. Moi, Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, le plus méritant d'entre eux, reçois la tâche de conduire mes troupes en Bretagne, à la recherche du Val des Secrets, hanté par une puissant sorcier.
S'ensuivent quelques préparatifs (construction de tours et de ports, constitution de stocks de nourriture, amélioration des armures et prières pour obtenir plus de dès SAGA). Puis c'est le départ vers les différentes tables de jeu, scénario et terrain étant modifiés à chaque tour.
Guidés par les informations obtenues lors de notre traversée de nombreux villages bretons, j'arrive enfin au Val. A temps pour empêcher un seigneur adverse de s'emparer des secrets: il s'agit du plus fameux des seigneurs bretons, Morven Lez Breizh, Le Soutien de Bretagne, à la tête de ses troupes aguerries.
J'aligne mes brutes Jomsvikings de l'autre côté du val. Sous les conseils de mes trois parrains, les dökkalfar Kurt, Jan et Alex, j'aligne 4 unités de 12 guerriers dont une seule n'est pas équipée d'armes à deux mains. Simple et de bon goût, en un mot: scandinave...
L'affaire se présente ainsi:
Sous la direction de Jean-Luc, Morven doit révéler l'emplacement du sorcier en conduisant ses troupes aux différents endroits où le sorcier a été signalé. Dès qu'il s'approche du site, une fouille rapide (retourner un marqueur) lui indique si le sorcier y est. Il y a 7 marqueurs, donc 7 sites à fouiller.
Toutes les troupes sont affamées: ni Jean-Luc, ni moi n'avons payé pour les nourrir. Survivant sur le pays, la pitance est maigre et toutes les unités commencent avec une fatigue.
Grace à quelques pièces d'or, j'améliore la protection de deux unités sur le flanc gauche, le moins fourni en couverts: investissement rentable car ces deux unités vont prendre tous les tirs de Jean-Luc...
Dès le début de la partie et jusqu'à la révélation finale, il apparait que la cause bretonne est entendue: un seul dieu défend sa cause, plusieurs défendent la mienne.
J'ai les mêmes conditions de victoire, mais étant à pieds et lui à cheval, Morven atteint la plupart des sites avant moi et les trouve vide. Ivre de détresse, Morven et ses gardes se précipitent de site en site, se dispersent et se fatiguent, sans prendre garde à mes troupes !
Mal lui en prend, et tel le lapin, c'est au coin du bois qu'il se fait attraper par la maraude !
Deux coups de haches. Finis les gardes, fini Morven.
Le Héro est tombé, le Sorcier débusqué et les lignes bretonnes enfoncées.
C'est la curée: le dernier breton est encerclé !
Attention le sorcier ! Merlin ? Je touche du bois: ses pouvoirs restent sans effet ! A bonne hache, bonne langue: les informations sont à moi.
Et c'est avec ces informations de la plus haute importance (sur les armes de nos ennemis) que je rejoins la Grande Armée de la reine Yngvar et du seigneur Alphä Bondi, qui vient de mener bataille. Les nouvelles sont doublement excellentes: grace à nos fortifications, la première bataille nous a été favorable et le Franc est repoussé, nous permettant d'occuper l'une de ses provinces et ses nombreux ports (le camp vainqueur d'une bataille gagne honneur, or et nouveau territoire).
Moralité: Breton qui va au bois, prend garde, au bout, à la cognée !
Pas de chance pour Jean-Luc: la chasse a tourné court. Première utilisation du plateau Jomsviking et l'effet est immédiat: je frappe vite, loin et fort. En début de partie, la forêt limite les mouvements et les tirs de Jean-Luc. Le sort de la partie aurait pu être différent, si au 3ème tour, Morven et ses 8 gardes n'étaient pas morts et la partie pliée.
Epilogue: Chirurgien, guérisseuse ou rebouteux, rien n'y fait, Morven est bien haché et ne peut être guéri: le personnage est perdu pour le reste de la campagne. Jean-Luc doit maintenant aligner un seigneur de base pour les prochaines parties.
(à suivre...)
Dernière édition par Jean-Michel II le Sam 14 Déc - 11:20, édité 14 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Saga de la Fraternité Jurée: les Fiers-à-bras raccourcissent !
Le Destin est tout.
Tels une lame de fond, les seigneurs du Nord déferlent sur la Francie et ses richesses. La reine Yngvar est réélue à l'unanimité par ses fidèles serviteurs, couverts d'or.
A l'opposé, chassés de leur plus riche province, les seigneurs Francs sentent le collier de la défaite se resserrer lentement autour de leur cou. Les temps sont durs et les vaches normandes bien maigres pour leur roi Ivo Taille-Fer.
De nouveaux forts et de nombreux ports apparaissent sur nos domaines, sombres présages pour les Francs qui, de leur côté se retrouvent dans l'impossibilité de consolider leurs positions. La Bretagne n'est pas défendue, la Grande Armée s'y dirige !
Alors que la reine Yngvar et le seigneur Alphä Bondi partent en expédition viking, je propose à mon rude camarade, Olaf Grossbaf (Michel), de se constituer en félag pour mettre en commun nos ressources et affronter l'armée adverse. Notre compagnonnage est scellé rituellement en devenant "frères jurés": à notre vie, à leur mort !
Débarqués sur les côtes bretonnes, les autochtones, encore brisés par la mort de Morven, sont incapables de nous opposer la moindre résistance et nous progressons facilement jusqu'au cœur de la province. Enfin, accourus à marche forcée, le Roi Ivo Taille-fer (Vincent) et son allié Capétien, le sieur Archambaud (Fabien) tentent de dresser un ultime barrage pour endiguer le raz-de-marée païen. Grande est la réputation de ces deux seigneurs, nombreux furent leurs exploits par le passé, mais l'enjeu est terrible: une nouvelle défaite signerait sans nul doute l'effondrement de leur royaume !
Tout l'inverse de mon côté: une dernière beuverie et à la guerre, avec le compère Olaf !
La bataille a lieu sur une vaste pleine. A ma droite et sous le contrôle des chrétiens, une solide bâtisse, garnie d'archers. L'infanterie chrétienne s'étire à sa droite jusqu'à un marécage derrière lequel est embusquée une autre unité d'archers. La cavalier normande d'Ivo se place derrière, en seconde ligne.
La cavalerie capétienne se déploie à droite de la maison.
Je défend avec Olaf un cercle de pierre au centre de nos lignes. Pris d'une fureur magique, Olaf voit Ivo tomber sous une hache et décide de foncer réaliser son rêve en déployant ses troupes à gauche du cercle. De mon côté, je décide de piller la maison, protégée par un marigot nauséabond, et déploie ma ligne à droite du cercle. La victoire au camp qui tiendra à la fin de 5 tours la maison et le cercle, ou au nombre de seigneurs tombés !
Toutes les troupes sont affamées et débutent avec une fatigue, mais j'offre, ainsi qu'Olaf, avec le fruit de nos nombreux pillages, à toutes nos troupes les meilleurs armures possibles (protection +1 durant toute la partie). La fureur des païens viendra-t-elle à bout de la maîtrise des chrétiens ?
Les armées s'élancent l'une vers l'autre ! Au centre, les païens forment un large mur de bouclier et s'élancent vers les lignes adverses, alors que les deux ailes de cavalerie chrétienne manoeuvrent sur les flancs...
Sur ma gauche, le choc entre la cavalerie d'Ivo et les guerriers d'Olaf est brutal. Ivo semble prendre l'avantage par une manœuvre astucieuse qui surprend Olaf. Le corps des guerriers jomsvikings s'amoncèlent sous les sabots normands. Les gardes de Michel rentrent dans la mélée et le massacre devient général.
Sur ma droite, mon mur de bouclier se fragmente pour protéger mon flanc. La cavalerie capétienne se retrouve coincée en bordure de table, mais deux assauts brutaux de mes guerriers sont repoussés avec de lourdes pertes et sans en infliger aucune à Archambaud... La démonstration de nos adversaires est admirable, nos coups de hache tombent dans le vide ! La situation semble prendre une mauvaise tournure pour le païen !
Les seigneurs du Nord sont définitivement dégrisés par la violence de l'assaut chrétien ! L'aile gauche d'Olaf reflue lentement vers l'abri du cercle de pierre, menacé sur les flancs par Ivo et une nouvelle unité de cavalerie, et sous les incessantes volées des archers normands ...
... pendant que mon flanc gauche renouvelle furieusement ses assauts sur la cavalerie capétienne. L'une de mes unités est entièrement massacrée, mais à son tour, la cavalerie capétienne est réduite à deux gardes.
Ma droite cède, ma gauche recule ? Situation excellente. J'attaque au centre !
A marche forcée, l'une de mes unités enfonce les lignes adverses et atteint le marigot, face à la grande maison. La confusion règne dans le camp adverse !
Sur le flanc gauche, Ivo décide de prêter main forte à son allié. Il s'élance, traverse toute la table dans le dos de l'armée adverse dans une folle chevauchée, avant de percuter la dernière de mes unités de guerriers protégeant mon flanc droit. Quelques guerriers tombent sous Taille-fer: mes Jomsviking reculent, mais l'unité survit !
Puis vient le tour des païens !
Et avec lui, la chute du royaume chrétien...
Les témoins de la scène jurent avoir aperçu une ombre funeste apparaitre derrière le roi alors que les derniers guerriers jomsvikings lançaient une nouvelle et irresistible attaque.
Dans un silence mortel, avec une lenteur irréelle, les dés roulent... 4 touches, 2 sauvegardes. Adieu l'Ivo ! Adieu la bataille ! Adieu le royaume !
Son intrépide souverain tombé, la cause chrétienne est entendue et Archambeau n'a d'autre choix que de battre en retraite.
Nouvelle et spectaculaire victoire des païens ! Olaf avait vu juste: Ivo était destiné à tomber sous les haches des Jomsviking. Mais pas celles de son armée !
Proverbe Jomsviking: "Ne dites pas qu'un problème est difficile. S'il n'était pas difficile, ce ne serait pas un problème. Tapez plutôt de toute votre force dessus !"
Joyeux délire chez le Jomsviking: c'est une victoire, et c'est une victoire contre Vincent et Fabien !
Jolie démonstration de nos valeureux adverses, mais même débordé, asphyxié et rompu, il faut toujours se méfier d'un jomsviking avec une arme à deux main. Les fatigues initiales sont rapidement éliminées par les deux camps, mais l'or viking fait la différence: sans protection supplémentaire, nos troupes auraient probablement été rapidement balayées... Mais notre destin était de gagner cette bataille, et celui de Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, de s'emparer de la province de Bretagne !
Epilogue: Seule ombre au tableau du côté païen, le corps du roi Ivo n'est pas retrouvé sur le champ de bataille. Les cochons auraient-il été trop rapides ? Déjà de folles rumeurs naissent en terres chrétienne, annonçant que tout espoir n'est pas encore perdu...
(à suivre...)
Le Destin est tout.
Tels une lame de fond, les seigneurs du Nord déferlent sur la Francie et ses richesses. La reine Yngvar est réélue à l'unanimité par ses fidèles serviteurs, couverts d'or.
A l'opposé, chassés de leur plus riche province, les seigneurs Francs sentent le collier de la défaite se resserrer lentement autour de leur cou. Les temps sont durs et les vaches normandes bien maigres pour leur roi Ivo Taille-Fer.
De nouveaux forts et de nombreux ports apparaissent sur nos domaines, sombres présages pour les Francs qui, de leur côté se retrouvent dans l'impossibilité de consolider leurs positions. La Bretagne n'est pas défendue, la Grande Armée s'y dirige !
Alors que la reine Yngvar et le seigneur Alphä Bondi partent en expédition viking, je propose à mon rude camarade, Olaf Grossbaf (Michel), de se constituer en félag pour mettre en commun nos ressources et affronter l'armée adverse. Notre compagnonnage est scellé rituellement en devenant "frères jurés": à notre vie, à leur mort !
Débarqués sur les côtes bretonnes, les autochtones, encore brisés par la mort de Morven, sont incapables de nous opposer la moindre résistance et nous progressons facilement jusqu'au cœur de la province. Enfin, accourus à marche forcée, le Roi Ivo Taille-fer (Vincent) et son allié Capétien, le sieur Archambaud (Fabien) tentent de dresser un ultime barrage pour endiguer le raz-de-marée païen. Grande est la réputation de ces deux seigneurs, nombreux furent leurs exploits par le passé, mais l'enjeu est terrible: une nouvelle défaite signerait sans nul doute l'effondrement de leur royaume !
Tout l'inverse de mon côté: une dernière beuverie et à la guerre, avec le compère Olaf !
La bataille a lieu sur une vaste pleine. A ma droite et sous le contrôle des chrétiens, une solide bâtisse, garnie d'archers. L'infanterie chrétienne s'étire à sa droite jusqu'à un marécage derrière lequel est embusquée une autre unité d'archers. La cavalier normande d'Ivo se place derrière, en seconde ligne.
La cavalerie capétienne se déploie à droite de la maison.
Je défend avec Olaf un cercle de pierre au centre de nos lignes. Pris d'une fureur magique, Olaf voit Ivo tomber sous une hache et décide de foncer réaliser son rêve en déployant ses troupes à gauche du cercle. De mon côté, je décide de piller la maison, protégée par un marigot nauséabond, et déploie ma ligne à droite du cercle. La victoire au camp qui tiendra à la fin de 5 tours la maison et le cercle, ou au nombre de seigneurs tombés !
Toutes les troupes sont affamées et débutent avec une fatigue, mais j'offre, ainsi qu'Olaf, avec le fruit de nos nombreux pillages, à toutes nos troupes les meilleurs armures possibles (protection +1 durant toute la partie). La fureur des païens viendra-t-elle à bout de la maîtrise des chrétiens ?
Les armées s'élancent l'une vers l'autre ! Au centre, les païens forment un large mur de bouclier et s'élancent vers les lignes adverses, alors que les deux ailes de cavalerie chrétienne manoeuvrent sur les flancs...
Sur ma gauche, le choc entre la cavalerie d'Ivo et les guerriers d'Olaf est brutal. Ivo semble prendre l'avantage par une manœuvre astucieuse qui surprend Olaf. Le corps des guerriers jomsvikings s'amoncèlent sous les sabots normands. Les gardes de Michel rentrent dans la mélée et le massacre devient général.
Sur ma droite, mon mur de bouclier se fragmente pour protéger mon flanc. La cavalerie capétienne se retrouve coincée en bordure de table, mais deux assauts brutaux de mes guerriers sont repoussés avec de lourdes pertes et sans en infliger aucune à Archambaud... La démonstration de nos adversaires est admirable, nos coups de hache tombent dans le vide ! La situation semble prendre une mauvaise tournure pour le païen !
Les seigneurs du Nord sont définitivement dégrisés par la violence de l'assaut chrétien ! L'aile gauche d'Olaf reflue lentement vers l'abri du cercle de pierre, menacé sur les flancs par Ivo et une nouvelle unité de cavalerie, et sous les incessantes volées des archers normands ...
... pendant que mon flanc gauche renouvelle furieusement ses assauts sur la cavalerie capétienne. L'une de mes unités est entièrement massacrée, mais à son tour, la cavalerie capétienne est réduite à deux gardes.
Ma droite cède, ma gauche recule ? Situation excellente. J'attaque au centre !
A marche forcée, l'une de mes unités enfonce les lignes adverses et atteint le marigot, face à la grande maison. La confusion règne dans le camp adverse !
Sur le flanc gauche, Ivo décide de prêter main forte à son allié. Il s'élance, traverse toute la table dans le dos de l'armée adverse dans une folle chevauchée, avant de percuter la dernière de mes unités de guerriers protégeant mon flanc droit. Quelques guerriers tombent sous Taille-fer: mes Jomsviking reculent, mais l'unité survit !
Puis vient le tour des païens !
Et avec lui, la chute du royaume chrétien...
Les témoins de la scène jurent avoir aperçu une ombre funeste apparaitre derrière le roi alors que les derniers guerriers jomsvikings lançaient une nouvelle et irresistible attaque.
Dans un silence mortel, avec une lenteur irréelle, les dés roulent... 4 touches, 2 sauvegardes. Adieu l'Ivo ! Adieu la bataille ! Adieu le royaume !
Son intrépide souverain tombé, la cause chrétienne est entendue et Archambeau n'a d'autre choix que de battre en retraite.
Nouvelle et spectaculaire victoire des païens ! Olaf avait vu juste: Ivo était destiné à tomber sous les haches des Jomsviking. Mais pas celles de son armée !
Proverbe Jomsviking: "Ne dites pas qu'un problème est difficile. S'il n'était pas difficile, ce ne serait pas un problème. Tapez plutôt de toute votre force dessus !"
Joyeux délire chez le Jomsviking: c'est une victoire, et c'est une victoire contre Vincent et Fabien !
Jolie démonstration de nos valeureux adverses, mais même débordé, asphyxié et rompu, il faut toujours se méfier d'un jomsviking avec une arme à deux main. Les fatigues initiales sont rapidement éliminées par les deux camps, mais l'or viking fait la différence: sans protection supplémentaire, nos troupes auraient probablement été rapidement balayées... Mais notre destin était de gagner cette bataille, et celui de Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, de s'emparer de la province de Bretagne !
Epilogue: Seule ombre au tableau du côté païen, le corps du roi Ivo n'est pas retrouvé sur le champ de bataille. Les cochons auraient-il été trop rapides ? Déjà de folles rumeurs naissent en terres chrétienne, annonçant que tout espoir n'est pas encore perdu...
(à suivre...)
Dernière édition par Jean-Michel II le Sam 14 Déc - 11:31, édité 16 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Bravo les gars et madame bien sur, même si nous n avons pas encore eu le récit de ses exploits. Continuez comme cela.
Fred
I like it !
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hobbyone- Admin
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Madame? Sa Majesté la Reine des peuples du nord (et du sud conquis) tu veux dire?
Michel 91- Messages : 3459
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
effectivement elles étaient deux mais l'une a été attirée par le côté obscure tandis que l'autre régnait sur la moitié de l'Europe
Ce fût un bien bon w end même si mes bretons n'ont pas été à la hauteur
Au plaisir de ce revoir autour d'une table
Ce fût un bien bon w end même si mes bretons n'ont pas été à la hauteur
Au plaisir de ce revoir autour d'une table
benhur- Messages : 801
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Tout le plaisir fut pour nous cher ami Breton, á trés bientot...au pire on se reverra au tournoi Saga du KB
Michel 91- Messages : 3459
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
A furore Normannorum, libera nos, Domine.
Le Destin est tout.
La dernière défaite du camp chrétien et la chute du roi Ivo sonnent le glas du royaume chrétien. Les frères s’y entrebattent et se mettent à mort pour les dernières parcelles de pouvoir. Il ne reste aux seigneurs du Nord qu’à achever leur adversaire qui gît à terre.
La Grande Armée, avec à sa tête la reine Yngvar et son conseiller Alphä Bondi, entame une ultime campagne pour réduire les derniers foyers de résistance en Normandie tenue par le sieur Archambaud.
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Après le temps des haches et le temps des épées, une fois les boucliers fendus, voici le temps des tempêtes et des loups : je pars en expédition viking.
Ragent les fumées et ronflent les flammes. Je trace en pays normand une route de sang et de cendres afin de semer encore plus de confusion parmi nos ennemis.
Alors que je suis en pleine négociation avec le chef du village et que mes brutes sont éparpillées aux alentours, apparait à la tête de sa bande le seigneur des lieux, Guy Heaume-Tel, joué par Guy.
Ivre de colère, lui et ses hommes sont bien décidés à se venger et apparaissent par le bord de table de leur choix, prêts à massacrer le plus grand nombre possible de mes unités. Il ne me reste plus qu’à filer à l’anglo-saxonne par le bord opposé de la table, avec le plus grand nombre possible d’unités. Je met un terme définitif aux palabres et rameute mes troupes…
Comme d'habitude, les troupes sont fatiguées et le trésor viking sert à augmenter leur protection...
Guy décide de frapper d’entrée, sûr de son bon droit. A gauche du village, sa cavalerie charge une première unité de guerriers jomsvikings. Les 3 dés SAGA de défense sur mon plateau et ma protection supplémentaire me servent bien et les corps des gardes normands et des guerriers jomsviking s’entremêlent à parts égales.
A mon tour ! Mes unités commencent à évacuer le village en feu pour se replier vers mon bord de table. Une seconde unité de guerrier se joint à la mélée et expédie les derniers gardes dans l’autre monde, bon droit ou pas.
Nouveau tour de Guy...
A droite du village, la cavalerie et les archers ennemis se rapproche de mes unités. Quelques flèches s’abattent autour de mes guerriers, sans faire de dégâts.
A gauche du village, le seigneur normand et une unité de guerriers se rapprochent dangereusement.
Mon second tour arrive ! A droite du village, mes guerriers chargent à perde haleine et massacrent la cavalerie normande. Les quelques survivants s'enfuient au loin et ne représentent plus un danger.
A gauche du village, les deux survivants de ma première unité de guerriers reculent vers le bord de table, protégés par une seconde unité en arrière garde.
Au centre, j’organise dans un joyeux chaos le repli de ma quatrième unité et d’un chaman engagé à prix d’or pour intercéder en ma faveur auprès des puissances célestes (barde errant).
Au tour de Guy. A droite du village, quelques volées de flèches atteignent mes troupes. De nouveau sans effet notable.
A gauche, les choses sont plus sérieuses : le seigneur normand et ses guerriers arrivent enfin à distance de charge.
A mon tour : au centre et à droite, mes unités atteignent le bord de table. La victoire est proche. A gauche, mon unité de guerrier charge l’unité de guerriers adverses. Les voici repoussé, laissant leur seigneur isolé. Peu importe les pertes, je lance deux autres assauts sur le seigneur Guy Heaume-Tel qui finit par succomber.
Privés de seigneur, les Normands ne représentent plus de danger et mes unités peuvent tranquillement et au tour suivant sortir par mon bord de table.
3ème partie, 3ème victoire, 3ème hachis de seigneur.
Le dicton jomsviking du jour: Rien de sert de tirer, il faut courir à point !
Conclusion: Un scénario dans un fauteuil ! Les dés SAGA et les dés 6 étaient au rendez-vous pour bouger et combattre. Une situation inhabituelle: le Normand, joueur de fond de table, obligé de courir après un viking, qui lui-même court aussi, mais non pas pour arriver au corps à corps, mais pour quitter la table !
Epilogue: Le butin s'amasse pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Qui en profite même pour vendre de petites babioles à un marchand de Grikkland: de vieux clous trouvés dans un drôle d'édifice chrétien. Le chaman Svasi a été catégorique: mauvaise magie chrétienne. Quel joie de m'en débarrasser et en plus contre quelques pièces d'or. Quel fou ce marchand !
Mais, de retour à mon camp fortifié de Bretagne, les nouvelles sont mauvaises: contre toute attente, notre armée a été battue ! La guerre va donc devoir se prolonger encore et encore... Quel malheur la guerre ! Pas moyen de piller en paix...
Le Destin est tout.
La dernière défaite du camp chrétien et la chute du roi Ivo sonnent le glas du royaume chrétien. Les frères s’y entrebattent et se mettent à mort pour les dernières parcelles de pouvoir. Il ne reste aux seigneurs du Nord qu’à achever leur adversaire qui gît à terre.
La Grande Armée, avec à sa tête la reine Yngvar et son conseiller Alphä Bondi, entame une ultime campagne pour réduire les derniers foyers de résistance en Normandie tenue par le sieur Archambaud.
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Après le temps des haches et le temps des épées, une fois les boucliers fendus, voici le temps des tempêtes et des loups : je pars en expédition viking.
Ragent les fumées et ronflent les flammes. Je trace en pays normand une route de sang et de cendres afin de semer encore plus de confusion parmi nos ennemis.
Alors que je suis en pleine négociation avec le chef du village et que mes brutes sont éparpillées aux alentours, apparait à la tête de sa bande le seigneur des lieux, Guy Heaume-Tel, joué par Guy.
Ivre de colère, lui et ses hommes sont bien décidés à se venger et apparaissent par le bord de table de leur choix, prêts à massacrer le plus grand nombre possible de mes unités. Il ne me reste plus qu’à filer à l’anglo-saxonne par le bord opposé de la table, avec le plus grand nombre possible d’unités. Je met un terme définitif aux palabres et rameute mes troupes…
Comme d'habitude, les troupes sont fatiguées et le trésor viking sert à augmenter leur protection...
Guy décide de frapper d’entrée, sûr de son bon droit. A gauche du village, sa cavalerie charge une première unité de guerriers jomsvikings. Les 3 dés SAGA de défense sur mon plateau et ma protection supplémentaire me servent bien et les corps des gardes normands et des guerriers jomsviking s’entremêlent à parts égales.
A mon tour ! Mes unités commencent à évacuer le village en feu pour se replier vers mon bord de table. Une seconde unité de guerrier se joint à la mélée et expédie les derniers gardes dans l’autre monde, bon droit ou pas.
Nouveau tour de Guy...
A droite du village, la cavalerie et les archers ennemis se rapproche de mes unités. Quelques flèches s’abattent autour de mes guerriers, sans faire de dégâts.
A gauche du village, le seigneur normand et une unité de guerriers se rapprochent dangereusement.
Mon second tour arrive ! A droite du village, mes guerriers chargent à perde haleine et massacrent la cavalerie normande. Les quelques survivants s'enfuient au loin et ne représentent plus un danger.
A gauche du village, les deux survivants de ma première unité de guerriers reculent vers le bord de table, protégés par une seconde unité en arrière garde.
Au centre, j’organise dans un joyeux chaos le repli de ma quatrième unité et d’un chaman engagé à prix d’or pour intercéder en ma faveur auprès des puissances célestes (barde errant).
Au tour de Guy. A droite du village, quelques volées de flèches atteignent mes troupes. De nouveau sans effet notable.
A gauche, les choses sont plus sérieuses : le seigneur normand et ses guerriers arrivent enfin à distance de charge.
A mon tour : au centre et à droite, mes unités atteignent le bord de table. La victoire est proche. A gauche, mon unité de guerrier charge l’unité de guerriers adverses. Les voici repoussé, laissant leur seigneur isolé. Peu importe les pertes, je lance deux autres assauts sur le seigneur Guy Heaume-Tel qui finit par succomber.
Privés de seigneur, les Normands ne représentent plus de danger et mes unités peuvent tranquillement et au tour suivant sortir par mon bord de table.
3ème partie, 3ème victoire, 3ème hachis de seigneur.
Le dicton jomsviking du jour: Rien de sert de tirer, il faut courir à point !
Conclusion: Un scénario dans un fauteuil ! Les dés SAGA et les dés 6 étaient au rendez-vous pour bouger et combattre. Une situation inhabituelle: le Normand, joueur de fond de table, obligé de courir après un viking, qui lui-même court aussi, mais non pas pour arriver au corps à corps, mais pour quitter la table !
Epilogue: Le butin s'amasse pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Qui en profite même pour vendre de petites babioles à un marchand de Grikkland: de vieux clous trouvés dans un drôle d'édifice chrétien. Le chaman Svasi a été catégorique: mauvaise magie chrétienne. Quel joie de m'en débarrasser et en plus contre quelques pièces d'or. Quel fou ce marchand !
Mais, de retour à mon camp fortifié de Bretagne, les nouvelles sont mauvaises: contre toute attente, notre armée a été battue ! La guerre va donc devoir se prolonger encore et encore... Quel malheur la guerre ! Pas moyen de piller en paix...
Dernière édition par Jean-Michel II le Ven 24 Jan - 1:10, édité 2 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Vraiment excellent. J'adore. Merci.
Jean46- Messages : 218
Date d'inscription : 03/10/2013
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Thorbjörn, l'inarrétable!!!
quelque chose me dit qu'on le verra plus souvent qu'Alfred le malchanceux dorénavant
quelque chose me dit qu'on le verra plus souvent qu'Alfred le malchanceux dorénavant
Dernière édition par Michel 91 le Mer 11 Déc - 10:50, édité 1 fois
Michel 91- Messages : 3459
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Localisation : Essone (91)
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Saga du bondi casqué: de l'or pour mes braves !
Le destin est tout !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Dans mon ile, courent nombre de récits sur le Grand Roi d'Al-Andalus. L'un d'entre eux porte sur la Horde Sauvage de ce terrible roi: tous les 10 ans, cette cavalcade de Géants à la peau noire comme les ténèbres, chevauchant d'énormes montures à 8 pattes descendants de Sleipnir, traverse les provinces de ses vassaux, ne s'arrêtant que pour collecter l'or et couper les têtes. Parfois l'un, parfois l'autre, souvent les deux à la fois.
J'ai toujours considéré avec méfiance ces contes de bonne femme, mais le vieil homme a su éveiller mon intérêt. Ses descriptions des richesses des lointains pays du sud me fascinent. Après l'avoir racheté à un marchand danois rentrant au pays, ses récits viennent rompre la monotonie de la vie au camp fortifié. Mon frère juré Olaf est reparti en Suède et la reine Yngvar escarmouche sans fin dans les provinces anglo-saxonnes.
Un peu de distraction me ferait du bien, ainsi qu'à mes hommes ! Nous voici donc parti en expédition viking vers la lointaine Al-Andalus...
Je peux dire que nous avons bien profité de ce périple, découvrant de nouveaux plaisirs exotiques dans le parfum grisant des villages incendiés... Le temps passe profitablement et un jour, le vieil homme nous indique que nous sommes arrivés: devant nous s'étend un port comme il n'en existe nul pareil dans les provinces du Nord. Déguisé en marchand, j'accompagne le vieil homme à terre, avec quelques gars. Certains habitants semblent le reconnaitre et il obtint facilement les renseignements dont nous avons besoin. Le temps d'explorer les environs et de vendre quelques babioles collectées en cours de route, le grand jour arrive enfin !
Guidé par le vieil homme, je remonte une rivière jusqu'à une vieille maison abandonnée, bordée par une route poussiéreuse qui s'enfonce dans les collines. Seuls quelques bosquets rompent la monotonie du paysage. Le camp est rapidement monté: d'innocents marchands danois viennent se reposer d'un long périple et procéder à quelques réparations sur leur bateau. Qui sentirait le piège ?
Je laisse quelques hommes au bateau et conduit ma bande un peu plus loin s'embusquer dans un bosquet longeant la route. Le soleil cogne fort dans ce pays et la fatigue gagne mes troupes (je n'ai toujours pas payé pour nourrir ma bande). D'autant plus que les armures sont bien lourdes (je continue à payer pour améliorer leur protection).
Alors que le soleil est au zénith, deux évènements surviennent ! Un grondement lointain vient rompre le silence. Son intensité s'accroit et un nuage de poussière apparait à l'horizon. Un rayon de soleil vient frapper le chariot qu'escorte le groupe de cavaliers qui se rapproche et illumine la scène d'un éclat d'or et de sang ! Par Thorr ! La Horde Sauvage est sur nous !
Un second évènement intervient presque aussitôt: la bande de Raskalssen (Pascal), un autre seigneur du Nord, apparait de l'autre côté de la rivière ! Et re-Par Thorr ! L'un de mes gars a du être trop bavard ! Hors de question de partager avec eux !!!
Epuisés eux aussi (mais personne ne veut nourrir ses troupes ?), ils ont choisit d'apparait au sud de la rivière et de me laisser mener l'embuscade. Pour ensuite venir contester le trésor... Voilà bien un truc de danois ! La cavalcade est lancée au grand galop: à chaque fin de tour d'un joueur, elle se déplace de L le long de la route et attaque tout ce qui se trouve sur son passage. Une fois les 4 gardes éliminés, le trésor ne peut pas être déplacé et passe définitivement sous le contrôle d'une bande si au bout d'un tour la bande adverse n'est pas venue le contester au corps à corps.
Pascal a l'initiative: sa bande se rapproche de la rive. Un premier Châtiment est joué: Pascal préfère laisser ma colère augmenter à 2. Les premiers Danois traverse péniblement le cours d'eau et la cavalcade se déplace de L.
A mon tour ! Le calcul est simple: je suis trop loin pour engager l'escorte, mais je peux bloquer la route et à la fin de mon tour, elle sera obligée de m'attaquer... Je déplace mes unités, déclare la fin de mon tour et...
BAAAMMMMMM !!!
L'escorte vient percuter le bouchon.
Le choc est rude et, Géants ou pas, les haches jomsvikings restent massacrantes: Pascal refusant Armure des païens, ma colère augmente encore à 4. Mais les gardes s'effondrent ainsi que 4 de mes gars.
A Pascal: ses rudes danois accélèrent le pas. Au tour prochain, je m'empare du trésor et s'ils ne le contestent pas au tour suivant, la partie est pliée. De nouveau, pour éviter d'être ralenti, Pascal refuse Châtiment et laisse ma colère augmenter à 6 !
A mon tour ! Les dès SAGA roulent et roulent encore (réserve d'activation). Le résultat est cauchemardesque pour le Danois...
Je saute sur le trésor d'Al-Majus pendant qu'une unité vient occuper, sur ma droite, la maison abandonnée et que les autres unités forment le mur de bouclier en avant du chariot.
J'annonce la fin de mon tour.
Pascal lance ses dès, et durant sa phase d'ordre j'annonce Nous sommes une légende !. Avec une colère de 6, les 6 premières activations de Pascal sont annulées. Avec un autre châtiment en réserve, cela me permet d'annuler 7 activations durant ce tour. Bien plus que le nombre d'activations dont dispose Pascal.
Les danois ne peuvent venir contester le trésor. Le trésor est définitivement mien ! 4ème partie, 4ème victoire !
Le trésor est triomphalement embarqué et le camp plié. Le vieil homme récompensé et libéré.
Le Grand Roi d'Al-Andalus étant réputé pour sa générosité envers ses serviteurs mais aussi sa cruauté envers ses ennemis, il serait malavisé de s'attarder dans la région. Je mets donc résolument les voiles et entame le voyage de retour vers la Bretagne, laissant, hélas, d'innocents marchands vikings subir le courroux du prince.
Le proverbe jomsviking du jour: plus haut s'élève la colère, plus dure sera la chute !
Conclusion: Un scénario original et amusant. Attention au timing cependant: le joueur au sud de la rivière doit forcer l'allure pour éviter de perdre prématurément. A noter que l'escorte est immunisée contre certaines capacités SAGA permettant d'infliger automatiquement des pertes: Tempête Nordique pour le plateau jomsviking.
Bien qu'ayant connu une fin prématurée, cette partie illustre une nouvelle facette du plateau jomsviking. Ces gars-là sont vraiment affreux !
Epilogue: Le butin continue de s'amasser pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Mais, le retour à mon camp fortifié de Bretagne apporte toujours un grand malheur. Contre toute attente, une alliance normando-bretonne a percé nos défenses et s'est emparé d'une grande partie de l'ile de Bretagne. Beaucoup de ce qui avait été gagné est désormais perdu. D'autant plus qu'une rumeur enfle dans les campagne: le roi Ivo aurait ressuscité et préparerait une invasion du Danemark !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Afla sér fjar ok frama ! Telle est ma devise. Mes coffres sont remplis d'or. Je sens le vent tourner et toutes ces querelles de seigneurs me gâtent l'humeur. Il est temps de rentrer au pays !
Je vends mes provinces de Norvège et de Bretagne à un bon prix: la Norvège va au seigneur Alphä Bondi, la Bretagne à la reine Yngvar.
De retour au Danemark pour être payé, j'offre à tous les seigneurs du Nord un banquet inoubliable qui fait encore date dans l'histoire du royaume.
Et le jour du départ... la flotte du roi Ivo est à nos portes. Fini les espoirs de retour au pays. Une dernière bataille réunissant tous les seigneurs, Nord contre Sud, doit avoir lieu ! Quand je vous disais que j'avais la poisse...
Le destin est tout !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Ma hache s'appelle Faucheuse et mes gars désossent du héro de l'âge viking comme pas deux. Je rugis comme une bête et je suis très très en colère !
Qui de la reine Yngvar et du roi Ivo l'emportera ? L'ancienne foi va-t-elle reprendre sa place sur le continent ou sera-t-elle chassée définitivement jusqu'au confins du monde et supplantée par la religion chrétienne ? Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils pourra-t-il enfin rentrer chez lui, profiter de son or, de ses femmes et de ses cochons, moutons et autres poules gagnés honnêtement à la sueur de son front et au fil de sa hache ?
Vous le saurez dans notre prochain et ultime épisode: la bataille de l'éternel hiver !
Le destin est tout !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils.
Dans mon ile, courent nombre de récits sur le Grand Roi d'Al-Andalus. L'un d'entre eux porte sur la Horde Sauvage de ce terrible roi: tous les 10 ans, cette cavalcade de Géants à la peau noire comme les ténèbres, chevauchant d'énormes montures à 8 pattes descendants de Sleipnir, traverse les provinces de ses vassaux, ne s'arrêtant que pour collecter l'or et couper les têtes. Parfois l'un, parfois l'autre, souvent les deux à la fois.
J'ai toujours considéré avec méfiance ces contes de bonne femme, mais le vieil homme a su éveiller mon intérêt. Ses descriptions des richesses des lointains pays du sud me fascinent. Après l'avoir racheté à un marchand danois rentrant au pays, ses récits viennent rompre la monotonie de la vie au camp fortifié. Mon frère juré Olaf est reparti en Suède et la reine Yngvar escarmouche sans fin dans les provinces anglo-saxonnes.
Un peu de distraction me ferait du bien, ainsi qu'à mes hommes ! Nous voici donc parti en expédition viking vers la lointaine Al-Andalus...
Je peux dire que nous avons bien profité de ce périple, découvrant de nouveaux plaisirs exotiques dans le parfum grisant des villages incendiés... Le temps passe profitablement et un jour, le vieil homme nous indique que nous sommes arrivés: devant nous s'étend un port comme il n'en existe nul pareil dans les provinces du Nord. Déguisé en marchand, j'accompagne le vieil homme à terre, avec quelques gars. Certains habitants semblent le reconnaitre et il obtint facilement les renseignements dont nous avons besoin. Le temps d'explorer les environs et de vendre quelques babioles collectées en cours de route, le grand jour arrive enfin !
Guidé par le vieil homme, je remonte une rivière jusqu'à une vieille maison abandonnée, bordée par une route poussiéreuse qui s'enfonce dans les collines. Seuls quelques bosquets rompent la monotonie du paysage. Le camp est rapidement monté: d'innocents marchands danois viennent se reposer d'un long périple et procéder à quelques réparations sur leur bateau. Qui sentirait le piège ?
Je laisse quelques hommes au bateau et conduit ma bande un peu plus loin s'embusquer dans un bosquet longeant la route. Le soleil cogne fort dans ce pays et la fatigue gagne mes troupes (je n'ai toujours pas payé pour nourrir ma bande). D'autant plus que les armures sont bien lourdes (je continue à payer pour améliorer leur protection).
Alors que le soleil est au zénith, deux évènements surviennent ! Un grondement lointain vient rompre le silence. Son intensité s'accroit et un nuage de poussière apparait à l'horizon. Un rayon de soleil vient frapper le chariot qu'escorte le groupe de cavaliers qui se rapproche et illumine la scène d'un éclat d'or et de sang ! Par Thorr ! La Horde Sauvage est sur nous !
Un second évènement intervient presque aussitôt: la bande de Raskalssen (Pascal), un autre seigneur du Nord, apparait de l'autre côté de la rivière ! Et re-Par Thorr ! L'un de mes gars a du être trop bavard ! Hors de question de partager avec eux !!!
Epuisés eux aussi (mais personne ne veut nourrir ses troupes ?), ils ont choisit d'apparait au sud de la rivière et de me laisser mener l'embuscade. Pour ensuite venir contester le trésor... Voilà bien un truc de danois ! La cavalcade est lancée au grand galop: à chaque fin de tour d'un joueur, elle se déplace de L le long de la route et attaque tout ce qui se trouve sur son passage. Une fois les 4 gardes éliminés, le trésor ne peut pas être déplacé et passe définitivement sous le contrôle d'une bande si au bout d'un tour la bande adverse n'est pas venue le contester au corps à corps.
Pascal a l'initiative: sa bande se rapproche de la rive. Un premier Châtiment est joué: Pascal préfère laisser ma colère augmenter à 2. Les premiers Danois traverse péniblement le cours d'eau et la cavalcade se déplace de L.
A mon tour ! Le calcul est simple: je suis trop loin pour engager l'escorte, mais je peux bloquer la route et à la fin de mon tour, elle sera obligée de m'attaquer... Je déplace mes unités, déclare la fin de mon tour et...
BAAAMMMMMM !!!
L'escorte vient percuter le bouchon.
Le choc est rude et, Géants ou pas, les haches jomsvikings restent massacrantes: Pascal refusant Armure des païens, ma colère augmente encore à 4. Mais les gardes s'effondrent ainsi que 4 de mes gars.
A Pascal: ses rudes danois accélèrent le pas. Au tour prochain, je m'empare du trésor et s'ils ne le contestent pas au tour suivant, la partie est pliée. De nouveau, pour éviter d'être ralenti, Pascal refuse Châtiment et laisse ma colère augmenter à 6 !
A mon tour ! Les dès SAGA roulent et roulent encore (réserve d'activation). Le résultat est cauchemardesque pour le Danois...
Je saute sur le trésor d'Al-Majus pendant qu'une unité vient occuper, sur ma droite, la maison abandonnée et que les autres unités forment le mur de bouclier en avant du chariot.
J'annonce la fin de mon tour.
Pascal lance ses dès, et durant sa phase d'ordre j'annonce Nous sommes une légende !. Avec une colère de 6, les 6 premières activations de Pascal sont annulées. Avec un autre châtiment en réserve, cela me permet d'annuler 7 activations durant ce tour. Bien plus que le nombre d'activations dont dispose Pascal.
Les danois ne peuvent venir contester le trésor. Le trésor est définitivement mien ! 4ème partie, 4ème victoire !
Le trésor est triomphalement embarqué et le camp plié. Le vieil homme récompensé et libéré.
Le Grand Roi d'Al-Andalus étant réputé pour sa générosité envers ses serviteurs mais aussi sa cruauté envers ses ennemis, il serait malavisé de s'attarder dans la région. Je mets donc résolument les voiles et entame le voyage de retour vers la Bretagne, laissant, hélas, d'innocents marchands vikings subir le courroux du prince.
Le proverbe jomsviking du jour: plus haut s'élève la colère, plus dure sera la chute !
Conclusion: Un scénario original et amusant. Attention au timing cependant: le joueur au sud de la rivière doit forcer l'allure pour éviter de perdre prématurément. A noter que l'escorte est immunisée contre certaines capacités SAGA permettant d'infliger automatiquement des pertes: Tempête Nordique pour le plateau jomsviking.
Bien qu'ayant connu une fin prématurée, cette partie illustre une nouvelle facette du plateau jomsviking. Ces gars-là sont vraiment affreux !
Epilogue: Le butin continue de s'amasser pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Mais, le retour à mon camp fortifié de Bretagne apporte toujours un grand malheur. Contre toute attente, une alliance normando-bretonne a percé nos défenses et s'est emparé d'une grande partie de l'ile de Bretagne. Beaucoup de ce qui avait été gagné est désormais perdu. D'autant plus qu'une rumeur enfle dans les campagne: le roi Ivo aurait ressuscité et préparerait une invasion du Danemark !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Afla sér fjar ok frama ! Telle est ma devise. Mes coffres sont remplis d'or. Je sens le vent tourner et toutes ces querelles de seigneurs me gâtent l'humeur. Il est temps de rentrer au pays !
Je vends mes provinces de Norvège et de Bretagne à un bon prix: la Norvège va au seigneur Alphä Bondi, la Bretagne à la reine Yngvar.
De retour au Danemark pour être payé, j'offre à tous les seigneurs du Nord un banquet inoubliable qui fait encore date dans l'histoire du royaume.
Et le jour du départ... la flotte du roi Ivo est à nos portes. Fini les espoirs de retour au pays. Une dernière bataille réunissant tous les seigneurs, Nord contre Sud, doit avoir lieu ! Quand je vous disais que j'avais la poisse...
Le destin est tout !
Mon nom est Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. Ma hache s'appelle Faucheuse et mes gars désossent du héro de l'âge viking comme pas deux. Je rugis comme une bête et je suis très très en colère !
Qui de la reine Yngvar et du roi Ivo l'emportera ? L'ancienne foi va-t-elle reprendre sa place sur le continent ou sera-t-elle chassée définitivement jusqu'au confins du monde et supplantée par la religion chrétienne ? Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils pourra-t-il enfin rentrer chez lui, profiter de son or, de ses femmes et de ses cochons, moutons et autres poules gagnés honnêtement à la sueur de son front et au fil de sa hache ?
Vous le saurez dans notre prochain et ultime épisode: la bataille de l'éternel hiver !
Dernière édition par Jean-Michel II le Jeu 19 Déc - 7:03, édité 9 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Tss tss...laisser monter la colére d'un Joms á 6, mauvais calcul ca...fatal error!
Michel 91- Messages : 3459
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Le chroniqueur ne le dit pas, mais Pascal avait surtout la crève !Michel 91 a écrit:Tss tss...laisser monter la colére d'un Joms á 6, mauvais calcul ca...fatal error!
Jean-Michel II- Messages : 954
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Ah effectivement ca aide pas á y voir clair ^^
Michel 91- Messages : 3459
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Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Intermède: Les Chroniques Normandes de la vicomtesse de Vessoul
Au fil de cette terrible guerre, des seigneurs apparaissent, des seigneurs disparaissent. Morven Lez Breizh est tombé lors des premiers combats, pour être remplacé par Gestan Bian. Le roi Ivo Taille-Fer a disparu à la fin de la seconde partie. La vicomtesse de Vessoul est apparue lors de la 3ème partie, puis Olaf est rentré en Suède après la 3ème partie. Frankenberg est arrivé pour la 4ème partie. Enfin, Raskalsen et Guy Heaume-Tel ont disparu des chroniques après la 4ème partie.
Je profite donc de cette pause pour sommer vicomtesse de Vessoul (Alicia) et Olaf (Michel) de s'expliquer sur l'affaire du Petit Chaperon Rouge devant la communauté entière des joueurs SAGA. La pauvre enfant est partie en balade et n'a plus jamais été revue. Leurs bandes ont été aperçues dans les environs et des bruits courent sur leur rôle dans cette tragédie.
Mais ceci reste anecdotique. Je tiens à porter à la connaissance du monde entier la pire entourloupe jouée lors de cette campagne !
Durant la 4ème partie de notre campagne, la reine Yngvar (Julie) mène campagne sur l'ile de Bretagne et nos troupes envahissent la province de Mercie, tenue par la vicomtesse de Vessoul (Alicia). L'affaire semble entendue: la vicomtesse est isolée dans sa forteresse et, alors qu'un long hiver s'apprête à s'abattre, la reine confie au seigneur Frankenberg (Frank) et à ses rus païens la conduite du siège. La vicomtesse est sur le point de déposer les armes, quand, surgissant du fin fond de la nuit, apparaissent les secours: Genstan Bian (Jean-Luc) et ses héroïques bretons.
La vicomtesse et Genstan tente alors de briser le siège au cours de l'épique bataille du Miroir de la mer du Nord.
Frankenberg est parfaitement retranché dans une grande maison en fond de table. La vicomtesse et Genstan manquent de tout, et principalement de temps: ils ont 5 tours pour chasser Frankenberg de son retranchement. Chaque camp désigne un objectif à défendre. Le camp qui tient le plus d'objectif et tue le plus de Seigneur gagne la partie. Frankenberg étant seul, son objectif compte double. Donc, s'il conserve son objectif sans perdre la tête, il gagne automatiquement la partie. Les seigneurs chrétiens choisissent eux aussi un objectif: une colline en bout de table qui n'intéresse personne.
Rapidement la situation est désespérée pour le camp chrétien: la tempête se déchaîne, limitant les déplacements et les tirs à C. Alors que Frankenberg tient magnifiquement ses positions et que l'issue de la partie ne fait aucun doute...
... la vicomtesse, perdant tout espoir de remporter la partie et désirant sauver sa province, trahit son noble sauveur en basculant dans le camp païen. Quel coup bas ! L'antagonisme entre bretons et normands est peut-être né ce jour là...
Comme par miracle, la tempête s'apaise, permettant aux normands de tomber dans le dos des bretons, sous le regard amusé de rus païens. Mais rira bien qui rira le dernier !
Les 3 derniers bretons, dont Genstan, se réfugient au 5ème et dernier tour sur leur objectif, la fameuse colline à l'extrême gauche de la table. Et la partie s'achève... sur une victoire du camp Chrétien !
En effet, avec la trahison de la vicomtesse, les conditions de victoire changent et c'est le camp chrétiens qui bénéficie de l'objectif "compte double".
Pire, le camp chrétien gagnant, la vicomtesse qui l'a odieusement trahi, conserve sa province et fait perdre une province au camp païen qui l'a si généreusement accueillie. Le Crime a encore payé !
La vicomtesse, par une manoeuvre génialement byzantine, a donc réussi à trahir le camp chrétien, tout en faisant perdre le camp païen, pour son plus grand profit à elle ! Un modèle à enseigner dans les meilleurs écoles de diplomatie...
Moralité: Méfie-toi des Normands, même lorsqu’ils apportent des cadeaux !
Au fil de cette terrible guerre, des seigneurs apparaissent, des seigneurs disparaissent. Morven Lez Breizh est tombé lors des premiers combats, pour être remplacé par Gestan Bian. Le roi Ivo Taille-Fer a disparu à la fin de la seconde partie. La vicomtesse de Vessoul est apparue lors de la 3ème partie, puis Olaf est rentré en Suède après la 3ème partie. Frankenberg est arrivé pour la 4ème partie. Enfin, Raskalsen et Guy Heaume-Tel ont disparu des chroniques après la 4ème partie.
Je profite donc de cette pause pour sommer vicomtesse de Vessoul (Alicia) et Olaf (Michel) de s'expliquer sur l'affaire du Petit Chaperon Rouge devant la communauté entière des joueurs SAGA. La pauvre enfant est partie en balade et n'a plus jamais été revue. Leurs bandes ont été aperçues dans les environs et des bruits courent sur leur rôle dans cette tragédie.
Mais ceci reste anecdotique. Je tiens à porter à la connaissance du monde entier la pire entourloupe jouée lors de cette campagne !
Durant la 4ème partie de notre campagne, la reine Yngvar (Julie) mène campagne sur l'ile de Bretagne et nos troupes envahissent la province de Mercie, tenue par la vicomtesse de Vessoul (Alicia). L'affaire semble entendue: la vicomtesse est isolée dans sa forteresse et, alors qu'un long hiver s'apprête à s'abattre, la reine confie au seigneur Frankenberg (Frank) et à ses rus païens la conduite du siège. La vicomtesse est sur le point de déposer les armes, quand, surgissant du fin fond de la nuit, apparaissent les secours: Genstan Bian (Jean-Luc) et ses héroïques bretons.
La vicomtesse et Genstan tente alors de briser le siège au cours de l'épique bataille du Miroir de la mer du Nord.
Frankenberg est parfaitement retranché dans une grande maison en fond de table. La vicomtesse et Genstan manquent de tout, et principalement de temps: ils ont 5 tours pour chasser Frankenberg de son retranchement. Chaque camp désigne un objectif à défendre. Le camp qui tient le plus d'objectif et tue le plus de Seigneur gagne la partie. Frankenberg étant seul, son objectif compte double. Donc, s'il conserve son objectif sans perdre la tête, il gagne automatiquement la partie. Les seigneurs chrétiens choisissent eux aussi un objectif: une colline en bout de table qui n'intéresse personne.
Rapidement la situation est désespérée pour le camp chrétien: la tempête se déchaîne, limitant les déplacements et les tirs à C. Alors que Frankenberg tient magnifiquement ses positions et que l'issue de la partie ne fait aucun doute...
... la vicomtesse, perdant tout espoir de remporter la partie et désirant sauver sa province, trahit son noble sauveur en basculant dans le camp païen. Quel coup bas ! L'antagonisme entre bretons et normands est peut-être né ce jour là...
Comme par miracle, la tempête s'apaise, permettant aux normands de tomber dans le dos des bretons, sous le regard amusé de rus païens. Mais rira bien qui rira le dernier !
Les 3 derniers bretons, dont Genstan, se réfugient au 5ème et dernier tour sur leur objectif, la fameuse colline à l'extrême gauche de la table. Et la partie s'achève... sur une victoire du camp Chrétien !
En effet, avec la trahison de la vicomtesse, les conditions de victoire changent et c'est le camp chrétiens qui bénéficie de l'objectif "compte double".
Pire, le camp chrétien gagnant, la vicomtesse qui l'a odieusement trahi, conserve sa province et fait perdre une province au camp païen qui l'a si généreusement accueillie. Le Crime a encore payé !
La vicomtesse, par une manoeuvre génialement byzantine, a donc réussi à trahir le camp chrétien, tout en faisant perdre le camp païen, pour son plus grand profit à elle ! Un modèle à enseigner dans les meilleurs écoles de diplomatie...
Moralité: Méfie-toi des Normands, même lorsqu’ils apportent des cadeaux !
Dernière édition par Jean-Michel II le Sam 14 Déc - 11:48, édité 4 fois
Jean-Michel II- Messages : 954
Date d'inscription : 22/10/2012
Localisation : 78
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
c'est mon élève... tout s'explique donc La Vicomtesse Alicia a appris l'art de la guerre avec le Basileus en personne... mais ceci est une autre histoire
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Ah ba bravo....des trahisons entre gens de bonne foi? quel scandale, que fait donc le Vatican, excommunication!
Sinon concernant le "petit chaperon rouge", aprés l'avoir enlevée au nez et á la barbe (facon de parler^^) de Dame Alicia et de ses Normands, je l'ai confiée á notre reine, ainsi que le toubib capturé le matin
Sinon concernant le "petit chaperon rouge", aprés l'avoir enlevée au nez et á la barbe (facon de parler^^) de Dame Alicia et de ses Normands, je l'ai confiée á notre reine, ainsi que le toubib capturé le matin
Michel 91- Messages : 3459
Date d'inscription : 05/06/2012
Localisation : Essone (91)
Re: La Saga de Thorbjörn le Malchanceux
Nous voici au moins rassurés sur son sort... Mais quel va être celui de nos héros ?
La bataille de l'éternel hiver: le bondi n'est pas manchot !
Celui qui apaise la faim
De la sterne du vacarme
Alla consulter les augures dans la plaine;
Le brandisseur d'épée dans la tempête de neige
Avec le troll du bouclier
Apprit de la Saga de la bataille que le jour était favorable;
Et celui qui convie au combat vit les puissants griffons de la charogne;
Le Tyr du pays de l'épée voulait détruire la vie des Gots.
Gonflés à bloc les 4 seigneurs du Nord prennent position dans la plaine face au 4 Seigneurs du Sud.
Le champ de bataille est découpé en deux tables: à l'ouest, près d'un petit hameau, les vikings de la reine Yngvar et du seigneur Alphä Bondi font face aux normands du roi Ivo Taille-Fer "Le Revenu" et aux bretons du preux Genstan Bian tout auréolé de son récent triomphe !
A l'est, près d'une abbaye en ruines, les rus de Frankenberg et mes jomsvikings...
... vont affronter les normands de la redoutable vicomtesse de Vessoul et les capétiens d'Archambaud "Jambe-Pourrie".
Les objectifs sont clairs: l'armée dont la bannière flotte au centre de chaque table marque 1 point, pour chaque seigneur adverse ou chaque groupe de 4 gardes tués, l'armée marque 1 point.
L'armée qui au 6ème tour a le plus de points sur une table, gagne la partie. Si un camp gagne les deux parties, il gagne la campagne. Si chaque camp gagne une partie, l'épuisement des belligérants les oblige à conclure une trêve avant d'échanger des serments de paix. Mais nous n'en sommes pas encore là, heureusement...
Les troupes se déploient ensuite en secret: 2 unités de guerriers avec arme à deux mains pressent le pas vers le centre de la table. Ainsi que la 3ème unité avec armes à deux mains qui se place en flanc-garde.
Enfin mon seigneur, le chaman et l'unité sans arme à deux mains restent dans la limite de la zone de déploiement autorisée, en seconde ligne (à moins de L de mon bord de table).
A ma droite, Frank procède de même: une unité de tirailleurs se prépare à occuper l'abbaye et une unité de guerriers vient s'aligner avec mes guerriers en première ligne. Une unité de 8 guerriers s'adosse à l'abbaye pour protéger notre flanc droit.
Le seigneur de Frank, une unité de 8 gardes et une unité de 4 guerriers forment une réserve au coeur de son dispositif.
La position de nos adversaires est révélée: leur infanterie est massée au centre de la table, dans la limite de leur zone de déploiement ! Seuls les archers et arbalétriers ont fait une marche forcée pour se mettre à distance de tir. La cavalerie normande se place en réserve derrière l'infanterie alors que la cavalerie capétienne semble décidée à contourner l'abbaye pour attaquer le flanc droit de Frank.
A nous l'initiative: je lance mes deux unités avancées de guerriers sur la ligne d'archers adverse dans une charge droit vers Valhöll ! Leur sacrifice me donnera le temps d'occuper solidement le centre de la table. J'ai le gros avantage de ne pas avoir de garde dans mon armée. Mes pertes ne rapportent donc pas de point à mes adversaires !
Frank occupe l'abbaye avec ses tirailleurs et avance ses guerriers le long de l'abbaye pour me couvrir.
En deux activations et une fatigue, une première unité de guerriers atteint les archers normands. Premier combat, premières pertes: 4 levées et 2 guerriers s'effondrent. Les archers reculent.
Au tour d'Alicia et de Fabien ! Comme il fallait s'y attendre une pluie de flèche s'abat sur mes deux unités de guerriers. Mes fameux jets de sauvegarde aussi. La colline de gauche est couverte de jomsvikings criblés de flèches !
L'unité de droite souffre moins malgré la présence parmi les tireurs d'unités d'arbalétriers.
De son côté Fabien commence à faire le tour de l'abbaye mais est ralenti par un premier châtiment que lui inflige le jomsviking !
A partir du tour suivant, un long hiver s'installe sur la table: tous les déplacements et tous les tirs sont limités à C. L'attaque suicide des guerriers jomsviking a fait reculer le centre et l'aile droite de nos adversaires.
La cavalerie de Fabien est empêtrée entre les limitations de mouvement et les pertes d'activation. Elle poursuit les flancs-gardes de Frank qui gardent leur distance en longeant l'abbaye. Un double jeu du chat et de la souris: leur capacité d'interdiction, contre nos capacités de limitation de mouvement, contre leurs capacités d'activations multiples ! Et toujours cette neige qui tombe en abondance. Les Dieux sont cléments avec nous. Pourvu que cela dure...
Au troisième tour, après avoir chèrement vendu leur peau, mes deux unités de guerriers disparaissent de la table. C'est avec émotion que je revois ces braves s'enfoncer, en chantant, au cœur des lignes adverses, pour disparaitre à jamais.
Les portes de Valhöll sont grandes ouvertes à mes einherjar ! Et cochon qui s'en dédit...
Le reste de mes troupe arrive enfin sur l'objectif et forme un long mur de boucliers auquel viennent s'adosser les guerriers de Frank. La force de notre position semble paralyser la cavalerie normande qui ne bouge toujours pas d'un sabot !
Au quatrième tour, les nouvelles sont mauvaises: la reine Yngvar et le seigneur Alphä Bondi sont battus sur l'autre table. La bataille a fini en massacre généralisé: défaite 4 à 6.
Une unités de 12 guerriers capétiens s'approche du mur de boucliers et la cavalerie capétienne rattrape l'unité de guerriers de Frank qui protégait notre flanc droit et qui se fait massacrée...
Profitant d'un plateau dégarni chez Fabien, je charge ses guerriers avec ma dernière unité équipée d'armes à deux mains. Il réalise des prouesses statistiques: sur 11 touches, il réussi 8 sauvegardes; sur 3 touches, je n'en réussi aucune ! Je suis repoussé...
Alors j'y retourne plateau vide ! Le résultat est plus équitablement massacrant cette fois et ses troupes sont repoussés. Nos adversaires n'ont plus aucune unité devant nous pour menacer l'objectif.
Les unités de Frank arrivent enfin elles-aussi sur l'objectif et viennent s'arc-bouter contre mes troupes.
Dernier tour, il neige encore mais les troupes de Frank sont épuisées ! (Long Hiver contre Interdiction) ! Nous nous attendons au pire de la part de Fabien... Les tirailleurs sont rameutés de l'abbaye et viennent couvrir les gardes de Frank. L'objectif est solidement défendu. Par tous les Dieux, que peut-il encore nous arriver ?
La cavalerie de Fabien arrive à distance de charge des troupes qui défendent l'objectif et des gardes de Frank. Ses tirailleurs se font décimés pour les protéger et sont repoussés, découvrant ses gardes. Les cavaliers prennent leur élan et ...
NOOONNNNNN !
Un cul-bénit de bousseux du fin fond de la Russie traine sur leur passage et bloque la charge. Bravo mon gars !
Alors ?
V-I-C-T-O-I-R-E !!!
Le camp païen exulte !
Conclusion: Le destin est tout. La défaite était toute proche. Mais grâce à notre héroïque résistance, et à ce très très long hiver, le 5ème et dernier tour se termine pas un match nul: une victoire de chaque côté. 5ème partie et 5ème victoire pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. C'est Alfred qui va faire la tête !
Le résultat de la campagne se joue donc aux points. Une trêve est signée entre les seigneurs du Nord et ceux du Sud. Des pourparlers s'engagent entre la reine du Nord et le roi du Sud et, du fait de son plus grand prestige, la reine Yngvar fait triompher notre cause !
La Reine déchaina la grêle des lances
parmi les hommes
quand les oisons de la broigne
firent vacarme dans le fracas de Skögul
- la rouge blessure crachait du sang -
quand les hommes s'affaissèrent, morts, à l'étrave devant la reine,
le glaive hurlait sur le bouclier;
celui qui rougit les estocs
remporta la victoire.
Epilogue: La reine Yngvar récompense ses seigneurs à la hauteur de leur mérite. Et moi, Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, doit trouver sur mon knörr, qui est déjà bien chargé, de la place pour quelques coffres supplémentaires. Mais voici venir le temps des adieux et après avoir sifflé une dernière bière, le vaste océan me tend les bras: il est temps de rentrer dans mon ile...
Je deviens ivre car la bière faire pâlir Frankenberg;
Je verse le crachin des lances de la femelle du bison
sur mes moustaches.
J'ai convoqué les hommes à monter le coursier de Thorbjörn;
Se prépare le voyage;
Nous tirons le cheval des cargaisons vers la mer;
L'esquif est lancé;
Nous allons jouir de la rapide traversée.
La bataille de l'éternel hiver: le bondi n'est pas manchot !
Celui qui apaise la faim
De la sterne du vacarme
Alla consulter les augures dans la plaine;
Le brandisseur d'épée dans la tempête de neige
Avec le troll du bouclier
Apprit de la Saga de la bataille que le jour était favorable;
Et celui qui convie au combat vit les puissants griffons de la charogne;
Le Tyr du pays de l'épée voulait détruire la vie des Gots.
Gonflés à bloc les 4 seigneurs du Nord prennent position dans la plaine face au 4 Seigneurs du Sud.
Le champ de bataille est découpé en deux tables: à l'ouest, près d'un petit hameau, les vikings de la reine Yngvar et du seigneur Alphä Bondi font face aux normands du roi Ivo Taille-Fer "Le Revenu" et aux bretons du preux Genstan Bian tout auréolé de son récent triomphe !
A l'est, près d'une abbaye en ruines, les rus de Frankenberg et mes jomsvikings...
... vont affronter les normands de la redoutable vicomtesse de Vessoul et les capétiens d'Archambaud "Jambe-Pourrie".
Les objectifs sont clairs: l'armée dont la bannière flotte au centre de chaque table marque 1 point, pour chaque seigneur adverse ou chaque groupe de 4 gardes tués, l'armée marque 1 point.
L'armée qui au 6ème tour a le plus de points sur une table, gagne la partie. Si un camp gagne les deux parties, il gagne la campagne. Si chaque camp gagne une partie, l'épuisement des belligérants les oblige à conclure une trêve avant d'échanger des serments de paix. Mais nous n'en sommes pas encore là, heureusement...
Les troupes se déploient ensuite en secret: 2 unités de guerriers avec arme à deux mains pressent le pas vers le centre de la table. Ainsi que la 3ème unité avec armes à deux mains qui se place en flanc-garde.
Enfin mon seigneur, le chaman et l'unité sans arme à deux mains restent dans la limite de la zone de déploiement autorisée, en seconde ligne (à moins de L de mon bord de table).
A ma droite, Frank procède de même: une unité de tirailleurs se prépare à occuper l'abbaye et une unité de guerriers vient s'aligner avec mes guerriers en première ligne. Une unité de 8 guerriers s'adosse à l'abbaye pour protéger notre flanc droit.
Le seigneur de Frank, une unité de 8 gardes et une unité de 4 guerriers forment une réserve au coeur de son dispositif.
La position de nos adversaires est révélée: leur infanterie est massée au centre de la table, dans la limite de leur zone de déploiement ! Seuls les archers et arbalétriers ont fait une marche forcée pour se mettre à distance de tir. La cavalerie normande se place en réserve derrière l'infanterie alors que la cavalerie capétienne semble décidée à contourner l'abbaye pour attaquer le flanc droit de Frank.
A nous l'initiative: je lance mes deux unités avancées de guerriers sur la ligne d'archers adverse dans une charge droit vers Valhöll ! Leur sacrifice me donnera le temps d'occuper solidement le centre de la table. J'ai le gros avantage de ne pas avoir de garde dans mon armée. Mes pertes ne rapportent donc pas de point à mes adversaires !
Frank occupe l'abbaye avec ses tirailleurs et avance ses guerriers le long de l'abbaye pour me couvrir.
En deux activations et une fatigue, une première unité de guerriers atteint les archers normands. Premier combat, premières pertes: 4 levées et 2 guerriers s'effondrent. Les archers reculent.
Au tour d'Alicia et de Fabien ! Comme il fallait s'y attendre une pluie de flèche s'abat sur mes deux unités de guerriers. Mes fameux jets de sauvegarde aussi. La colline de gauche est couverte de jomsvikings criblés de flèches !
L'unité de droite souffre moins malgré la présence parmi les tireurs d'unités d'arbalétriers.
De son côté Fabien commence à faire le tour de l'abbaye mais est ralenti par un premier châtiment que lui inflige le jomsviking !
A partir du tour suivant, un long hiver s'installe sur la table: tous les déplacements et tous les tirs sont limités à C. L'attaque suicide des guerriers jomsviking a fait reculer le centre et l'aile droite de nos adversaires.
La cavalerie de Fabien est empêtrée entre les limitations de mouvement et les pertes d'activation. Elle poursuit les flancs-gardes de Frank qui gardent leur distance en longeant l'abbaye. Un double jeu du chat et de la souris: leur capacité d'interdiction, contre nos capacités de limitation de mouvement, contre leurs capacités d'activations multiples ! Et toujours cette neige qui tombe en abondance. Les Dieux sont cléments avec nous. Pourvu que cela dure...
Au troisième tour, après avoir chèrement vendu leur peau, mes deux unités de guerriers disparaissent de la table. C'est avec émotion que je revois ces braves s'enfoncer, en chantant, au cœur des lignes adverses, pour disparaitre à jamais.
Les portes de Valhöll sont grandes ouvertes à mes einherjar ! Et cochon qui s'en dédit...
Le reste de mes troupe arrive enfin sur l'objectif et forme un long mur de boucliers auquel viennent s'adosser les guerriers de Frank. La force de notre position semble paralyser la cavalerie normande qui ne bouge toujours pas d'un sabot !
Au quatrième tour, les nouvelles sont mauvaises: la reine Yngvar et le seigneur Alphä Bondi sont battus sur l'autre table. La bataille a fini en massacre généralisé: défaite 4 à 6.
Une unités de 12 guerriers capétiens s'approche du mur de boucliers et la cavalerie capétienne rattrape l'unité de guerriers de Frank qui protégait notre flanc droit et qui se fait massacrée...
Profitant d'un plateau dégarni chez Fabien, je charge ses guerriers avec ma dernière unité équipée d'armes à deux mains. Il réalise des prouesses statistiques: sur 11 touches, il réussi 8 sauvegardes; sur 3 touches, je n'en réussi aucune ! Je suis repoussé...
Alors j'y retourne plateau vide ! Le résultat est plus équitablement massacrant cette fois et ses troupes sont repoussés. Nos adversaires n'ont plus aucune unité devant nous pour menacer l'objectif.
Les unités de Frank arrivent enfin elles-aussi sur l'objectif et viennent s'arc-bouter contre mes troupes.
Dernier tour, il neige encore mais les troupes de Frank sont épuisées ! (Long Hiver contre Interdiction) ! Nous nous attendons au pire de la part de Fabien... Les tirailleurs sont rameutés de l'abbaye et viennent couvrir les gardes de Frank. L'objectif est solidement défendu. Par tous les Dieux, que peut-il encore nous arriver ?
La cavalerie de Fabien arrive à distance de charge des troupes qui défendent l'objectif et des gardes de Frank. Ses tirailleurs se font décimés pour les protéger et sont repoussés, découvrant ses gardes. Les cavaliers prennent leur élan et ...
NOOONNNNNN !
Un cul-bénit de bousseux du fin fond de la Russie traine sur leur passage et bloque la charge. Bravo mon gars !
Alors ?
V-I-C-T-O-I-R-E !!!
Le camp païen exulte !
Conclusion: Le destin est tout. La défaite était toute proche. Mais grâce à notre héroïque résistance, et à ce très très long hiver, le 5ème et dernier tour se termine pas un match nul: une victoire de chaque côté. 5ème partie et 5ème victoire pour Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils. C'est Alfred qui va faire la tête !
Le résultat de la campagne se joue donc aux points. Une trêve est signée entre les seigneurs du Nord et ceux du Sud. Des pourparlers s'engagent entre la reine du Nord et le roi du Sud et, du fait de son plus grand prestige, la reine Yngvar fait triompher notre cause !
La Reine déchaina la grêle des lances
parmi les hommes
quand les oisons de la broigne
firent vacarme dans le fracas de Skögul
- la rouge blessure crachait du sang -
quand les hommes s'affaissèrent, morts, à l'étrave devant la reine,
le glaive hurlait sur le bouclier;
celui qui rougit les estocs
remporta la victoire.
Epilogue: La reine Yngvar récompense ses seigneurs à la hauteur de leur mérite. Et moi, Thorbjörn, fils de Thorleikr, fils de Thorgils, doit trouver sur mon knörr, qui est déjà bien chargé, de la place pour quelques coffres supplémentaires. Mais voici venir le temps des adieux et après avoir sifflé une dernière bière, le vaste océan me tend les bras: il est temps de rentrer dans mon ile...
Je deviens ivre car la bière faire pâlir Frankenberg;
Je verse le crachin des lances de la femelle du bison
sur mes moustaches.
J'ai convoqué les hommes à monter le coursier de Thorbjörn;
Se prépare le voyage;
Nous tirons le cheval des cargaisons vers la mer;
L'esquif est lancé;
Nous allons jouir de la rapide traversée.
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